Roland-Garros J2 : le programme du lundi 23 mai

Après une première journée interrompue par la pluie, dimanche après-midi, les courts de la Porte d’Auteuil accueilleront beaucoup de matchs aujourd’hui, si le temps le permet. Les premières rencontres devaient commencer à 11h, mais l’organisation du tournoi a annoncé qu’il n’y aurait aucun match avant 12h30. 

Programme original

Court Philippe-Chatrier (à partir de 11h00) :
Lukas Rosol (RCT) – Stan Wawrinka (SUI/n°3) : 0-4
Kei Nishikori (JAP/n°5) – Simone Bolelli (ITA) : 2-0 (interrompu à 6-1 7-5 2-1)
Bojana Jovanovski (SER) – Agnieszka Radwanska (POL/n°2) : 0-1
Radek Stepanek (RCT) – Andy Murray (ALL/n°2) : 2-6
Alize Cornet (FRA) – Kirsten Flipkens (BEL) : 4-2

Court Suzanne-Lenglen (à partir de 11h00) :
Anna Karolina Schmiedlova (SVK) – Garbine Muguruza (ESP/n°4) : 0-4
Gilles Simon (FRA/n°16) – Rogerio Dutra Silva (BRE) : 0-0
Thomaz Bellucci (BRE) – Richard Gasquet (FRA/n°9) : 0-3
Oceane Dodin (FRA) – Ana Ivanovic (SER/n°14) : 0-0
Court n°1 (à partir de 11h00) :
Jeremy Chardy (FRA/n°30) – Leonardo Mayer (ARG) : 2-1
Svetlana Kuznetsova (RUS) – Yaroslava Shvedova (KAZ) : 0-0 (interrompu à 4-6 6-1 3-1)
Lesia Tsurenko (UKR) – Caroline Garcia (FRA) : 0–0
Julien Benneteau (FRA) – Lucas Pouille (FRA/n°29) : 1-0
Elina Svitolina (UKR/n°18) – Sorana Cirstea (ROU) : 0-0
Court n°2 (à partir de 11h00) :
Milos Raonic (CAN/n°8) – Janko Tipsarevic (SER) : 4-0
Jack Sock (USA/n°23) – Robin Haase (HOL) : 0-0 (interrompu à 6-3 7-5 3-6 6-7)
Simona Halep (ROU/n°6) – Nao Hibino (JPN) : 0-0
Marco Trungelliti (ARG) – Marin Cilic (CRO/n°10) : 0-0
Carla Suarez Navarro (ESP/n°12) – Katerina Siniakova (RTC) : 0-0
Court n°3 (à partir de 11h00) :
Grigor Dimitrov (BUL) – Viktor Troicki (SER/n°22) : 2-1
Nicole Gibbs (USA) – Heather Watson (GBR) : 1-0 (Interrompu à 7-5 2-6 2-1)
Roberta Vinci (ITA/n°7) – Kateryna Bondarenko (UKR) : 1-1
John Isner (USA/n°15) – John Millman (AUS) : 1-0
Tatjana Maria (ALL) – Jelena Jankovic (SER/n°23) : 0-1
Court n°4 (à partir de 11h00) :
Martin Klizan (SVK) – Taro Daniel (JPN) : 0-0
Annika Beck (ALL) – Maryna Zanevska (UKR) : 0-0
Coco Vandeweghe (USA) – Naomi Broady (GBR) : 0-0
Andrej Martin (SVK) – Daniel Munoz De La Nava (ESP) : 0-0
Court n°5 (à partir de 11h00) :
Roberto Carballes Baena (ESP) – Adam Pavlasek (RTC) : 0-0
Elena Vesnina (RUS) – Madison Brengle (USA) : 0-0
Bethanie Mattek-Sands (USA) – Irina-Camelia Begu (ROU/n°25) : 0-0
Arina Rodionova (AUS) – Ana Konjuh (CRO) : 0-0
Court n°6 (à partir de 11h00) :
Mikhail Kukushkin (KAZ) – Adrian Mannarino (FRA) : 0-0
Karolina Pliskova (RTC/n°17) – Shelby Rogers (USA) : 0-0
Nikoloz Basilashvili (GEO) – Kyle Edmund (GBR) : 0-0
Samantha Stosur (AUS/n°21) – Misaki Doi (JPN) : 2-0
Court n°8 (à partir de 11h00) :
