Irak : 10 soldats tués par l’Etat Islamique

Ce mardi, au moins dix soldats irakiens ont été tués dans une embuscade du groupe Etat Islamique (EI) dans la province d’Al-Anbar à l’ouest de l’Irak, ont annoncé des responsables locaux et de sécurité. Cette attaque porte à 26 le nombre de soldats de l’armée irakienne tués dans cette zone ces derniers jours.

Un officiel de la police a déclaré que l’EI a attaqué la base de la 1ère Division à Saggar, dans l’est de Rutba, à environ 400 km à l’ouest de Bagdad. Les djihadistes ont d’abord fait usage de roquettes et tiré aux mortiers, avant que d’autres combattants essayent de prendre la base d’assaut à coups de fusils. Les affrontements ont duré deux heures, selon ces sources.

L’EI s’était emparé en 2014 de la quasi totalité de la province désertique d’Al-Anbar, frontalière de la Syrie, de la Jordanie et de l’Arabie saoudite. Mais il a été chassé de ses principales villes, dont la capitale provinciale Ramadi en février 2016 et Fallouja en juin. Depuis, des combattants de l’EI ont continué d’y harceler les forces de sécurité présentes.

Sarafina Spautz

« Autisme », François Fillon dans le viseur des Français #julie

François Fillon, dont la campagne présidentielle bat son plein, est dans le viseur des français. Sa référence à l’autisme lors de son interview au JT de France 2 choque.

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« La libre communication des pensées et des opinions est un droit des plus précieux de l’homme »

Le candidat Les Républicains a t-il dépassé les limites du politiquement correct lors de son passage dans le JT de France 2 dimanche dernier? Le fondement même de la liberté d’expression est régie par l’article 11 de La déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Cette liberté est précieuse, et chère à la France. Pourtant, avec l’ère du numérique et l’avénement des réseaux sociaux, il n’est plus possible de parler avec légèreté. Au contraire, les paroles qui traduisent les opinions doivent être mesurées, et François Fillon en a fait les frais récemment dans les médias. Dans un moment politique où la tension est palpable, les mots, les intentions et même les actes des candidats sont passés au crible.

« Je ne suis pas autiste »

L’ancien premier ministre, qui mène une campagne présidentielle à contre-courant, et qui fait polémique a rétorqué au journaliste Laurent Delahousse lors du 20h de France 2 qu’il n’était pas « autiste« . Une phrase « choc » qui a consterné nombre de téléspectateurs et internautes qui se sont vivement exprimé via les réseaux sociaux.

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— Politiquons (@PolitiquonsCom)

François Fillon a suscité stupeur et indignation face à l’emploi d’un terme fort, synonyme de souffrances pour ceux qui vivent et combattent l’autisme au quotidien. Nul doute que les propos maladroits de François Fillon ont énervés la toile. le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) a reçu plus de 55 signalements de téléspectateurs reprochant au candidat à la présidence, des propos qualifiés « d’irrespectueux » à une heure de grande écoute. L’association SOS Autisme, en colère, demande des excuses publiques et l’invite à venir à la rencontre des familles qui connaissent cet handicap.

Habitué des « gros titres à scandales », l’homme fort de la droite aurait pu s’abstenir de ce « faux pas ». Néanmoins, si l’on prend en considération la définition du mot autisme dans le Larousse, il s’avère qu’au sens figuré, ce mot en perd tout son sens premier.

« Autisme, au figuré, par exagération: Déni de réalité qui pousse à s’isoler et à refuser de communiquer, et, particulièrement, d’écouter autrui. »

François Fillon serait-il un homme « maladroit » ou juste un homme « Incompris »? Après un rassemblement de la dernière chance au Trocadéro, le mystère qui plane sur l’identité du prochain président de la république ne sera plus qu’un souvenir d’ici quelques mois.

Quelles nouveautés pour la sécurité publique ?

La nouvelle loi de sécurité publique est entrée en vigueur le 1er mars 2017. Objet de polémique, elle suscite de nombreuses réactions. Les politiques s’en donnent à cœur joie : ses détracteurs estiment qu’elle va trop loin et rejoignent le Défenseur des Droits, Jacques Toubon, qui voit dans cette loi un risque de donner « sentiment d’une plus grande liberté pour les forces de l’ordre alors que les cas prévus sont déjà couverts ». De l’autre côté, le groupe Les Républicains (LR) représenté par Eric Ciotti, estime que la loi ne va pas assez loin.
Que dit-elle ? Que change-t-elle ?

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Amanda Jacquel

 

Valls : le revenu universel de Hamon, « une mesure inapplicable » (Diane)

Manuel Valls, candidat à la primaire de la gauche, a opposé ce matin, sur BFM TV et RMC, une gauche crédible, dont il serait le représentant, à la gauche illusoire de ses adversaires.

Invité vendredi matin de Jean-Jacques Bourdin sur RMC et BFM TV, Manuel Valls s’est posé en représentant d’« une gauche crédible ». Face à une « une gauche d’opposition qui propose quelque chose d’illusoire », l’ancien Premier ministre propose « une gauche moderne, républicaine, innovante et qui fait de la solidarité ».

Le revenu universel, « une mesure inapplicable »

Le revenu universel proposé par Benoît Hamon a concentré ses critiques. « C’est une proposition inapplicable budgétairement et philosophiquement ». Lui propose plutôt « un revenu décent », qui consisterait en une fusion des minima sociaux et auquel les jeunes seraient éligibles.


Manuel Valls: « Le revenu universel de Benoit… par BFMTV

Parallèlement, Manuel Valls a formulé trois propositions pour augmenter le pouvoir d’achat des Français. Poursuivre la baisse de l’impôt sur le revenu pour les classes moyenne et populaire, tout d’abord. L’augmentation des petites retraites « de 800 euros par an », ensuite. Surtout, Manuel Valls compte rétablir la défiscalisation des heures supplémentaires, mesure adoptée sous la présidence de Nicolas Sarkozy et supprimée dès l’arrivée au pouvoir de François Hollande.

L’insécurité, une inégalité supplémentaire

L’ancien Premier ministre, qui a appelé à « faire attention au cynisme des illusions » a également tenu à défendre son bilan. « Pourquoi s’en défaire ? », s’est-il interrogé.

Concernant sa politique en matière de sécurité, qui a concentrée les critiques de l’électorat traditionnel de gauche, Manuel Valls y voit une nouvelle manière de lutter contre les discriminations. « C’est les plus faibles qui sont les premiers victimes de l’insécurité donc la gauche doit lutter contre cette inégalité supplémentaire. »

« Pas une gifle, un coup »

Manuel Valls est également revenu sur la gifle qu’il a reçue mardi lors d’un déplacement en Bretagne. « Un coup, pas une gifle », a-t-il précisé. L’ancien Premier ministre a indiqué ne pas y avoir vu une atteinte à sa personne ni une tentative d’humiliation. « Quand au nom d’une idéologie on porte un coup à quelqu’un qui représente l’intérêt général c’est qu’on veut s’attaquer à l’autorité. »

Manuel Valls a accepté de rencontrer son agresseur, condamné mercredi à trois mois de prison avec sursis, après une demande de l’avocate et du père du jeune homme. La rencontre aura lieu « après cette campagne des primaires ». « Je le ferai , parce que j’ai envie de discuter. Je veux essayer de comprendre comment un jeune garçon peut basculer ainsi dans une forme de violence. Il ne faut pas laisser passer cette violence », a-t-il précisé, avant de conclure : « Moi, je crois à la règle. »


Manuel Valls accepte de rencontrer le jeune… par BFMTV