Elections européennes 2024 : comment voter en France ?

Ce dimanche 9 juin 2024, les Français sont appelés à se rendre aux urnes pour les élections européennes. À quelques jours de cette échéance, petit rappel des conditions pour voter à cette élection.

Les élections européennes se tiennent en France ce dimanche 9 juin 2024. Pour ce scrutin, il suffit d’être âgé de 18 ans à la veille du vote, et d’avoir fait son recensement, ce qui inscrit la personne d’office sur les listes électorales. La date limite pour s’inscrire sur les listes électorales était fixée au vendredi 3 mai 2024.

Le vote par procuration

Pour les personnes qui n’ont pas la possibilité de se rendre sur place, elles peuvent toujours faire une demande de procuration, qui est un document qui permet à la personne de son choix de voter à sa place. Depuis 2022, le répertoire électoral est unique, donc il n’est plus nécessaire que la personne soit inscrite dans le même bureau de vote. En revanche, elle doit se rendre dans votre bureau de vote où la personne qui donne sa procuration est inscrite. Il n’y a pas de date limite pour faire la demande, et il n’est pas nécessaire de la justifier.

Les démarches se font en ligne, sur le site maprocuration.gouv.fr, en quatre étapes.

Après avoir déposé la demande, il suffit de se rendre dans une gendarmerie ou un commissariat afin de vérifier son identité. Il est possible de ne pas s’y rendre à condition que son identité numérique soit vérifiée. Pour l’obtenir, il faut avoir la nouvelle version de la carte d’identité, avoir l’application France Identité sur son téléphone et avoir certifier son identité dans une des mairies qui propose ce service.

La possibilité d’imprimer ses propres bulletins de vote

Cette année, 38 listes se présentent pour les élections européennes, mais elles ne peuvent pas toutes imprimer et distribuer leurs bulletins de vote. Les électeurs peuvent donc imprimer eux-mêmes leur bulletin. À condition de suivre des règles précises. Ils peuvent être téléchargés directement sur le site internet des partis.

La préfecture du département de la Moselle a annoncé dans un communiqué, publié le 3 juin, que « seules 21 listes candidates ont fourni, en quantité variable, des bulletins de vote à destination des bureaux de vote ». Il précise qu’il est toujours possible de « remettre directement les bulletins de vote aux maires la veille du scrutin ou aux présidents des bureaux de vote le jour du scrutin ».

Le Parti Pirate, par exemple, ne peut pas financer l’impression dans toutes les régions, et propose sur son site internet une carte qui répertorie les départements qui auront ou non des bulletins de vote ce dimanche 9 juin. Également, le parti Lutte ouvrière propose de télécharger le bulletin, et il sera envoyé par la poste aux adhérents.

Pour pouvoir imprimer le bulletin de vote, les règles sont expliquées en détail sur le site du ministère de l’Intérieur. L’impression doit être réalisée « avec un bulletin imprimé au format A4 en paysage (210 X 297 mm), en recto verso, en conformité avec le modèle produit par les candidats, uniquement sur papier blanc d’un grammage compris entre 70g/m2 et 80g/m2 et avec une encre d’une seule couleur », précise la préfecture de Moselle.

Noémie Julien

Guerre en Ukraine, Gaza, élections européennes…, ce qu’il faut retenir de l’interview d’Emmanuel Macron

Après avoir consacré sa journée à la mémoire du Débarquement, Emmanuel Macron a accordé une interview à TF1 et France 2, ce jeudi 6 juin 2024, en direct de Caen. L’occasion pour le président de la République d’aborder la guerre en Ukraine, Gaza et l’élection européenne.

En direct de l’Abbaye-aux-Hommes à Caen (Calvados), Emmanuel Macron a évoqué des sujets plus actuels dans une interview diffusée sur France 2 et TF1. À trois jours des élections européennes, les oppositions étaient pendues à ses lèvres pour guetter la moindre évocation du scrutin, les poussant jusqu’à saisir l’Arcom, le gendarme de l’audiovisuel.