Naomi Osaka (JPN) – Jelena Ostapenko (LAT/n°32) : 0-0
Laslo Djere (SER) – Jordanie Thompson (AUS) : 0-0
Albert Ramos-Vinolas (ESP) – Horacio Zeballos (ARG) : 3-1
Saisai Zheng (CHI) – Dominika Cibulkova (SVK/n°22) : 0-0
Court n°10 (à partir de 11h00) :
Dusan Lajovic (SER) – Denis Kudla (USA) : 0-0
Mirjana Lucic-Baroni (CRO) – Daniela Hantuchova (SVK) : 0-0
Sara Errani (ITA/n°16) – Tsvetana Pironkova (BUL) : 2-1
Pablo Cuevas (URU/n°25) – Tobias Kamke (ALL) : 0-0
Court n°14 (à partir de 11h00) :
Margarita Gasparyan (RUS) – Sloane Stephens (USA/n°19) : 0-0
Dustin Brown (ALL) – Dudi Sela (ISR) : 0-0 (Interrompu à 6-7 6-4 7-6 1-1)
Fernando Verdasco (ESP) – Steve Johnson (USA/n°33) : 2-0
Sam Querrey (USA) – Bjorn Fratangelo (USA) : 0-0
Taylor Townsend (USA) – Amandine Hesse (FRA) : 0-0
Court n°15 (à partir de 11h00) :
Veronica Cepede Royg (PAR) – Sabine Lisicki (ALL) : 0-0
Ivan Dodig (CRO) – Mikhail Youzhny (RUS) : 0-2
Ekaterina Makarova (RUS/n°27) – Varvara Lepchenko (USA) : 0-0
Kurumi Nara (JPN) – Denisa Allertova (RTC) : 0-0
Court n°16 (à partir de 11h00) :
Barbora Strycova (RTC/n°30) – Lucie Hradecka (RTC) : 2-0
Ivo Karlovic (CRO/n°27) – Albert Montanes (ESP) : 0-2
Mathias Bourgue (FRA) – Jordi Samper-Montana (ESP) : 0-0
Qiang Wang (CHI) – Tessah Andrianjafitrimo (FRA) : 0-0
Court n°17 (à partir de 11h00) :
Myrtille Georges (FRA) – Christina McHale (USA) : 0-0
Aliaksandra Sasnovich (BLR) – Cagla Buyukakcay (TUR) : 0-0 (Interrompu à 7-5 6-7 2-1)
Yanina Wickmayer (BEL) – Alexandra Dulgheru (ROU) : 0-0
Johanna Larsson (SUE) – Magda Linette (POL) : 0-0
Hyeon Chung (COR) – Quentin Halys (FRA) : 0-0
Court n°18 (à partir de 11h00) :
Polona Hercog (SLO) – Lourdes Dominguez Lino (ESP) : 0-1
Diego Schwartzman (ARG) – Guido Pella (ARG) : 0-0
Zarina Diyas (KAZ) – Carina Witthoeft (ALL) : 0-0
Shuai Zhang (CHI) – Galina Voskoboeva (KAZ) : 0-0

La précarité, un obstacle pour la préparation des athlètes au JO 2016?

La difficulté pour trouver des fonds est un enjeu qui touche une grande partie des sportifs de haut niveau. Parfois même, ceux qui se trouvent en préparation pour les Jeux olympiques de Rio 2016.

A banner with the Olympic logo for the Rio 2016 Olympic Games seen at the Olympic Tennis Centre of the Olympic Park in Rio de Janeiro, Brazil, on December 11, 2016. AFP PHOTO / YASUYOSHI CHIBA / AFP / YASUYOSHI CHIBA
A banner with the Olympic logo for the Rio 2016 Olympic Games seen at the Olympic Tennis Centre of the Olympic Park in Rio de Janeiro, Brazil, on December 11, 2016. AFP PHOTO / YASUYOSHI CHIBA / AFP / YASUYOSHI CHIBA

 

Footballeurs milliardaires, joueurs du tennis qui gagnent des primes importantes, ça n’est pas l’ histoire de la plus grande partie des athlètes de haut niveau. Contrairement aux idées reçues, leur vie peut être économiquement difficile.

