L’humoriste Guillaume Bats s’est éteint à 36 ans

Guillaume Bats est décédé ce jeudi 1er juin. L’humoriste était atteint de la maladie des os de verre. Il préparait un nouveau spectacle, “Inchallah” et une tournée nationale.

« C’est avec la plus profonde tristesse que nous vous annonçons le décès ce jeudi 1er juin de Guillaume Bats, notre grand ami et frère de cœur et de scène.” L’équipe de production du comédien a annoncé sa mort ce matin, précisant ne pas en connaître la cause exacte.

Né dans la Marne en avril 1987, Guillaume Bats avait fait de son enfance difficile, marquée par de nombreux passages en foyers après avoir été abandonné par sa mère à l’âge de un an, et de son handicap, une force.

Il s’était fait repérer par le biais d’émissions télévisées comme “On n’demande qu’à en rire” et grâce à des sketchs diffusés sur internet. Il avait par la suite enchaîné les premières parties d’Eric Antoine, Jean-Marie Bigard et Jérémy Ferrari avec qui il avait co-écrit son nouveau spectacle.

N.C

Moteurs défectueux : une plainte déposée au pénal contre Renault

Près de 2 000 propriétaires de voitures Renault, Dacia et Nissan vont porter leur grief contre Renault Group et Nissan, ce lundi 5 juin au tribunal correctionnel de Nanterre. Leur plainte sera déposée pour « tromperie, mise en danger de la vie d’autrui, escroquerie et pratiques commerciales trompeuses ».

L’association de consommateurs UFC-Que Choisir avait déjà lancé l’alerte en 2019. Des voitures équipées de moteurs à essence 1.2 TCE ou DIG-T, fabriqués par Renault entre octobre 2012 et juin 2016, sont victimes d’une surconsommation d’huile. Elle peut mener à une casse moteur entre 40 000 et 60 000 kilomètres, souvent sur l’autoroute, créant un effet de surprise, selon l’avocat des plaignants. En tout, 133 050 véhicules en ont été équipés en France, selon Renault.

Léo Guérin / AFP

Portugal : une tonne de cocaïne saisie sur un voilier

Coke en stock. Dans la nuit de mardi à mercredi, les autorités portugaises ont fait une curieuse découverte à 370 kilomètres de leurs côtes : un voilier long de 16 mètres avec, à son bord, une tonne de cocaïne. Le navire, battant pavillon polonais et en provenance d’Amérique latine, a été intercepté « en haute mer » par l’unité de lutte contre le trafic de drogue.

Un « étranger de 53 ans » a été arrêté, avant d’être escorté jusqu’à une base navale au sud de Lisbonne. « Nous constatons actuellement que d’importants flux de drogues, en particulier de cocaïne et de haschisch, entrent en Europe », a souligné le chef des autorités de lutte antidrogue.

À LIRE AUSSI : Qu’en est-il du trafic de drogue en France ?

Lise Tavelet/AFP

L’Affaire Taha Bouhafs résumée en quatre points

Alors que Taha Bouhafs comparaît ce vendredi au Tribunal judiciaire de Paris, suite à une plainte pour diffamation publique envers la police, déposée en 2019 par Christophe Castaner, retour sur les grandes lignes de cette affaire.

Procès © sergeitokmakov via Pixabay

En 2019, deux jeunes décèdent dans un accident de la route à Grenoble alors qu’une interpellation par la police était en cours. À l’époque, Taha Bouhafs pointe du doigt la responsabilité des forces de l’ordre dans ce drame.

Qui est qui ?

Taha Bouhafs – l’accusé: journaliste et militant français originaire d’Echirolles, une ville proche de Grenoble. Il s’est fait connaître pour son activisme sur les réseaux sociaux, en particulier sur Twitter, où il partage des commentaires politiques et des vidéos en direct lors de manifestations. Il est notamment connu grâce à sa vidéo d’Alexandre Benalla, responsable de sécurité et agent public contractuel français, en train de molester un manifestant place de la Constrescarpe à Paris.

Christophe Castaner – le plaignant : homme politique français, il a occupé plusieurs postes de La République en Marche (LREM), dont celui de porte-parole et secrétaire national chargé des relations avec les partis politiques. En 2017, il est nommé ministre de l’Intérieur dans le gouvernement d’Édouard Philippe, sous la présidence d’Emmanuel Macron. 

Que s’est-il passé la nuit du 2 mars 2019 à Grenoble ?  

Le samedi 2 mars 2019 à Grenoble, deux jeunes âgés de 17 et 19 ans ont perdu la vie. Ils circulaient à scooter lorsque, peu avant 22h30, quand ils ont percuté un car appartenant à un club de football amateur. Le car sortait de l’autoroute A480 et circulait dans la même direction sur le pont de Catane. Les deux jeunes gens, originaire du quartier Mistral, tentaient d’échapper à la police.

Suite à l’accident, les forces de l’ordre présentes sur les lieux ont dû faire face à des jets de cocktails Molotov. Le soir-même, Taha Bouhafs publiait sur sa page Tweeter:  » Ils ne se sont pas « tués » seuls, c’est la police qui a causé leur mort », il concluait son tweet avec le #LaPoliceAssasine

Que risque Taha Bouhafs ?

Taha Bouhafs risque une amende, puisque la diffamation publique contre un policier est passible de 45 000 euros d’amende.

 

Aliénor de Matos