Interrogé par Anne-Sophie Lapix et Gilles Bouleau, le président de la République a commencé par revenir sur son choix de s’exprimer ce 6 juin 2024, évoquant la commémoration du 80e anniversaire du Débarquement comme justification. Il a d’ailleurs estimé être dans son rôle en parlant « de ce qui se passe en Russie (…), de ce qui se joue avec les élections européennes. »

4 500 soldats ukrainiens seront formés en France

Emmanuel Macron a profité de cet entretien pour justifier l’absence de la Russie par « une rupture en 2022 », avec l’offensive en Ukraine. L’occasion d’invoquer les menaces russes dans l’hexagone qu’il qualifie de « signe de fébrilité de la part de la Russie ».

A lire aussi : Guerre en Ukraine : Poutine provoque les Occidentaux de fournir des armes à des pays tiers

Dans la foulée, le président de la République a réitéré son soutien à l’entrée de l’Ukraine à l’Union européenne. Il a annoncé une « nouvelle coopération » avec Volodymyr Zelensky, président Ukrainien promettant l’envoie d’avions Mirage 2000-5 accompagné d’un « programme de formation des pilotes » et de la formation de « 4 500 soldats ukrainiens » en France.

Benjamin Netanyahou : « un interlocuteur pleinement légitime »

Une semaine après l’interview sur LCI de Benjamin Netanyahou, chef de gouvernement hébreux, qui avait provoqué de vives réactions après qu’un mandat d’arrêt ait été demandé à son encontre par le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Emmanuel Macron y a réagit. Il a affirmé que le Premier ministre israëlien restait « un interlocuteur pleinement légitime » à ses yeux.

Il en a profité pour réitérer ses demandes de « cessez-le-feu » immédiat et au « respect du droit humanitaire » rappelant la nécessité de la « libération des otages ». Toutefois, au sujet de la reconnaissance d’un État palestinien, pas de changement. Le président français juge toujours que cela « n’est pas raisonnable de le faire maintenant » affirmant que « l’Autorité palestinienne doit passer par des réformes ».

Ne fermant pas complètement la porte à la reconnaissance d’un État Palestinien, il a précisé que la France le reconnaîtra « quand cela sera un élément d’un ensemble complet qui permet la paix et la sécurité de tous dans la région ».

L’importance d’aller voter dimanche

Revenant sur l’importance des élections européennes, Emmanuel Macron a appelé les français à aller voter ce dimanche 9 juin pour ne pas laisser « l’avenir du continent et de notre pays à d’autres ». Il faisait référence notamment au vote des électeurs britanniques, peu à se déplacer lors du vote sur le Brexit.

Les sondages annoncent la majorité présidentielle doublée par le Rassemblement national sur le scrutin des européennes. Emmanuel Macron a alerté sur le risque que l’extrême droite obtienne une grande part des sièges au Parlement européen et devienne « une minorité de blocage en Europe ». Cela n’a pas manqué de faire réagir Anne-Sophie Lapix. La journaliste a questionné le président de la République sur sa volonté initiale de limiter la montée de l’extrême droite, alors que le Rassemblement national ne cesse de monter en force ces dernières années dans les différents scrutins et sondages d’opinions.

Emmanuel Macron n’a pas souhaité réagir à la question sur les conséquences qu’il tirerait d’un résultat défavorable de son camp affirmant qu’il aimait bien « faire les choses dans le bon ordre ».

Inès Sauvaget

Au lendemain du D-Day, les commémorations se poursuivent : « Ils ont transmis la flamme de la liberté qui continue encore à briller aujourd’hui », Joe Biden termine son discours en l’honneur du sacrifice des Rangers morts pour la liberté

Au lendemain du 80ème anniversaire du Débarquement en Normandie, où les cérémonies se poursuivent après le D-Day. Live animé par Alexandre Simoes. Direct terminé 

17h28 : Volodymyr Zelensky se félicite sur X de trouver des moyens pour voir l’économie ukrainienne « se développer et de croître, en s’adaptant aux nouvelles circonstances ». Juste avant sa rencontre avec Emmanuel Macron, le président ukrainien a rencontré des dirigeants français des différentes secteurs. Il exprime sa « reconnaissance envers les entreprises françaises qui non seulement continuent à opérer en Ukraine et à payer des impôts, mais qui développent également leurs activités et réalisent dès maintenant de nouveaux investissements. »

16h54 : « Ils ont transmis la flamme de la liberté qui continue  encore à briller aujourd’hui. Nous devons écouter leurs voix et nous devons promettre solennellement  de jamais abandonner ces soldats. Que Dieu les protège et bénisse l’Amérique ». Le chef d’Etat américain termine son discours par ses mots.

