La composition du nouveau gouvernement a été annoncée par l’Élysée. Il comporte 38 ministres et secrétaires d’État, 19 hommes et 19 femmes. Parmi lesquels, beaucoup de petits nouveaux mais aussi quelques revenants.
On l’attendait, le voilà. Le nouveau gouvernement Valls a été dévoilé cet après-midi par l’Élysée. Au total, dix ministres ou secrétaires d’État rejoignent les rangs du gouvernement, quatre autres s’en vont. Le point.
Les entrants
– Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères
– Jean-Michel Baylet (PRG), ministre de l’aménagement du territoire, de la ruralité et des collectivités territoriales
– Emmanuelle Cosse (EELV), ministre du Logement et de l’habitat durable
– Audrey Azoulay, ministre de la Culture et de la communication
– Barbara Pompili (ex-EELV), secrétaire d’État chargée des Relations internationales sur le climat (Élysée)
– Juliette Méadel, porte-parole du PS, nommée secrétaire d’État chargée de l’Aide aux victimes
– Jean-Vincent Placé nommé secrétaire d’État chargé de la Réforme de l’État
– Ericka Bareigts, députée de la Réunion, nommée secrétaire d’État chargée de l’Égalité réelle
– Estelle Grelier, député de la Seine-Maritime, nommée secrétaire d’État chargée des Collectivités territoriales
– Hélène Geoffroy, députée PS, nommée secrétaire d’État chargée de la Ville
Les sortants
– Laurent Fabius quitte le ministère des Affaires étrangères et rejoint le Conseil constitutionnel et est remplacé par Jean-Marc Ayrault
– Sylvia Pinel quitte le ministère du Logement et est remplacée par Emmanuelle Cosse
– Marylise Lebranchu, quitte le ministère de la Décentralisation et de la Fonction publique
– Fleur Pellerin, quitte le ministère de la Culture et est remplacée par Audrey Azoulay
Le géant des VTC est accusé de pratique commerciale trompeuse, conservation illégale de données informatiques et complicité d’exercice illégal de la profession de taxi.
Thibaud Simphal, directeur général de Uber France et Pierre-Dimitri Gore-Coty, directeur général de Uber de l’Europe de l’Ouest, sont à nouveau convoqués devant la justice. Ce jeudi 11 et vendredi 12 février marquent le début de la première phase pour régler l’affaire Uberpop – service qui mettait en relation des clients avec des chauffeurs amateurs au volant de leur propre véhicule. Au Tribunal Correctionnel de Paris, ils sont accusés de pratique commerciale trompeuse, conservation illégale de données informatiques et complicité d’exercice illégal de la profession de taxi. Pour ces deux dernières infractions, la peine maximale est de cinq ans de prison et 300.000 euros pour les deux dirigeants, et 1,5 million d’euros d’amende pour la société. Une des parties civiles au procès, l’Union nationale des taxis (UNT), demande plus de 30 millions d’euros de dommages et intérêts supplémentaires.
Le procès contre Uber pourrait aussi inspirer d’autres batailles contre la concurrence. La start-up française Heetch met en relation des chauffeurs amateurs et des particuliers dans la région parisienne, uniquement entre 20h et 6h. Contrairement à Uber, les clients ne paient que les frais de service. Ses dirigeants, Teddy Pelerin et Mathieu Jacob, ont déjà été mis en garde à vue le 19 janvier et sont convoqués le 22 juin devant les juges. Ainsi, comme UberPop, Heetch se présente comme une application de covoiturage, et suscite la colère des taxis comme des VTC.
Des convocations régulières devant la justice
Pour rappel, le 7 décembre, la Cour d’appel de Paris a condamné la filiale française d’Uber à payer 150.000 euros d’amende pour pratique commercial trompeuse, car le service UberPop se présentait comme du covoiturage. La peine a été aggravée puisque Uber France avait été déjà condamnée en première instance le 16 octobre 2014 à 100.000 euros d’amende.
Ce procès se déroule en même temps que les mobilisations de chauffeurs de VTC contre les mesures accordées par le gouvernement aux taxis. Ces derniers ont eux-mêmes manifesté contre Uber, qu’ils accusent de concurrence déloyale.
