Mort accidentelle d’une policière à Saint-Denis : son collègue présenté à un juge

L'auteur du coup de feu est présenté à un juge ce mercredi, à Bobigny. Crédit CC

L’auteur du coup de feu est présenté à un juge ce mercredi, à Bobigny. Crédit CC

Le 20 mars dernier, une policière de 25 ans avait été touchée par un tir accidentel à la tête au sein du commissariat de Saint-Denis. La jeune femme avait succombé à ses blessures après trois semaines de coma. L’auteur du coup de feu, un gardien de la paix de 33 ans, est présenté à un juge ce mercredi à Bobigny en vue d’une mise en examen. D’après Le Parisien, le parquet n’a pas demandé son placement en détention provisoire, mais un contrôle judiciaire assorti d’une interdiction d’exercer la profession de policier.

Victor-Isaac Anne

 

Essonne : le maire accusé d’avoir menacé les gens du voyage sera jugé en juin

Après 48 h de garde à vue, le parquet a requis mardi soir le placement sous contrôle judiciaire du maire « Debout la France » de Wissous, Richard Trinquier. Il comparaîtra le 14 juin au tribunal d’Evry.

Gens du voyage
Les gens du voyage se sont installés sur un terrain vague. Crédit CC

A l’origine de l’affaire, l’installation dimanche d’une dizaine de caravanes de gens du voyage sur le parking d’une crèche en construction de Wissous. Furieux, l’édile de la commune, Richard Trinquier, s’était rendu sur place. Alcoolisé, équipé d’un sabre japonais et d’une étoile de shérif, le maire de la commune les aurait menacés, selon une information du Parisien . Dépêchés sur place suite à un appel apeuré des personnes sur place, les policiers ont interpellé Richard Trinquier ainsi qu’un membre de la communauté itinérante, en possession d’une arme de chasse.

Un certain penchant pour les armes

Le maire « Debout la France » est un habitué des controverses impliquant des armes. En 1995, Richard Trinquier avait profité d’un vide juridique encadrant les polices municipales pour armer ses agents de 357 magnums et de fusils à pompe. L’édile s’était par ailleurs octroyé unilatéralement le port d’armes par arrêté municipal, avant d’être désarmé par le Conseil d’Etat en 2004. La même année, il avait équipé sa police de tasers, armes non encore homologuées à l’époque, provoquant l’intervention du préfet.

Le 14 juin prochain, celui que certains de ses administrés surnomment « le shérif » comparaîtra au Tribunal d’Evry accompagné de son épouse. Cette dernière est suspectée d’avoir dissimulé des armes avant l’arrivée de la police à leur domicile.

Victor-Isaac Anne

 

Tolbiac : le président de l’université demande l’intervention des forces de l’ordre

Le président de l’université Panthéon-Sorbonne (Paris-1), Georges Haddad, appelle ce mercredi 11 avril a une intervention des forces de l’ordre sur le site de Tolbiac, occupé depuis fin mars, estimant que « la ligne rouge a été franchie » après des violences.

Tolbiac © LaMeute – Graine
La « ligne rouge a été franchie »

« La gravité des violences constatées dans le centre Pierre-Mendès-France (Tolbiac) ne permet plus d’assurer la sécurité des personnes », selon le président de l’université Panthéon-Sorbonne, Georges Haddad, qui « considère que la ligne rouge a été franchie ». « Dès lors, j’ai demandé au préfet de police son concours pour rétablir le fonctionnement habituel du centre », indique-t-il dans un message envoyé mercredi matin aux étudiants, personnels administratifs et enseignants-chercheurs.

 

Le président avait fait savoir dans une lettre adressée lundi à la préfecture de police qu’à la suite de la « découverte de cocktails Molotov au sein de centre Pierre Mendès-France et des violences qui se sont produites dans la nuit du 6 au 7 avril, la sécurité du centre n’est plus assurée ».

Axelle Bouschon (avec AFP)