16h53 : « Est-ce que quelqu’un croit que ces Rangers hésiteraient à se battre en Europe aujourd’hui ? Est-ce que l’on croit que les Américains ont tiré des leçons aujourd’hui ? », a interrogé Joe Biden, qui déplore qu’« aucun d’entre eux n’est encore en vie. On peut imaginer aujourd’hui que les Américains feraient la même chose (…) L’Histoire nous montre que les Américains ordinaires peuvent faire des choses extraordinaires » , a-t-il continué, avant de conclure : « Grâce à eux, notre démocratie se poursuit. »

16h51 : Joe Biden fait un parallèle avec le D-Day, et ce qui se passe en ce moment avec le conflit Ukraino-russe. « Tous les soldats, les marines ont débarqué sur cette plage pour lutter contre un dictateur et défendre la démocratie. Est-ce quelqu’un pense que les Américains de cette époque ne se serait pas rebeller contre Poutine aujourd’hui et défendre le monde.« martèle-t-il

16h49 : Joe Biden rappelle le courage de ces soldats, en mentionnant le nom du vétéran John, 18 ans au moment de l’assaut.

16h46 : « Malgré les essaims de balle qui pleuvaient sur eux, ces Rangers ont avancé vaillamment, jusqu’à monter sur cette colline. Je me dis, mon Dieu, comment ils en sont arrivés, quelles volontés les ont poussé à braver ces menaces » poursuit Joe Biden.

16h43« Le moment arrivé, le 6 juin 1944, 225 rangers américains sont arrivés en bateaux, ballotté par le vent et les vagues. » Joe Biden commence son discours.

16h33 : Qu’ont-ils vécu les Rangers le 6 juin 1944 à la Pointe du Hoc ? Ce jour-là, pas moins de 135, des 225 Rangers, sont morts en prenant d’assaut cette falaise. La réussite de l’opération a permis aux alliées de prendre un ascendant décisif sur les Allemands. Par ailleurs, cet assaut est souvent considéré comme le plus spectaculaire du D-Day. Elle conserve une place particulièrement sensible dans la mémoire américaine.

16h25 : Antony Blinken, le Secrétaire d’Etat , ainsi que Lloyd Austin, Secrétaire à la Défense,  sont aussi présents. Ils saluent bon nombre de vétéran avant le discours qui rendra hommage aux Rangers américains.

16h20 : L’hélicoptère du président se pose.

16h13 : Joe Biden rappelle que « la démocratie commence avec chacun de nous » (extrait du discours du président américain à Pointe du Hoc)

16h07 : Joe Biden rappelle sur X le courage « des milliers de militaires américains et alliés se sont courageusement battus – dont beaucoup ont fait le sacrifice ultime – pour défendre les générations futures contre la propagation de la tyrannie et du mal ». Son discours va avoir lieu dans quelques minutes.

15h59 : L’hélicoptère du président américain a été aperçu aux abords de la Pointe du Hoc. Joe Biden ne devrait plus tarder. Joe Biden va rendre hommage à 225 « Rangers ». Des soldats américains qui ont pris d’assaut la Pointe du Hoc le 6 juin 1944 dans l’après-midi.

15h50 : Joe Biden est attendu aux alentours de 16h à la Pointe du Hoc. Il y prononcera un discours « sur l’importance de défendre la liberté et la démocratie ».

15h28 : Volodymyr Zelensky a publié un message sur X pour revenir sur son discours de ce matin à l’Assemblée nationale. « Hier, nous avons rendu hommage aux vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale qui ont défendu l’Europe. Aujourd’hui, nous devons la défendre face au régime russe, qui ne reconnaît pas les frontières » déclare-t-il.

15h12 : Emmanuel Macron quitte La Cité de la mer de Cherbourg.

15h03 : Emmanuel Macron continue de saluer les invités. Le président prend le temps d’échanger quelques mots avec chacun pendant que la fanfare joue la musique du Jour le plus long.

15h00 : Pendant qu’Emmanuel Macron est à Cherbourg, Volodymyr Zelensky est actuellement au Quai d’Orsay. Stéphane Séjourné, Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de France, l’a accueilli à la sorti de son véhicule.

14h25 : De manière solennelle, Emmanuel Macron échange en ce moment quelques mots avec les vétérans, dont l’un d’eux, fête aujourd’hui ses 101 ans. Un « Happy Birthday » a été chanté par toute la foule.

