NDDL : une enquête ouverte après des tirs sur un hélicoptère de la gendarmerie

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L’évacuation de la zone à défendre de Notre-Dame-des-Landes a repris ce mardi. Après une première journée déjà tendue entre zadistes et forces de l’ordre, cette deuxième journée a été marquée par une montée de la violence. Au moins 6 blessés du côté des zadistes, 4 chez les forces de l’ordre. Une enquête a été ouverte après des tirs de fusées sur un hélicoptère de la gendarmerie.
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Camille Sarazin

Jean-Michel Aulas sur Ben Arfa : « Je pensais vraiment qu’Hatem allait revenir »

Cette année aura été difficile pour Hatem Ben Arfa. La fin de son contrat, prévue fin juin, devrait libérer l’attaquant du banc du PSG sur lequel il a passé la saison, et lui permettre de s’envoler vers de nouveaux horizons. Dans l’émission Tant qu’il y aura des Gones – Le Mag, le président de l’Olympique lyonnais, Jean-Michel Aulas a évoqué avec prudence un éventuel retour de l’ancien Niçois : « On l’a toujours souhaité, l’année derrière aussi » a-t-il expliqué.

« Avec Gérard Houiller dans mon bureau à Paris, on avait tapé dans la main. Et puis le lendemain le PSG est arrivé avec, je ne vais même pas dire le montant de la proposition qui lui a été faite… C’est un garçon sympathique, de talent, une année sans jouer c’est terrible. (…) Je pensais vraiment qu’Hatem allait revenir. Je suis en contact avec son agent qui m’a appelé, mais on n’a absolument pas ouvert les discussions. »

Imen Mellaz

Syrie : Benjamin Griveaux promet « une riposte » de la France si « la ligne rouge a été franchie »

 

Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement a précisé les intentions de la France à la suite des attaques chimiques présumées en Syrie.
Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement a évoqué d’éventuelles représailles de la France à la suite des attaques chimiques présumées en Syrie. @Europe1

Faisant référence à l’attaque chimique présumée ayant fait plus de 40 morts à Douma en Syrie, le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a averti qu’une « riposte » serait envisagée si « la ligne rouge a été franchie » par le régime de Bachar al-Assad.

« Si les responsabilités sont établies, le président de la République l’a rappelé à maintes reprises, si la ligne rouge a été franchie, elle donnera lieu à une riposte », a averti le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux ce mardi 10 avril.

Après les attaques chimiques présumées ayant fait plus de 40 morts le 7 avril à Douma en Syrie, le régime de Bachar al-Assad est mis en cause par les Occidentaux, au premier rang desquels la France et les Etats-Unis. « Le président de la République et le président des Etats-Unis ont échangé des informations qui confirment a priori l’utilisation d’armes chimiques », a indiqué Benjamin Griveaux sur Europe 1, après un entretien téléphonique dans la nuit entre les deux chefs d’Etat.


C’est la deuxième fois en deux jours qu’Emmanuel Macron et Donald Trump s’entretiennent par téléphone, les deux présidents appelant à « une réaction ferme de la communauté internationale », comme l’a annoncé l’Elysée dans la nuit de lundi à mardi. « Le président de la République a convenu de reparler dans les 48 heures au président Trump », a précisé le porte-parole du gouvernement.

Alexandre BERTEAU (avec AFP)

Mouvement social des cheminots : Marine Le Pen appelle à une « gratuité des transports » plutôt qu’à la grève

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La présidente du Front national a appelé les cheminots a une « grève de la gratuité » à la place du mouvement social de deux jours sur cinq actuellement en cours.

Marine Le Pen a suggéré ce mardi 10 avril sur RTL que les cheminots rendent « gratuits » les transports au lieu de faire grève. Le Front national avait auparavant critiqué le choix des syndicats de la SNCF de mettre en place une grève « perlée », de deux jours sur cinq pendant trois mois. « Je leur demande de réfléchir à une autre forme d’action qui permettrait (…) d’exprimer leur mécontentement, que je partage, et en même temps de ne pas avoir de conséquences trop lourdes pour nos compatriotes les plus modestes », a déclaré la présidente du Front national. « Je comprends tout à fait la position des cheminots, et je défends la vision qu’ils portent de la SNCF, service public au sens plein et entier. Mais il est évident qu’il y a aujourd’hui des gens qui ont des pertes de salaires liées à cette grève ».

 

La dirigeante frontiste n’est pas la première à émettre l’idée d’une « grève de la gratuité ». Mais, interrogé sur LCI le 4 avril, David Wehrli, secrétaire fédéral de SUD-Rail – syndicat qui prend part au mouvement social – avait expliqué qu’elle était impossible : « Nous sommes pour la grève de la gratuité, mais légalement, nous n’avons pas le droit. Cela nous a été rappelé par l’entreprise à plusieurs reprises. Les contrôleurs ont notamment l’obligation de faire leur ronde. Sinon, nous ferions une grève de la gratuité dans les minutes qui viennent. »

Axelle Bouschon (avec AFP)