Sénégal : neuf morts dans des troubles après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko

Neuf personnes ont été tuées ce jeudi 1er juin au Sénégal dans des troubles qui ont éclaté après la condamnation à deux ans de prison ferme de l’opposant Ousmane Sonko, candidat à la présidentielle pour 2024. « Nous avons constaté avec regret des violences ayant entraîné des destructions sur des biens publics et privés et, malheureusement, neuf décès à Dakar et à Ziguinchor« , a déclaré le ministre de l’Intérieur sénégalais Antoine Diome dans un court message diffusé par la télévision nationale dans la nuit.

Ousmane Sonko se retrouve plus que jamais menacé d’inéligibilité suite à sa condamnation pour « corruption de la jeunesse ». Il était accusé de viols et menaces de mort contre une employée d’un salon de beauté, Adji Sarr, qui avait moins de 21 ans au moment des faits. Il a cependant été acquitté des accusations de viols et de menaces de mort.

Barbara GOUY/AFP

« Je ne veux pas que l’université soit taxée d’inaction » : le président de l’université Aix-Marseille se défend contre Didier Raoult

Après la publication d’une tribune co-signée par 16 sociétés savantes dans Le Monde, le président de l’université Aix-Marseille, Eric Berton, s’est défendu de toute inaction face au controversé professeur Didier Raoult.

Crédit : Pixabay

Dans cette tribune, les sociétés disent regretter « l’absence de réactions des institutions » face aux traitements prescrits aux patients atteints de Covid-19 par l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée Infection. Ces traitements, dont l’efficacité n’était pas prouvée, ont été prescrits par les équipes de l’IHU auprès de 30 000 patients.

L’ex-employeur de Didier Raoult a assuré à l’AFP avoir pris, dès 2020, ses « responsabilités » afin de garantir « l’intégrité juridique et étique » de l’IHU. « Je ne veux pas que l’université soit taxée d’inaction », a-t-il ajouté.

Un « battage médiatique »

Eric Berton a aussi dénoncé le « battage médiatique » qui dure depuis plusieurs jours, suite à la publication en ligne d’une étude, non relue par des pairs ni publiée dans une revue scientifique, concluant que l’administration d’hydroxychloroquine diminue la mortalité des patients touchés par le Covid-19.

Didier Raoult, qui a dirigé l’institut jusqu’à l’été 2022, est désormais retraité et « ne peut pas avoir d’autres responsabilités que de terminer des thèses engagées ».

Elena Gillet/AFP

Fusillade dans les Yvelines : quatre blessés par balles dont un grave

Deux hommes encagoulés et armés ont ouvert le feu à plusieurs reprises place du marché de Trappes (Yvelines) dans la nuit de jeudi à vendredi, rapporte Le Parisien. Les forces de l’ordre ayant entendu des détonations se sont rendues sur les lieux vers minuit. Les agresseurs avaient pris la fuite en scooter après avoir tiré sur leurs cibles. Repérés par la brigade anti-criminalité, ils ont été poursuivis un moment mais sont parvenus à s’échapper.

Les victimes sont quatre hommes, âgés de 21 à 27 ans. Trois d’entre elles, touchées à la cheville, à l’aine et à la cuisse. Elles ont été opérées à l’hôpital de Trappes où elles se sont rendues d’elles-mêmes après l’agression. La quatrième victime, entre la vie et la mort, a été transférée à l’hôpital Georges Pompidou de Paris. La fusillade semble être un règlement de comptes lié au trafic de drogue.

Elisabeth Crépin-Leblond / AFP

Vendée : une femme tuée à l’arme blanche, son conjoint interpellé

Une femme âgée d’une quarantaine d’années a été tuée à l’arme blanche ce jeudi 1er juin à Montaigu (Vendée). Le suspect, son conjoint, a été interpellé. Il était en instance de séparation avec la victime, et s’est lui-même dénoncé aux secours après l’agression. Arrêté par les gendarmes sur son lieu de résidence, il était connu pour des faits de harcèlement et de violences intrafamiliales. La fille du couple, âgée de huit ans, et les parents sexagénaires de la victime étaient présents au moment de l’agression. Une enquête a été ouverte pour meurtre.

Le nombre de féminicides a augmenté de 20% en France en 2021 par rapport à l’année précédente, avec 122 femmes tuées sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint, selon les derniers chiffres disponibles du ministère de l’Intérieur.

Léo Guérin / AFP