14h19 : Le président français, a procédé à un dépôt de gerbe au côté de Paul Leterrier, 102 ans, dernier survivant des fusiliers marins de la France Libre ayant participé à la bataille de Bir Hakeim. Pour rappel, Cherbourg a été libéré le 26 juin 1944.

14h09 : Emmanuel Macron vient d’arriver à La Cité de la Mer à Cherbourg. Le président y tiendra bientôt un discours sur les militaires morts aux combats après l’hommage aux drapeaux et un dépôt de gerbe. Pour l’instant, le chef d’État français passe en revue les troupes, sous forme d’empoignade, avant la Marseillaise.

13h50 : Du côté de Joe Biden, le président doit se rendre en Normandie à La Pointe du Hoc pour 16h. Il y prononcera un discours sur les lieux de cette grande bataille de l’armée américaine lors de la Seconde Guerre mondiale.

13h40 : Le président Emmanuel Macron est attendu à Cherbourg-en-Cotentin à 14h pour présider sa dernière cérémonie de la journée. Il célébrera le rôle majeur du port dans la Libération. Ce sera la dernière étape normande de son parcours mémoriel.

13h32 : Le groupe d’armement franco-allemand KNDS, qui fabrique notamment les canons Caesar, a officialisé vendredi à Paris la création d’une filiale en Ukraine, en présence du président ukrainien Volodymyr Zelensky.

13h30 : Joe Biden et Volodymyr Zelensky se sont enfin entretenus à Paris. Le chef d’Etat américain a annoncé une aide de 225 millions de dollars à Kiev, pour lutter contre les Russes. « Les États-Unis seront à vos côtés », a déclaré le président américain à Volodymyr Zelensky après que tous deux aient assisté jeudi aux commémorations hautement symboliques du jour J dans le nord de la France.

13h10 : Plusieurs heures après son discours au sein de la chambre basse, le président Volodymyr Zelensky a souhaité écrire un message envers le Parlement français sur X. Il déclare : « Je remercie le Parlement français et le peuple français pour leur soutien à l’Ukraine » tout en ajoutant « qu’il est essentiel de mettre en œuvre l’initiative française visant à établir un nouveau régime de sanctions de l’UE pour lutter contre la désinformation et la déstabilisation russes en Europe ». Le président aussi appuie sur le fait d’accélérer le processus d’intégration de l’Ukraine dans l’UE.

12h50 : Présent à l’Assemblée nationale, lors du discours de Volodymyr Zelensky, le Secrétaire nationale du Parti communiste français, Fabien Roussel, accuse le chef d’Etat ukrainien de vouloir « rentrer dans une Troisième guerre mondiale » et de « revivre le D-Day ». Il a ajouté : « Je vois mon pays s’enfoncer dans la guerre. Nous n’en voulons pas », en affirmant toutefois « soutenir la résistance ukrainienne ».

12h00 : Réaction du Kremlin en pleine journée de cérémonies. La Russie accuse le président français d’attiser les tensions entre l’Europe et le Russie. Le porte parole du Kremlin, Dmitri Peskov, affirme que la France « est prête à participer directement au conflit, en vu de la promesse de livraison des Mirage 2000 accordé à l’Ukraine.

11h49 : Le président Volodymyr Zelensky devrait rencontrer dans peu de temps le président Joe Biden. Si l’agenda est respecté, le président américain attend actuellement Volodymyr Zelensky à Paris. La recontre devrait vraisemblablement  avoir lieu à Hôtel Intercontinental.

11h46 : Le bain de foule continue pour le président. Il est accompagné de l’ancienne Première ministre, Elisabeth Borne.

11h21 : Emmanuel Macron prend un bain de foule après son discours. Le président essaye de prendre un maximum de photo avec les personnes présentes en cette journée de cérémonie.

11h05 : Emmanuel Macron : « Ce jour-là, à Bayeux, n’était écrit mais par la volonté d’un homme et l’intuition d’un peuple tout c’est réinstallé. Nous sommes toutes et tous, les citoyens d’une nation millénaire forte. »

11h06 : Fin du discours du président de la République. Des élèves des écoles primaires de la ville s’avance pour entonner la Marseillaise avec Emmanuel Macron. La Garde républicaine a ensuite interprété des chansons d’époque.

