La Croix votera Emmanuel Macron

Le quotidien catholique La Croix a déclaré lundi soutenir le candidat d’En Marche!. Dans son édito du 1er mai, « Présidentielle, notre choix », le directeur du journal Guillaume Goubert, prévient que « face à ce qui risque d’advenir avec Marine Le Pen, l’abstention ne suffit pas ».

Il justifie cette prise de position par le contexte d’une gravité exceptionnelle :

« Parce que l’enjeu est considérable pour la France et l’Europe, parce que trop de responsables politiques ont adopté une position sibylline, parce qu’il y a le risque d’un résultat acquis par inadvertance, il nous paraît nécessaire de dire clairement ce que nous jugeons préférable. Avant qu’il ne soit trop tard. »

Malgré des désaccords avec l’ancien ministre de l’Économie, dont le programme ne peut recueillir la « pleine adhésion » du quotidien catholique, ils décident de le soutenir. « Ce candidat a fait un choix de rassemblement et de confiance dans l’avenir », précise Guillaume Goubert.

C’est la deuxième fois que le journal la Croix se prononce en faveur d’un candidat. Seul précédent en 2002, lorsque le quotidien avait appelé à voter Jacques Chirac face à Jean-Marie Le Pen.

Elisa Centis

Le Danemark interdit de territoire six étrangers considérés comme radicaux

Le Danemark a publié ce mardi une liste noire interdisant de territoire pour deux ans reconductibles six individus étrangers accusés de prêcher la haine. Cinq d’entre eux sont des prédicateurs musulmans tandis que le sixième est le pasteur évangéliste Terry Jones, qui avait brûlé des exemplaires du Coran en 2011.

Le ministère de l’Immigration et de l’intégration a décrit cette mesure comme « un signal clair selon lequel les prédicateurs religieux itinérants enragés qui cherchent à saper notre démocratie et nos valeurs fondamentales de liberté et de droits de l’homme ne sont pas les bienvenus au Danemark.«  Cette liste s’inscrit dans la continuité des mesures systématiques prises par le gouvernement de centre droit pour lutter contrer les opinions radicales, suite à la diffusion en mars 2016 d’un documentaire en caméra cachée sur les prêches radicaux dans les mosquées danoises.

Emilie Salabelle

Turquie : Erdogan réintègre l’AKP

Mardi, le président turc Recep Tayyip Erdogan a officiellement réintégré le parti islamo-conservateur au pouvoir, presque trois ans après l’avoir quitté, mettant en œuvre le premier volet de la révision constitutionnelle validée lors du référendum du 16 avril.

Cette mesure permet à M. Erdogan de briguer, lors d’un congrès extraordinaire prévu le 21 mai, la direction du Parti de la justice et du développement (AKP), qu’il a co-fondé en 2001 et qui domine la scène politique turque depuis 15 ans, remportant toutes les élections depuis 2002.

M. Erdogan avait officiellement coupé ses liens avec l’AKP lorsqu’il avait été élu président en août 2014, comme le prévoyait alors la Constitution, mais avait conservé une large influence sur le parti.

Un riche Norvégien offrira un navire aux chercheurs océanographes

181 mètres de long, 30 membres d’équipage et 60 scientifiques à bord et un départ prévu en 2020. Le navire de recherche océanographique construit en collaboration avec le Fonds mondial pour la nature (WWF) fait déjà parler de lui… Le milliardaire norvégien Kjell Inge Røkke a annoncé mardi qu’il financera la construction du navire ultra-moderne et qu’il le mettra à la disposition de la communauté scientifique.

Dixième homme le plus riche de Norvège avec une fortune de près de 2 milliards d’euros selon le magazine Kapital, M. Røkke déboursera une somme non spécifiée pour ce navire.

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« Je veux rendre à la société la grande majorité de ce que j’ai gagné », a dit l’homme d’affaires de 58 ans qui a fait fortune dans la pêche et les hydrocarbures. « Ce navire en est un élément », a-t-il expliqué au journal norvégien Aftenposten.

Il devrait notamment faciliter les recherches sur la présence de plastique en mer. En raison de l’utilisation massive de cette matière, les océans abriteront plus de détritus plastiques que de poissons d’ici 2050, s’était alarmé le forum économique mondial de Davos en janvier.

« Ce navire permettra de propulser la recherche océanographique vers un tout autre niveau », s’est félicitée la secrétaire générale de WWF Norvège, Nina Jensen. « Il n’a jamais été aussi urgent de trouver des solutions », a-t-elle estimé dans un communiqué.

Marie Lecoq