La passion pour le sport ne suffit pas à ces athlètes pour payer leurs dépenses du quotidien. C’est la raison pour la quelle une grande partie d’entre eux suivent un carrière parallèle, en même temps qu’ils s’entrainent , pour survivre.

Astrid Guyart of France (R) competes against Hee Sook Jeon of the Korea during the women's team foil competition for bronze medal at the 2014 World Fencing Championships in Kazan, on July 22, 2014. AFP PHOTO / VASILY MAXIMOV / AFP / VASILY MAXIMOV
Astrid Guyart of France (R) competes against Hee Sook Jeon of the Korea during the women’s team foil competition for bronze medal at the 2014 World Fencing Championships in Kazan, on July 22, 2014. AFP PHOTO / VASILY MAXIMOV / AFP / VASILY MAXIMOV

C’est le cas de l’escrimeur Alex Fava qui dans une interview pour RTL a assuré qu’il savait qu’«en faisant seulement de l’ escrime il ne serait pas millionnaire». En outre, il a parlé de son parcours pour obtenir les moyens nécessaires pour subvenir à ses besoins: «chacun se débrouille comme on peut pour trouver les moyens nécessaires. J’ai vécu pendant longtemps avec une bourse de course grâce a mes études. Puis, j’ ai demandé de l’aide à ma fédération pour que je puisse continuer à faire du sport.»

D’autres athlètes ont été témoins de situation difficile parmi leurs coéquipiers ou concurrents: «J’ai vu certains sportifs qui n’ arrivent pas à payer leur factures à la fin du mois. C’est compliqué d’ être performante dans ces conditions », a affirmé l’ escrimeuse Astrid Guyart au JDD.

 

La loi qui peut aider les athlètes en situation de précarité

Dans le cadre des JO de Rio 2016 et de la candidature de Paris aux JO 2024, le statut du sportif est devenu une situation urgente pour l’Etat. Pour mieux les protéger et sécuriser leur situation juridique et sociale afin qu’ ils puissent se préparer et exercer leur activité sportive sereinement.

Thierry Braillard, le secrétaire d’Etat aux Sports est responsable d’un projet de loi voté à l’Assemblée nationale en avril 2015. Il vise à protéger les sportifs de haut niveau et les professionnels. Ainsi, il veut sécuriser leur situation juridique et sociale de ces athlètes.

Parmi les mesures prises pour aider les sportifs en situation de précarité : la reconnaissance du rôle de sportifs de haut niveau et l’ offre de protection sociale aux athlètes en cas d’accidents sportifs avec un dispositif d’ assurance « accident du travail – maladies professionnelles».

Un pacte qui commence a montrer des résultats

Un «Pacte de Performance», présenté en décembre 2014 par François Hollande, a commencé à montrer des résultats aujourd’hui. Il s’agit d’une dynamique de partenariat entre le monde de l’ entreprise et les sportifs de haut niveau, pour les aider à se préparer aux grandes compétitions et notamment pour Rio 2016. Il a déjà impliqué 80 entreprises et 176 contrats ont été déjà signés.

Plus récemment, la marque de boisson énergétique Powerade a inclu la France dans son projet international d’aide financière pour les athlètes en préparation à Rio 2016. Ce programme olympique et paralympique concerne cinq autres pays: Espagne, Royaume – Uni, Brésil, Mexique et Afrique du Sud. Leur objectif est de financier au moins 80 projets. De même le champion mondiale de natation Mehdy Metella et l‘entreprise immobilière Ana home, ont annoncé leur partenariat pour les JO 2016.

 

Gila Rios Jiménez 

PSG : la patte Blanc

À une semaine du choc contre Chelsea en Ligue des Champions, le Paris-Saint-Germain a prolongé mercredi le contrat de son entraîneur Laurent Blanc jusqu’en 2018. Un signe fort, qui montre la confiance de Nasser el-Khelaïfi pour le Président, dont le club marche sur l’eau en Championnat.