11h02 : Emmanuel Macron : « La France reparaît alors universelle et fière. La France renaît par la force de l’état. »

11h01 : Emmanuel Macron : « A Bayeux, la France s’affirme. Le général reçoit une onction populaire. »

11h00 : « Ici, sur cette place de la Bayeux, la voix du général de Gaulle retentit », a-t-il déclaré. « La voix du général pendant ces années s’était imposée au milieu de nombreux obstacles », a poursuivi le chef de l’État.

10h51 : Le chef de l’Etat s’avance pour prononcer son discours. « Ici sur cette place de Bayeux, dans l’après-midi du 14 juin, la voix du général De Gaulle salua la foule » commence-t-il à entonner, quelques minutes après avoir entendu le discours du général, lu par le comédien.

10h53 : De Le comédien Michel Fau a lu le discours du général De Gaulle prononcé à son arrivée à Bayeux, le 14 juin 1944.  « Nous combattrons pour la France avec passion, mais aussi avec raison », avait-il déclaré ce jour-là. « Je vous promets que nous continuerons la guerre jusqu’à ce que la souveraineté de chaque pouce du territoire français soit rétablie. Personne ne nous empêchera de la faire. » Et de promettre : « La victoire que nous remporterons sera la victoire de la liberté ».

10h35 :  Yaël Braun-Pivet termine le discours par quelques mots : « Nous comptons sur vous comme vous pouvez compter sur nous« , dit-elle,  en suspendant la séance parlementaire.

10h35 : « D’ici une semaine, aura lieu notre D-Day. » Volodymyr Zelensky évoque le sommet de paix pour l’Ukraine, organisé en Suisse mi-juin. Il remercie, encore une fois, la France d’y prendre part.

10h34 : Alors que le président ukrainien poursuit son discours à l’Assemblée national, la cérémonie à Bayeux s’ouvre, présidé par Emmanuel Macron. Elle s’est ouverte par la lecture d’un extrait de « La promesse de l’aube », ouvrage de Romain Gary, par un lycéen. Elle s’est poursuivie par une interprétation de « Mon pays et Paris », de Joséphine Baker, par la cantatrice Miss Liberty.

10h33 : « Il faut plus pour vaincre le mal. » Précisant qu’il n’exprime « aucun reproche », le président Zelensky conclut, cette fois, en affirmant que « il faut plus » que ce qui a déjà été fait « pour vaincre le mal ».

10h19 : « Poutine ne peut pas gagner cette bataille. Nous avons pas le droit de perdre. Il n’y a aucune ligne pour le mal, tout comme il y a 80 ans. Si quelqu’un essaie de dessiner des lignes de partage, ce ne sera qu’une pause avant une nouvelle guerre. Comme Hitler a franchi dans les années 1930 ligne après ligne, Poutine fera de même. » poursuit le président.

10h18 : « Il fait du chantage au monde entier pour que le monde ait peur de lui », déplore le président ukrainien, en référence à Vladimir Poutine.

10h14 : Volodymyr Zelensky, fait le parallèle avec le victoire contre le nazisme, et les combats qui ont lieu aujourd’hui en Ukraine. « Sans cette victoire triomphante, l’Europe n’aurait pas récupéré son humanité, sans ces batailles, il n’y aurait pas de liberté en Europe, nous nous souvenons tous de ce que signifie le nazisme, une source de mort pour toutes les Nations du monde », dit-il.

10h11 : Selon LCP, environs 200 députés sont présents pour ce discours. L’ensemble des élus ont ovationné le président en se levant unanimement.

10h10 : « Je vous remercie de me donner l’opportunité de prendre la parole » Volodymyr Zelensky prend le micro devant l’hémicycle de l’Assemblée nationale.

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10h06 : La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, commence son discours en présence du président ukrainien. « La France et l’Assemblée nationale sont à vos côtés. L’avenir démocratique se joue sur votre sol. Jamais nous ne cesserons de soutenir votre cause » commence par asséner la présidente, Yaël Braun-Pivet

10h00 : Point d’actualité en ce lendemain du 80eme anniversaire du Débarquement. Le président de la République, Emmanuel Macron doit se rendre à Bayeux (Calvados) pour y prononcer un discours, au même endroit où le générale de Gaulle prit la parole le 14 juin 1944, quelques semaines après le Débarquement. Le président Joe Biden, se rendra, quant à lui, à la Pointe du Hoc, en Normandie. Enfin, Volodymyr Zelensky, est actuellement à l’Assemblée nationale, pour y donner un discours Suivez avec nous la journée des trois chefs d’États.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le commando Kieffer, l’ancien grand oublié des commémorations

À l’occasion des 80 ans du Débarquement en Normandie, les vétérans ayant pris part à l’opération Overlord, sont célébrés. Cette année, malheureusement, pas un seul membre du commando Kieffer. Le dernier survivant, Léon Gauthier s’est éteint l’année dernière. Mais leur mise en avant lors de ces commémorations n’a pas toujours été la norme.

