Logement : 20 millions investis par Paris dans les logements sociaux

La ville de Paris a dévoilé mardi 10 avril le plan « Réparer et embellir » doté de 20 millions d’euros pour la rénovation de logements sociaux. 

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30 000 logements sociaux vont bénéficier de la rénovation des locaux avec le plan « Rénover et embellir » de la mairie de Paris.

« Réparer et embellir ». Telle est la mission de la ville de Paris qui va investir 20 millions d’euros pour améliorer le quotidien des familles en logement social. C’est au coeur du 19e arrondissement de la capitale, au 97/99 avenue Simon Bolivar que la maire de Paris Anne Hidalgo a présenté ce mardi à 16 heures le plan « Réparer et embellir ». Une partie de ce plan avait déjà été présentée en janvier dernier. Cette dotation de plusieurs millions d’euros servira à accélérer la rénovation des parties communes, la réfection des cages d’escaliers, ou encore l’amélioration des espaces extérieurs. 30 000 logements en bénéficieront.

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Depuis son élection à la tête de Paris en avril 2014, Anne Hidalgo a fait du logement une priorité de sa mandature. Le plan concerne prioritairement les immeubles de logements sociaux des quartiers populaires, notamment les « briques rouges » des boulevards des Maréchaux.

Lors de la présentation du plan étaient présents au côté d’Anne Hidalgo : Ian Brossat, adjoint à la maire de Paris en charge du logement, de l’habitat durable et de l’hébergement d’urgence, François Dagnaud, maire du 19e arrondissement et Stéphane Dauphin, Directeur général de Paris Habitat. Cette présentation s’est tenue sur un site emblématique du parc social : le groupe Bolivar-Chaufourniers-Moreau, avenue Simon Bolivar (19e).

 

Noémie Gobron

Un numéro d’écoute pour les professionnels de santé en détresse

Face au malaise et à la détresse d’une partie du personnel de santé, un numéro d’écoute a été mis en place. Huit infirmiers se sont suicidés l’année dernière. 

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Mal-être, épuisement professionnel, souffrance au travail… Face à la détresse d’une partie des professionnels de santé, un numéro d’écoute disponible 7 jours sur 7 et 24h/24. a été mis en place. Crédits : CC

Mal-être, épuisement professionnel, souffrance au travail… Les professionnels de santé sont particulièrement touchés. Face à la détresse de certains, un numéro d’écoute a été mis en place. Le 0.800.800.854 est disponible 7 jours sur 7 et 24h/24. Il doit venir en aide aux professionnels de santé, « sur tout le territoire », détaille l’Ordre national des infirmiers.

Grâce à ce numéro, les soignants seront en contact avec « des psychologues cliniciens formés » et pourront « bénéficier d’un soutien psychologique » immédiat. Ils pourront également se voir proposer un accompagnement de terrain, par une association ou une structure locale. En cas de violence, agression, litige ou pour des questions déontologiques, administratives ou juridiques, le personnel soignant sera orienté vers l’interlocuteur adéquat. Le président du conseil national de l’Ordre des médecins, M. Bouet, a indiqué que le service sera financé par les « cotisations des professionnels« .

« Ce malaise a un coût social »

Ce numéro d’écoute devra permettre de faire face au malaise du personnel soignant, les infirmiers en tête. Dans cette profession, « huit suicides avérés » ont été recensés l’année dernière. Horaires de travail à rallonge, agressivité des patients, charge de travail trop importante… Plus de huit infirmiers sur dix affirment se sentir « très souvent » ou « quelques fois » « émotionnellement vidés par leur travail », d’après une enquête réalisée par l’Ordre des infirmiers. Un quart des personnes interrogées déclare avoir déjà consulté un psychiatre ou un psychologue pour des questions liées à leur travail.

« On voit bien que ce malaise a un coût social, une répercussion sur la santé, sur les erreurs qui peuvent être faites auprès des usagers« , a déclaré Patrick Chamboredon, président de l’Ordre national des infirmiers.

 

Camille Sarazin avec AFP

Volkswagen envisage le licenciement de son PDG

 Le géant allemand de l’automobile Volkswagen a annoncé mardi dans un communiqué envisager des « évolutions dans la gouvernance du groupe » parmi lesquelles un potentiel « changement de PDG ».

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Matthias Müller est à la tête du géant de l’automobile allemand depuis septembre 2015. Sa nomination a fait suite à la révélation du scandale Dieselgate. Crédits photo : Wikipédia commons

Dans un communiqué publié le mardi 10 avril, Volkswagen a expliqué envisager « des évolutions dans la gouvernance du groupe » qui « pourraient inclure un changement de PDG », ce qui engendrerait donc le départ de l’actuel patron, Matthias Müller, à la tête du géant de l’automobile allemand depuis septembre 2015.

Le quotidien économique Handelsblatt évoque de son côté, citant « des sources au sein de l’entreprise », un remplacement de M. Müller par Herbert Diess, déjà directeur de la marque.

Le premier constructeur automobile au monde est confronté à des difficultés, et peine à se remettre du scandale du « Dieselgate », révélé en 2014 et qui l’a contraint à rappeler plusieurs millions de voitures dans le monde afin de les remettre aux normes anti-pollution. Volkswagen a depuis dû faire face à d’autres scandales, comme celui impliquant des pompes à essence déficientes sur certains de ses véhicules.

Axelle Bouschon avec AFP

La mère d’un des deux suspects du meurtre de Mireille Knoll a été mise en examen

L’enquête autour du meurtre de l’octogénaire de confession juive, le 23 mars dernier, se poursuit, avec la mise en examen ce mardi de la mère d’un des deux suspects du crime.

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Zoulikha K, la mère de Yacine M., un des deux meurtriers présumés de Mireille Knoll, a été mise en examen ce mardi pour « destruction de preuve en vue de faire obstacle à la vérité ». Celle-ci est soupçonnée d’avoir lavé le couteau utilisé pour le meurtre de la dame de 85 ans. Placée sous contrôle judiciaire, Zoulikha a l’interdiction de rencontrer les deux fils de la victime.

Mireille Knoll, rescapée du Vel d’Hiv en juillet 1942, avait été retrouvée poignardée à plusieurs reprises et le corps en partie calciné, le 23 mars dernier. Le drame avait ému une partie de la France et suscité l’indignation de la communauté juive. Les deux suspects du crime, Alexandre C, 21 ans, et Yacine M., 28 ans, sont mis en examen depuis le 26 mars pour « homicide volontaire à raison de l’appartenance vraie ou supposée de la victime à une religion et sur personne vulnérable« . Les deux suspects s’accusent mutuellement du crime.

Axelle Bouschon