Un nouveau gouvernement a été annoncé ce jeudi 11 février après-midi. Il marque l’arrivée de la patronne des Verts Emmanuelle Cosse ainsi que de l’ex Premier ministre Jean-Marc Ayrault. Revivez avec nous le live des évènements.
Après dix ans de silence, revoilà les mélodies entêtantes de Louise Attaque. Le groupe français sort ce jeudi un nouvel album intitulé “Anomalie”, le premier depuis le départ du batteur Alexandre Margraff. Un nouvel opus qui signe un retour en force d’un des groupes de rock français les plus connus. CelsaLab vous livre quelques-uns de ses secrets les mieux gardés.
Vous avez déjà chanté « Léa » à tue-tête pendant une soirée arrosée ? Vous avez déjà entendu parler de Louise Attaque ? Vous avez envie d’en connaître plus ? Genèse du groupe, reprises, chansons secrètes…. Retour sur les petits secrets d’un des groupes les plus populaires de France.
1. C’est qui « Louise » ?
Louise est-elle une conquête de Gaëtan Roussel, la grand-mère d’Arnaud Samuel ou la sœur jumelle de Robin Feix ? Vous hésitez entre deux réponses ? Ne perdez pas de temps, ces trois propositions sont fausses. Le prénom Louise est une référence à Louise Michel l’une des figures majeures de la Commune de Paris. Franc-maçonne aux idées féministes, elle fût la première à arborer le drapeau noir du mouvement libertaire. Le nom du groupe est donc un clin d’œil à cette figure historique. Quant à « Attaque », nous vous faisons grâce de l’explication, puisqu’il n’en existe pas.
2. Le premier album du groupe s’est vendu à 8 exemplaires
Avant de devenir le groupe aux trois millions d’album vendus, les membres de Louise Attaque ont connu les répétitions dans des garages, les concerts dans des bars PMU, mais surtout, l’anonymat. Les années 1990-1993 ont été des années de disette. Leur premier album, enregistré dans la cave d’Alexandre Margraff, s’est vendu à 8 exemplaires, dont 6 à la famille des trois membres fondateurs (Gaetan Roussel, Robin Feix, Alexandre Margraff). Enregistré sur une cassette, cet album ne restera pas dans les annales. Dommage.
3. Il existe un medley caché à la fin de « Nos sourires »
Dans leur album « À plus tard crocodile », figure un titre nommé « Nos sourires ». À la fin de ce morceau, à 2 min 44 très exactement , une oreille attentive pourra déceler quelques mots jetés à la volée. D’après les internautes, si on fait bien attention, on entend en fond… d’autres chansons de l’album. On reconnaît distinctement les morceaux « Sean Penn, Mitchum » et « Si c’était hier ». Référence à leurs premiers morceaux, faute d’inattention ou petit effet musical ? Le mystère reste complet.
4. Louise Attaque en hébreu
Vous connaissiez « Allez viens, j’t’emmène au vent », voici « מיכאל גריילסאמר – יאללה בואי« . Non, il ne s’agit pas d’une faute de frappe mais de la traduction en hébreu du titre le plus connu de Louise Attaque. Sur Youtube, il n’est pas difficile de trouver des vidéos d’adolescents chanter, une guitare à la main, le célèbre morceau des quatre Français. Mais les vidéos de « J’t’emmène au vent » chanté en hébreu par Michael Greilsammer, un artiste israélien assez connu, sont quant à elles beaucoup plus difficile à dénicher. Cadeau (on est comme ça au CelsaLab):
5. « Elle est pas terroriste, elle est pas antiterroriste… ». Certes, mais c’est qui cette Léa ?
Si l’on sait que Léa n’est pas « à droite » ni « maladroite », son identité, elle, reste un mystère. Aucune déclaration officielle n’a été faite à ce sujet par Gaëtan Roussel, même si plusieurs sources indiquent qu’il aurait donné une interview radio à ce propos. L’hypothèse la plus plausible est que Léa représenterait en fait le sexe du chanteur, celui-ci ayant choisi d’en parler de manière ambigüe afin de laisser planer le doute. Une autre hypothèse plus délicate fait quant à elle allusion aux initiales de Louise Attaque, soit L et A, qui formeraient le prénom Léa. On vous laisse choisir votre version préférée.