Le chef de l’Etat islamique sort du silence pour mobiliser ses troupes

Il n’avait pas pris la parole depuis décembre dernier. Le chef du califat islamique a lancé ce matin un appel au combat dans un message diffusé sur Al-Furqan, un média affilié à l’Etat islamique. Abu-Bakr al-Baghdadi a ordonné à “tous les habitants de Ninive”, la région où se trouve Mossoul, de ne pas se replier, affirmant que “tenir ses positions dans l’honneur est mille fois plus aisé que de se replier dans la honte”.


Mossoul encerclée

Ce message intervient à un moment où les troupes de la coalition resserrent l’étau autour Mossoul, la capitale de l’Etat islamique. Depuis le 17 octobre, les forces kurdes au Nord et les armées irakiennes au Sud ont lancé une offensive pour s’emparer de la ville où Abu-Bakr al-Baghdadi avait proclamé le califat à la surprise générale en 2014.


De nouvelles cibles désignées

Dans son allocution, Baghdadi a attaqué les chiites irakiens, ses adversaires religieux, et s’en est pris également à la Turquie, pays sunnite mais qui dispose d’une base près de Mossoul. Le leader de l’EI a appelé ses partisans à se venger de la Turquie. Baghdadi a aussi demandé aux djihadistes qui ne peuvent rejoindre la Syrie d’aller aider l’Etat islamique en Libye où les forces de Daech sont encerclées dans la ville de Syrte.

Les combats vont commencer
En ce moment même, les forces irakiennes progressent dans le Sud de la ville sans rencontrer de résistance. Aux portes de la ville, à Gogjali, les unités d’élite du contre-terrorisme irakien sont en train de consolider leurs positions. Les combats risquent de s’intensifier au moment où les djihadistes entreront dans la ville proprement dite où entre 3000 et 5000 djihadistes seraient encore déployés.

Débat de la primaire à droite : de nouvelles règles pour dynamiser le débat

Les sept candidats à la primaire de droite opposeront ce jeudi soir leurs propositions lors d’un nouveau débat télévisé. Diffusée à partir de 20h30 sur BFM TV et iTélé, c’est deuxième la rencontre sur les trois programmées tout au long de la primaire avant le premier tour le 20 novembre. Le point sur ce qu’il faut savoir avant le débat et ce qui va changer.

  • De quoi parleront les candidats ?

Le débat sera divisé en trois parties. La première sera consacrée à des questions d’actualité. Les deux suivants porteront sur des thématiques précises. Au programme, il sera question de la place de la France dans l’Union européenne, mais aussi de l’éducation et de la sécurité.

  • Combien de temps par candidat ?

Nouveauté lors de ce débat : contrairement à la première confrontation sur TF1, les candidats auront davantage de temps pour répondre aux éventuelles attaques de leurs opposants. Ils pourront prendre une minute pour développer une réponse, alors qu’ils n’avaient que trente secondes lors du premier débat. Cette fois, pas de propos liminaire mais les candidats bénéficieront bien d’une minute de conclusion générale. Ils seront interrogés par Ruth Elkrief, Apolline de Malherbe (BFM TV) ainsi que Michael Darmon et Laurence Ferrari (iTélé).

  • iTélé dans la tourmente

Tourmentée par une grève depuis le 17 octobre, iTélé diffusera bien le débat ce jeudi soir. En revanche, la chaîne ne proposera pas d’émission avant et après le débat, comme cela était prévu. La direction a annulé ces événements à la suite d’un désaccord avec la rédaction, qui souhaitait lire un texte de revendication sur le conflit qui les oppose aux dirigeants de la chaîne.

Diffusé sur BFMTV et iTélé, le débat devrait se terminer autour de 23h.

Prix Goncourt : comment gagner, en 4 points

Le 3 novembre prochain, l’Académie Goncourt attribuera son 114ème prix littéraire à l’un des huit écrivains francophones déjà sélectionnés. Mais en plongeant dans les archives de l’un des prix les plus convoités du pays, nous nous sommes aperçus que gagner ne dépend finalement pas de grand chose. Quatre critères, tout au plus.

Huit candidats, huit prétendants. Cette année, six hommes et deux femmes peuvent gagner le prix Goncourt. Si certains critiques tentent de deviner le futur vainqueur, il ne s’agit souvent que de conjectures que trop peu fiables. Pourtant, c’est simple comme bonjour : pour avoir une chance, en premier lieu, il suffit d’être un homme. Cette année, Catherine Cusset et Leïla Slimani partent donc avec un temps de retard, et ça n’a rien à voir avec leurs romans respectifs.

Lorsque l’on passe en revue les profils des cent-treize précédents gagnants, une caractéristique commune se distingue : la très grande (très très) majorité des lauréats est blanche. Un bon point pour la représentativité de la population francophone!

Un homme blanc, d’accord, mais si il a entre 30 et 50 ans, c’est mieux. Dans l’édition 2016 du Goncourt, seuls Gaël Faye, Leïla Slimani et Jean-Baptiste Del Amo ont l’âge requis.

Enfin, et ça a son importance : l’éditeur. Être publié chez Gallimard ou chez La Plume, ça change pas mal de choses dans les résultats finaux. Depuis 1903, date du premier prix Goncourt, 31% des lauréats avaient Gallimard pour éditeur.

 

Et en cette année 2016, parmi les prétendants…

 

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…Nous avons un vainqueur

 

 

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