L’écologiste Noël Mamère votera Macron « sans se pincer le nez »

Le député-maire de Bègles Noël Mamère a déclaré ce matin dans un entretien à France Bleu Gironde : « J’irai voter pour Emmanuel Macron, sans me pincer le nez. »

Pour l’écologiste, si Emmanuel Macron est élu, « on peut aller dans la rue, on peut combattre sa politique ». A l’inverse, le député estime que Marine Le Pen représente « le risque d’avoir une démocratie complètement défigurée ». Il appelle à battre le Front National avec un pourcentage de voix important au second tour mais également aux législatives afin d’éviter un mandat instable.

Noël Mamère avait déclaré en janvier qu’il ne se représenterait pas aux élections législatives et quitterait en même temps son mandat de maire.

 

Louise Boutard

Daniel Conh-Bendit appelle la France insoumise à voter Macron

Ce mardi matin sur Europe 1, Daniel Conh-Bendit a demandé aux électeurs de la France Insoumise de mettre leur « haine de côté », afin de défendre « la démocratie et la liberté ». À six jours du second tour, il a sommé les électeurs de Jean-Luc Mélenchon de voter pour Emmanuel Macron. Le soutien du candidat d’En Marche ! a dénoncé la « haine », qui habite « la gauche de la gauche ».

Emmanuel Macron est le candidat garant de la démocratie sur lequel « on peut se rassembler », a déclaré l’ancien euro-député, contrairement à Marine Le Pen qui a « un programme catastrophique pour la France », a-t-il ajouté.

 

Elisa Centis

Le centriste Jean-Louis Borloo met en garde contre le vote blanc

« Vous savez M. Blanc, il n’est pas candidat à l’élection. (…) La vérité c’est que vous devez choisir », a lancé Jean-Louis Borloo ce matin sur France Inter.

Le candidat centriste a exhorté mardi ses « amis du centre et du centre droit », « la droite française » et ses « amis de gauche » à ne pas « hésiter » dimanche à voter pour Emmanuel Macron, le candidat de En Marche !, face à Marine Le Pen, mettant en garde contre le vote blanc.

Celui qui s’est mis en retrait de la vie politique depuis trois ans a annoncé dimanche s’engager « à fond » derrière Emmanuel Macron.

« Je comprends la frustration de ceux qui ont eu d’autres candidats au 1er tour, mais on est à un moment parfaitement grave et historique. C’est la mère des batailles et il faut absolument s’engager », a-t-il déclaré.

Enfin, Jean-Louis Borloo met en garde contre le vote FN, pour le second tour des élections présidentielles, déclarant que « si Mme Le Pen est élue, la droite sera liquidée ».

Lors du premier tour des élections présidentielles, le vote blanc et nul a progressé de 1,92 % des votants à 2,57 %. Une partie de l’abstention militante s’est vraisemblablement retournée vers ce moyen d’expression. Face à Emmanuel Macron et Marine Le Pen, qu’en sera-t-il ? Verdict dimanche.

 

Marie Lecoq

Le PCF derrière Mélenchon pour la présidentielle

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, s’est exprimé en faveur d’un soutien de son parti envers Jean-Luc Mélenchon, en dépit de réserves vis-à-vis du candidat.

Les jours à venir vont être importants pour le Parti Communiste Français, qui doit décider de la ligne à suivre pour la présidentielle de 2017. Samedi 5 novembre aura lieu la conférence annuelle du parti : Pierre Laurent, son secrétaire national, a d’ores et déjà annoncé ce vendredi 4 novembre qu’il profiterait de celle-ci pour apporter son soutien à Jean-Luc Mélenchon.

Ce soutien exprimé à l’ex-candidat du Front de gauche peut surprendre : en février, le PCF regrettait et critiquait la « candidature en solo » de Jean-Luc Mélenchon. Olivier Dartigolles, porte-parole du parti communiste, rappelait ainsi « la nécessité d’une démarche collective et ouverte ».

Mais aujourd’hui les soutiens à Jean-Luc Mélenchon se multiplient dans les rangs du PCF. Parmi eux, le maire de Nanterre, Patrick Jarry, ou le maire-adjoint de Saint-Denis, Stéphane Peu. Dans les sondages, Jean-Luc Mélenchon se voit créditer d’environ 14% des intentions de vote au premier tour de la présidentielle (soit plus que les 11% qu’il avait obtenus en 2012).

Samedi, les instances du PCF devront se prononcer en faveur de ce soutien ou non, l’autre option consistant en une candidature communiste en 2017. Pierre Laurent affirme toutefois que le parti gardera dans tous les cas son « autonomie d’initiative et de parole ».

Fin novembre, les 50.000 adhérents du PCF devront ensuite valider le vote de la conférence nationale.

R.D.