La sélectionneuse de l’équipe de France de football, Corinne Diacre, a choisi de ne pas convoquer Amandine Henry et Kheira Hamraoui dans sa liste des 23 pour le match amical contre l’Allemagne le 10 juin à Strasbourg.
Corinne Diacre, sélectionneuse de l’équipe de France de Football, a dévoilé mardi la liste des 23 joueuses qui disputeront la rencontre amicale contre l’Allemagne le 10 juin, à Strasbourg. Amandine Henry, Lyonnaise, n’a pas été retenue alors qu’elle était capitaine lors de la dernière Coupe du monde, en 2019. « Effectivement, ses dernières performances ont joué dans ma décision. Et puis, elle n’est pas la seule absente, c’est juste une décision pour ce match », a précisé Corinne Diacre. La sélectionneuse n’a pas non plus convoqué Kheira Hamraoui, qui a pourtant remporté trois titres avec le Barça cette saison, et notamment la Ligue des champions.
« Ce n’est pas parce qu’elle a remporté trois titres que je vais la choisir, a expliqué Corinne Diacre. J’ai suivi ses performances, comme celles de toutes les joueuses qui évoluent à l’étranger, et, sur le même poste, j’ai préféré revoir Sandie Toletti qui était absente lors du dernier rassemblement. »
Corinne Diacre a exprimé sa volonté de retrouver le chemin du succès face à l’Allemagne, adversaire bien connu des Bleues. Ces rencontres leur ont « rarement souri par le passé », la France ne s’est pas imposée depuis 2018.
L’observatoire français des drogues et toxicomanies (OFDT) a écrit, dans son rapport “OFDT – Tendances” d’avril 2021, que les juridictions françaises ont traité près de 180 000 mises en causes par an pour des infractions à la législation sur les stupéfiants. Parmi celles-ci, plus de 20 000 stages de sensibilisation ont été prescrits en guise de sanction pénale, et plus de 10 000 fois en guise de peine complémentaire après une condamnation par le tribunal correctionnel. Ces stages, “créés par une loi du 5 mars 2007”, constituent une alternative aux peines de prison avec sursis et à l’obligation de soins : “Cela permet d’abandonner progressivement la logique dichotomique du soin ou de la peine, au profit de mesures couplant sanction et visée pédagogique, avec parfois une ouverture sur le soin, davantage inscrites dans un idéal de responsabilisation des consommateurs”. Consommateurs de drogues qui, selon ce même rapport, représentent 81% des personnes mises en cause dans une infraction à la législation sur les stupéfiants.
L’Observatoire syrien des droits de l’Homme révèle ce mardi 1er juin que la guerre en Syrie a fait près d’un demi-million morts. Débuté en 2011, le conflit est encore en cours, malgré une baisse d’intensité suite à un cessez-le-feu partiel en 2020.
La guerre civile syrienne a fait près d’un demi-million de morts dans le pays, depuis qu’elle a débuté en 2011, selon le nouveau bilan de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), publié ce mardi 1er juin. Ce nombre comprend 100 000 victimes supplémentaires confirmées par l’ONU.
Le bilan réel pourrait être encore plus élevé, car selon l’OSDH, 606 000 personnes auraient été tuées en Syrie depuis 2011. 494 438 morts ont pu être comptabilisées par l’ONG, entre le 15 mai 2011 et le 30 mai 2021, dont environ 25 000 enfants.
L’OSDH, basé en Grande-Bretagne, dispose d’un réseau de sources militaires et médicales en Syrie. Les attaques du régime syrien et de milices alliées sont responsables de la majorité des décès.
Un conflit qui s’enlise
Le conflit débute en 2011 avec la répression de manifestations pro-démocratie par Damas. Depuis, de multiples acteurs régionaux et internationaux y ont pris part, forçant des millions de Syriens à l’exil.
