Dix anciens patients ont déposé une plainte collective pour exercice illégal de la médecine et escroquerie contre le centre holistique Complexus Care, situé à Pélissanne près d’Aix-en-Provence, a indiqué vendredi 02 juin le parquet de Marseille.
« Mes clients se sentent honteux de ce qu’il s’est passé et ne comprennent pas comment ils ont pu se faire avoir par quelqu’un qui se présentait comme médecin, qui leur prescrivait des traitements lourds sans étude précise de leurs pathologies« , a expliqué à l’AFP Me Maya Lahloul, avocate des plaignants.
Les nutritionnistes et naturopathes du centre Complexus Care, fondé par l’influenceur Hocine Sekkiou, prescrivaient des traitements médicamenteux lourds aux patients sans les rencontrer et prônaient les médecines non-conventionnelles.
Les faits sont passibles de cinq ans de prison et 750 000 euros d’amende. « Cette plainte sera étudiée par le pôle spécialisé Santé publique en vue de la détermination des suites à donner« , a indiqué le parquet de Marseille à l’AFP.
Sergio Rico, gardien du Paris Saint-Germain, s’est gravement blessé ce dimanche 28 mai à cheval. Avant lui, d’autres sportifs ont aussi subi de graves accidents en dehors des terrains.
Se blesser en dehors des terrains peut parfois s’avérer bien plus grave que sur le terrain / Crédit : Pixabay
« Il n’y aura pas de fête samedi. On est tous touchés », a témoigné l’entraineur du Paris Saint-Germain Christophe Galtier. Son gardien Sergio Rico est toujours à l’hôpital, après une grave chute de cheval survenue ce dimanche 28 mai. L’occasion de retracer ces histoires de sportifs gravement accidentés en dehors des terrains.
Sergio Rico (Football)
L’actuel gardien du Paris Saint-Germain est toujours, ce vendredi 2 juin, en soins intensifs à l’hôpital à Séville. Alors qu’il se rendait au pèlerinage d’El Rocio, dans le sud de l’Espagne, le gardien de 29 ans est tombé de son cheval, qui lui a donné des coups de sabot ensuite. Il est grièvement touché à la tête, victime d’un traumatisme crânio-encéphalique.
Ever Banega (Football)
Alors qu’il faisait le plein de sa voiture en marge de son entraînement, le footballeur argentin a oublié de lever le frein à main. La voiture écrase la jambe de celui qui est alors joueur à Valence, passé également – comme Sergio Rico – au FC Séville, et la casse. Résultat : six mois d’absence après une double fracture ouverte au niveau de la cheville.
Jérôme Fernandez (Handball)
Le handballeur français a été contraint de déclarer forfait à l’Euro 2000 à cause d’une douche trop chaude. Alors qu’il se préparait au petit matin, le joueur, qui avait alors 23 ans, ne fait pas attention à la température. Il se brûle au troisième degré, et subit dans la foulée une greffe à la jambe gauche.« Le médecin m’a dit que je ne pourrai plus jamais rejouer », a-t-il indiqué après sa blessure.
Sam Querrey (Tennis)
« Le pire jour de ma vie. » En marge d’un tournoi à Bangkok (Thaïlande) en 2009, le tennisman américain s’assoit sur une table basse pour mieux refaire ses lacets. La table en verre se brise alors, entraînant celui qui est alors 25e mondial dans sa chute. En tombant, Sam Querrey s’ouvre le bras droit sur un morceau de verre. Saignant abondamment, il a été opéré en urgence dans un hôpital de la capitale thaïlandaise.
De la faute de Zak. Le chien du footballeur Darren Barnard a uriné dans la cuisine, et le joueur de Barnsley a glissé sur la flaque. Résultat, une rupture du ligament du genou qui l’a éloignée des terrains pendant cinq mois.
Plus d’une centaine de personnes se sont réunies ce jeudi midi, devant le siège de l’APHP, dans le 4e arrondissement, à quelques pas de l’Hôtel de Ville, avant le mouvement interprofessionnel du jeudi 29 septembre. Après un été compliqué, les manifestants sont plus que critiques envers la gestion de l’hôpital public et comptent bien remettre leurs revendications à l’ordre du jour.
« Nous ne voulons plus d’un gouvernement qui ne fait qu’un constat d’une situation que nous connaissons. Nous voulons une politique offensive ». C’est sur l’estrade installée devant le siège de l’APHP, que Mireille Stivala, secrétaire générale de la CGT Santé et action sociale, prononce ces mots devant la centaine de personnes présentent au rassemblement. Il est environ 13 h 30.