(FILES) This file photo taken on January 19, 2016 shows Paris Saint-Germain's French head coach Laurent Blanc smiling during the French Cup football match Paris Saint-Germain (PSG) vs Toulouse (TFC) on January 19, 2016 at the Parc des Princes stadium in Paris. Paris St-Germain coach Laurent Blanc has extended his contract with the French champions until 2018, the club said in a statement on February 11,
Laurent Blanc a le sourire : son équipe vogue tranquillement vers un nouveau quadruplé national. ©2016 AFP / KENZO TRIBOUILLARD.

Après trois ans, l’accent gardois de Laurent Blanc ne se remarque presque plus dans le club de la capitale. Après avoir fait valser les Kombouaré et autre Ancelotti, le PSG version qatarie semble avoir trouvé son rythme de croisière, avec à la barre l’ancien libéro de l’équipe de France, qui vient de signer pour deux ans de plus. Une première pour Blanc, qui n’a jamais réussi à rester en poste plus de trois ans (de 2007 à 2010 à Bordeaux, puis de 2010 à 2012 à la tête de l’équipe de France). Il faut dire que depuis son arrivée en 2013, tout va pour le mieux à Paris, qui accumule les records de points et de victoires. Dernier en date : celui du plus grand nombre de matches sans défaite (33 matches), ravi à l’équipe de Nantes de la saison 1994-1995. Triple tenant du titre de champion de Ligue 1, les Parisiens s’acheminent tranquillement vers un quatrième sacre qui ne devrait pas leur échapper, si l’on en croit les vingt-quatre points qui les séparent de Monaco, le dauphin.

À une marche de Luis Fernandez

Vainqueur de huit titres nationaux sur neuf possibles, Laurent Blanc est déjà devenu l’entraîneur le plus titré de l’histoire du club, avec deux fois plus de trophées que Luis Fernandez lors de ses deux passages sur le banc parisien (1994-1996 et 2000-2003). S’il va au bout de ses cinq ans de contrat, Blanc battra même le record de matches de ce dernier (244 matches). L’équipe du coach cévenol n’aura pas beaucoup de difficulté à retenter le quadruplé cette année, étant déjà qualifiée pour la finale de la Coupe de la Ligue et pour les quarts de finale de la Coupe de France. Mais un titre manque au palmarès de celui qu’on surnomme toujours le Président : un sacre européen, en Ligue des Champions si possible. Un sacre qui, dans le cœur des supporters parisiens, lui permettrait définitivement de remplacer le grand Luis, vainqueur de la Coupe d’Europe des vainqueurs de Coupes (C2) en 1996. Laurent Blanc reste toutefois le seul entraîneur parisien à avoir emmené son équipe trois fois d’affilée en quarts de finale de la Ligue des Champions.

 

Passer la souris sur les graphiques pour révéler les données.

 

Mais Laurent Blanc n’a pas tout changé à Paris d’un coup de touillette magique : si le PSG impose une telle hégémonie sur le football français, ce n’est pas simplement à cause de son entraîneur et ses bonnes inspirations. Le club de la capitale remercie surtout ses Blaise Matuidi, Marco Verratti, Thiago Silva, Zlatan Ibrahimovic ou encore Angel Di Maria. Mis à part deux ou trois faux espoirs (Javier Pastore, Alex, Edinson Cavani), le recrutement impressionnant de ces trois dernières années a tenu ses promesses. Complices, complémentaires, les Rouge et Bleu font preuve d’une cohésion d’équipe remarquable sur et en dehors du terrain, à tel point que l’on se demande quel rôle peut bien avoir Laurent Blanc auprès de ses joueurs. Peut-être les laisse-t-il simplement s’exprimer, au point de dominer outrageusement le classement des buteurs (Zlatan, 21 buts, et Cavani, 11 buts) et des passeurs (Di Maria, 10 passes, encore Zlatan, 8 passes).