L’intensité des combats diminue depuis 2020, en raison d’un cessez-le-feu dans le nord-ouest du pays, près d’Idleb. Le contrôle de la Syrie est encore réparti entre plusieurs belligérants, et seuls les deux tiers du territoire sont contrôlés par Damas.
Cette élection survient en plein marasme économique, avec une dépréciation historique de la monnaie, une inflation galopante, et plus de 80 % de la population vivant dans la pauvreté. Il s’agissait de la deuxième présidentielle depuis le début du conflit.
Le procès de sept opposants au projet Cigéo d’enfouissement des déchets nucléaires à Bure (Meuse) s’est ouvert ce mardi 1er juin, à Bar-le-Duc (Meuse). Une manifestation en soutien s’est tenue également devant le Palais de Justice, alors que le tribunal a mis en garde contre la volonté d’en faire une tribune politique.
« Il ne s’agit ni d’une salle de spectacle ni d’une tribune politique .(…) Je n’hésiterai à aucun moment à faire procéder à l’expulsion de la salle des éventuels éléments perturbateurs », a déclaré le juge Sylvain Roux à l’ouverture du procès, ce mardi 1er juin 2021, et qui se poursuivra jusqu’au 3 juin. Les prévenus, des opposants au projet d’enfouissement des déchets nucléaires Cigéo de Bure (Meuse), étaient en effet soutenus par de nombreux militants sous les fenêtres du Palais de justice de Bar-le-Duc (Meuse). Pour eux, la mobilisation contre ce projet « n’est pas un délit ».
Les faits se sont déroulés en 2017, mais l’enquête aura été très longue. Des non-lieux ont déjà été prononcés à l’égard des prévenus qui étaient notamment soupçonnés d’avoir mis le feu à un restaurant. Innocentés pour plusieurs de ces soupçons, ils se trouvent aujourd’hui à la barre pour l’organisation d’une manifestation qualifiée d’illicite par les pouvoirs publics.
Un sujet par essence politique
Si le juge a rappelé que ce procès n’est pas une tribune politique, le sujet sensible est par essence politique. Les militants souhaitaient mettre fin au projet Cigéo d’enfouissement dans le sol de déchets nucléaires, notamment en raison de ses conséquences environnementales.
Durant les premières auditions de cette affaire, les prévenus ont laissé pensé que cette manifestation a été vue à grande échelle, comme lorsque Kévin, l’un des prévenus, évoque sa garde à vue et la comparaison avec un terroriste : « On m’a dit que si je luttais contre le nucléaire, je m’attaquais à l’état de droit et cela faisait de moi un terroriste. Qu’à cela ne tienne. »
Kévin, un autre prévenu, donne des détails de sa garde à vue. "On m'a dit que si je luttais contre le nucléaire, je m'attaquais à l'état de droit et cela faisait de moi un terroriste. Qu'a cela ne tienne."
Pour les avocats de la défense, l’enquête, qui aura duré plus de trois ans, est disproportionnée. De très grands moyens ont été mobilisés, avec un million d’euros d’argent public dépensé, plus de vingt perquisitions. Le dossier d’instruction comporte plus de 20 000 pages, détaille notamment la journaliste Laury-Anne Cholez sur son compte Twitter.
Quelques chiffres pour comprendre l'ampleur de ce procès.
Selon l’AFP, les enquêteurs ont « eu recours au logiciel Anacrim utilisé dans des dossiers complexes visant Michel Fourniret ou Nordahl Lelandais, ou encore dans l’affaire Grégory ».Toutes les télécommunications du périmètre ont été interceptées et enregistrées, comme cela est possible depuis les attentats contre Charlie Hebdo.
Une manifestation en cours devant le Palais de justice
Des dizaines de personnes se sont rassemblées devant le Palais de justice pour montrer leur soutien aux sept opposants. Parmi eux, la députée européenne écologiste Michèle Rivasi. « Se mobiliser contre un projet inutile est dangereux n’est pas un délit », justifie-t-elle sur Twitter. Greenpeace France était également représenté.