Manifestants, représentants syndicaux et élus se mélangent dans la foule. L’après-midi, Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, et des députés de la Nupes tel comme François Ruffin, Alexis Corbière, Manuel Bompard ou encore Raquel Garrido, font leur apparition. Comme Mathilde Panot, la députée de la 5e circonscription de Seine-Saint-Denis, est apostrophée par un soignant du centre hospitalier de Plaisir. Malgré la musique, on peut l’entendre glisser « S’il vous plaît, ayez un mot pour nous ».
François Ruffin était présent au rassemblement devant le siège de l’APHP. (Keisha MOUGANI)
L’oubli. C’est ce qui est ressenti par certains manifestants et représentants syndicaux. « Il y a des effets d’annonce et la réalité », confie Simon Chiaroni, secrétaire général de la CGT de l’hôpital Bichat. L’établissement doit fusionner avec l’hôpital Beaujon. Un projet qui selon lui mènera « à la baisse de l’offre de soins dans des territoires qui répondent à un besoin de proximité comme les services d’urgence ou de maternité », détaille-t-il.
Dans ce rassemblement, les revendications sont multiples : arrêt des projets de structurations de l’APHP, le maintien des services gériatriques, le financement des promotions professionnelles, entre autres. Mais ce sont surtout les critiques sur la gestion de l’hôpital public qui se sont davantage fait entendre cet après-midi. Blaise Constant Tchamko et Mariama sont soignants et membres du syndicat CGT de l’hôpital Rothschild. Leur établissement a connu également une grande salve de départs, et une fermeture de lits, notamment en service gériatrie. Il accueille des personnes âgées, qui peuvent en général passer dix jours, voire plus, à l’hôpital. À présent, elles sont dispatchées dans les services neurologie, Ssr (soins de suite et de rééducation).
Blaise Constant Tchamko et Mariama (au mileu) entourés de leurs collègues de l’hôpital Rothschild (Keisha MOUGANI)
Ils pointent deux problèmes dans la gestion l’hôpital public : un management plus axé sur le profit et essentiellement un manque de reconnaissance. Ce qui est à l’origine des nombreux problèmes rencontrés dans les services : la fermeture de lits, la mutualisation des services qui résulte au surmenage de certains professionnels, qui préfèrent quitter la profession. « Si tout le monde est là aujourd’hui, c’est surtout parce qu’il y a un manque de reconnaissance, souligne Blaise. On a du mal à recruter, les jeunes préfèrent se tourner vers le semi-privé ou l’intérim. » « Ça leur permet de travailler quand ils veulent. » constate Mariama.
Sur l’estrade, les représentants syndicaux continuent de s’adresser à la foule et de scander des slogans, en espérant se faire entendre de la direction.
Jusqu’à six millions de traitements contre le Covid-19 seront proposés aux pays à faibles et modestes revenus dès la fin de l’année. Le groupe Pfizer a annoncé jeudi 22 septembre qu’il fournirait du Paxlovid à prix coûtant pour les plus pauvres, et à prix réduits pour les plus modestes.
Ce sont 132 pays qui pourront bénéficier de cet accord entre Pfizer et le Fonds mondial. Le 22 septembre, Pfizer a annoncé fournir aux pays pauvres et modestes son traitement anti-covid, le Paxlovid, à prix réduit. La vente sera lancée dès la fin de l’année, en fonction de la demande et des autorisations sanitaires. Les pays les plus pauvres paieront le prix coûtant et une grille tarifaire sera mise en place en fonction des revenus des autres pays.
Dans le cadre de ses efforts destinés à rendre l’accès à ses produits plus équitables, le groupe pharmaceutique a par ailleurs conclu des accords de licence. Ils permettent à 38 laboratoires de fabriquer une version générique et moins coûteuse de ces pilules pour 95 pays. Ces laboratoires se situent en Inde, en Chine, au Brésil, en Serbie ou encore en Corée du Sud.
Un deuxième accord pour aider ces pays
En avril, le laboratoire avait noué un partenariat similaire avec l’Unicef. Il s’est alors engagé à fournir quatre millions de doses à l’agence, chargée ensuite de distribuer les comprimés à 95 pays, principalement en Afrique. Paxlovid est avant tout destiné aux populations à risque. Selon les études cliniques, il permet de réduire de 85% le risque d’hospitalisation.
Dopé par les ventes de son vaccin anti-covid et du Paxlovid, qui devraient atteindre 54 milliards de dollars cette année, Pfizer a vu ses profits bondir récemment. Au deuxième trimestre de 2022, l’entreprise a dégagé un bénéfice net de près de 10 milliards de dollars.