 

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Reste que malgré sa réputation, Zlatan n’est pas éternel et quittera probablement le PSG à la fin de la saison. À 33 ans, le capitaine suédois veut un baroud d’honneur, en forme de victoire de la Ligue des Champions, une compétition qu’il n’a jamais remportée (et dans laquelle, il faut bien le dire, il n’a jamais brillé). La tâche sera ardue pour lui comme pour Laurent Blanc, alors que le PSG recevra Chelsea mardi 16 février, en huitièmes de finale de la C1. Une équipe que l’entraîneur parisien connaît bien puisqu’il l’a déjà affrontée deux fois en deux saisons, et qu’il avait éliminée l’an dernier au bout du suspense (1-1, 2-2). Pour l’instant, Laurent Blanc garde la tête froide, mais il suffirait d’une défaite pour faire vaciller la confiance de sa direction.

 

Paul Verdeau

Tournoi des six nations : le XV de France fait peau neuve pour affronter l’Irlande

Le manager du XV de France Guy Novès a procédé jeudi 11 février à six changements, en vue du match contre l’Irlande du samedi 13 février, à l’occasion du Tournoi des six nations.

France’s wing Teddy Thomas (C, up) and teammates attend a training session in Marcoussis, south of Paris, on February 9, 2016, ahead of the Six Nations international rugby union match between France and Irland. / AFP / FRANCK FIFE
Source: AFP / Franck Fife. L’ailier du XV de France Teddy Thomas et ses coéquipiers s’entrainent à Marcoussis, au sud de Paris, le 9 février 2016, en vue du match contre l’Irlande du Tournoi des six nations.

 

Une semaine après la courte victoire inaugurale face à l’Italie (23-21), l’ailier Teddy Thomas remplacera Hugo Bonneval. Guy Novès a également choisi de titulariser les piliers Jefferson Poirot et Uini Atonio, le deuxième ligne Alexandre Flanquart, le troisième ligne Yacouba Camara et le centre Maxime Mermoz.

Le sélectionneur du XV de France a donc rebattu en partie les cartes. « On n’a pas de XV titulaire et remplaçant. Le terme de remplaçant n’est pas convenable dans le rugby professionnel« , a-t-il estimé en réfutant l’idée de « sanction. Il y a toujours une atmosphère à créer, une petite remise en question mais aussi l’envie de voir évoluer des joueurs qui font partie de ce groupe. »

Deux changements ont été contraints par des aléas en raison de l’absence, pour raisons personnelles, du centre Gaël Fickou et de la blessure du numéro 8 Louis Picamoles. Le premier est donc remplacé par le Toulonnais Maxime Mermoz et le second par Yacouba Camara, installé au poste de flanker, ce qui décale Damien Chouly au centre de la troisième ligne.

Le signe le plus fort est la titularisation de Teddy Thomas (22 ans, 4 sélections), qui s’était blessé face à l’Irlande dans le Tournoi il y a un an et n’était plus réapparu en Bleu depuis. L’ailier du Racing 92 avait brillé pour sa première sélection en novembre 2014 (un triplé face aux Fidji) puis avait été étincelant face à l’Australie en marquant un splendide essai solitaire.

Une chance pour Teddy Thomas

Miné par les pépins physiques ces derniers mois, il a très peu joué cette saison mais obtient tout de même la confiance de l’encadrement. « Teddy a aussi un certain talent« , a souligné Novès. « Il est revenu récemment à la compétition. Il faut aussi grossir notre groupe de talents, donc il a l’opportunité de montrer qu’il est prêt à saisir sa chance.« 

Le sélectionneur a également procédé à quelques ajustements dans le pack en laissant sur le banc les deux piliers titulaires face à l’Italie, Eddy Ben Arous et Rabah Slimani, pour privilégier la puissance de Jefferson Poirot et Uini Atonio. Poirot, qui a fait ses grands débuts en tant que remplaçant face aux Italiens, décroche ainsi une première titularisation. Alexandre Flanquart (26 ans, 18 sélections) débutera en deuxième ligne au détriment de Paul Jedrasiak, pourtant en forme face à l’Italie.

Sur le banc, la seule inclusion notable est celle de Loann Goujon (26 ans, 6 sélections) qui remplace numériquement Louis Picamoles. Pour le reste, Guy Novès a renouvelé sa confiance aux tombeurs de l’Italie, notamment la charnière Sébastien Bézy – Jules Plisson. Le XV de France n’a plus battu le XV du Trèfle, double tenant du titre dans le Tournoi depuis 2011.

Anne-Charlotte Dancourt avec AFP