Il est 7h32, le 6 juin 1944. La première phase de l’opération Overlord, pensée par Dwight D. Eisenhower, rassemble plus de 156 000 soldats, parmi eux, 177 Français. Ce sont les membres du commando Kieffer, du 1er bataillon de fusiliers marins commandos, porté par leur commandant : Philippe Kieffer. Les Anglais ont laissé le privilège aux Français d’être les premiers à débarquer sur les plages normandes.

Aujourd’hui, les membres du commando Kieffer sont connus et reconnus par tous comme des soldats ayant joué un rôle dans la libération de la France. Certains se sont d’ailleurs engagé auprès des alliés suite à l’appel du Général Charles de Gaulle, le 18 juin 1940. Une fois la France libre, ils n’ont pas eu de reconnaissance.

Le Débarquement, ce « n’est pas une affaire française »

Le Général Charles de Gaulle refuse de les décorer pour avoir pris part au Débarquement. Selon lui, ce « n’est pas une affaire française ». Et ils ne correspondent pas à l’image du résistant, ce maquisard, cet homme qui a agi dans l’ombre pour libérer la France de l’occupation nazie. La raison d’un tel revers de la part du Général ? Il n’a pas été mis au courant de cette opération. Winston Churchill, premier ministre anglais, ne le mettra dans la confidence seulement quelques jours avant le Débarquement en Normandie. Les Alliés ont donc délibérément mis de côté le Général Charles de Gaulle, un affront qu’il ne pardonne pas.

Le commando Kieffer a combattu sous les couleurs anglaises, aux côtés des Alliés

Ces membres du commando n’ont pas tous eu la chance de Phillipe Kieffer, leur commandant, qui a été fait chevalier de la Légion d’honneur le 29 mai 1945. Par exemple, le plus jeune membre du commando Kieffer, René Rossey a reçu sa médaille militaire en 2003 et il est fait chevalier de la légion d’honneur en 2004. Léon Gauthier, le dernier survivant français du commando, décédé l’année dernière, a été fait grand officier de la légion d’honneur par décret le 31 décembre 2020. Son petit-fils, le réalisateur Cédric Condom, estime au micro de France Inter que son grand-père regrette que la plupart de ses anciens camarades soient morts sans avoir reçu de décoration, simplement parce qu’ils ont combattus sous les couleurs anglaises et non pas françaises.

« D-Day » 1964 : le Général Charles de Gaulle le grand absent

Au-delà de l’absence de décoration, telle que la médaille militaire ou la légion d’honneur, le Général Charles de Gaulle a ignoré les membres du commando Kieffer lors de sa venue dans la ville de Bayeux, le 14 juin 1944. Cela se poursuit également après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Lors du vingtième anniversaire du Débarquement, le Général se fait remarquer comme le grand absent de cette commémoration. Il préféra se rendre à la commémoration du Débarquement provençale, le 15 août 1964. Lors de cette opération, davantage de soldats français ont été mobilisés.

Les commémorations du Débarquement ont évoluées depuis 1945

Mais le « D-Day » n’a pas toujours connu les célébrations comme celles d’aujourd’hui. Il a été commémoré avant même la fin de la Seconde Guerre mondiale, dès 1945. Il faudra attendre 1954 pour que le Président de la République René Coty y participe, c’est alors la première fois que le chef de l’État s’y rend. En 1964, or l’absence du Général Charles de Gaulle, c’est la première fois que la commémoration est retransmise à la télévision. Avant 1984, ces commémorations étaient réservées aux militaires et aux élus locaux de Normandie. C’est le Président François Mitterrand qui rend la cérémonie mondiale, il convie plusieurs chefs d’États. Et c’est en 2004 que pour la première fois l’Allemagne sera invitée à participer à ces célébrations.

Noémie Julien