Au Printemps Haussmann, grande première pour la seconde main

Le dernier étage du Printemps Haussmann, 1300 m2 dédiés à la seconde main.

Plus écologique, plus économique, mais pas moins branché, le vintage a conquis nos dressings et nos fils d’actualité Instagram. Aujourd’hui, 1300 m2 d’un grand magasin parisien, le Printemps Haussmann, lui sont dédiés. On y trouve un public amateur de belles pièces à prix cassés … mais pas données ! Découvrons ensemble cette friperie de luxe, sobrement appelée “7ème Ciel”.

Première matinée d’ouverture au public pour le nouvel étage du Printemps Haussmann (Paris 9ème), entièrement dédié à la mode de seconde main. Après plusieurs mois de travaux, on peut enfin découvrir les 1300 m2 du projet “7ème ciel”. Situé en haut du bâtiment, cet ancien auditorium a été réaménagé en deux pièces : une grande friperie de luxe, le “Pont d’Argent”, ainsi qu’un espace accueillant une dizaine de stands de marques éco-responsables (la “Coupole Binet »). Prix d’entrée de gamme au « Pont d’Argent » : 250 euros pour un accessoire.

“Ce ne sont que des pièces “coup de coeur””

Entre midi et deux, les premiers clients affluent déjà. Parmi eux, Zineb Drissi, cadre bancaire et déjà adepte de la seconde main, a profité de sa pause déjeuner pour découvrir ce nouvel espace. Une fourrure Chloé sur les épaules, elle semble conquise par le concept … mais repartira les mains vides : “si j’avais 800 euros, je la prendrais”, explique-t-elle. 

Et on la comprend ! Le “7ème Ciel” n’est pas une friperie classique où vous dénicherez un sweat-shirt des Lakers à cinq euros, une jupe en cuir à dix ou une salopette en velours à vingt euros. Le standing du Printemps oblige, le luxe s’allie ici avec l’économie circulaire. Sac Fendi à 580 euros, veste Yves Saint Laurent à 750 euros : “vous ne trouverez que des pièces coups de coeur”, justifie une vendeuse auprès de Zineb Drissi. 

En effet, chaque pièce vendue – “exposée” a-t-on envie d’écrire – au “Pont d’Argent” a été triée sur le volet. Parmi les élus, on trouve par exemple un sac Gucci de 1984 à 590 euros. Une pièce de collection d’après l’un des sélectionneurs, qui en extirpe même un mini-catalogue d’époque. 

Malgré un panier moyen élevé, le client – et la planète – restent gagnants : des prix deux à trois fois moins cher que le neuf, et un impact écologique réduit. Un argument de taille lorsque l’on sait que l’industrie de la mode est la deuxième plus polluante, après celle du pétrole. 

Coup de projecteur sur la mode responsable 

Si les passages en caisse se font rare sous le “Pont d’Argent”, à la « Coupole Binet », plus chaleureuse et plus intimiste, les clients semblent plus facilement tentés. Et pour cause : ici, on trouve des corners de marques exclusivement de seconde main, aux prix nécessairement plus doux. Exemple chez Bonâge, marque pour enfants : on y trouve un blazer Bonpoint à 28 euros, une cape métallisée Petit Bateau à 20 euros.

Ce sont les prix que je retrouve sur Vinted” confirme la maman d’une petite fille de 5 ans, séduite par le 7 ème Ciel. Cette récente experte de la slow fashion (la “mode lente”, par opposition à la surconsommation) a découvert les applications de seconde main pendant le confinement. Elle se réjouit de voir aujourd’hui ses articles coups de cœur se matérialiser sur des portants. “Je trouve plus facilement ce que je cherche, et je peux attester par moi-même de la qualité”. Plus de risque, en effet, d’être dupé par un “Très bon état” un peu idéaliste, les clients peuvent tâter, lisser, soupeser à souhait avant d’acheter.

Et ce au plus grand bonheur de jeunes marques de seconde main, jusqu’alors exclusivement sur internet ou dans des boutiques éphémères. Sophie Actis, la fondatrice de Bonâge, a déjà réalisé plus de dix ventes depuis ce matin. “Et j’aurais pu en faire plus si je n’avais pas à courir en réserve toutes les deux minutes !” lance-t-elle, presque essoufflée. “C’est un véritable lieu de prestige, un atout pour ma communication” ajoute-elle en balayant la pièce de la main, des étoiles dans les yeux. Face au succès, la fondatrice prévoit de recruter au moins une personne à temps plein. 

Eléana Bonnasse

La France, dommage collatéral du « sous-marin gate » australien

La France essuie depuis une semaine un véritable camouflet diplomatique, de la part des Etats-Unis, de l’Australie et du Royaume-Uni. Retour sur la crise des sous-marins australiens.

C’est le septième jour d’un imbroglio diplomatique sans précédent au XXIe siècle. Pour certains experts, le dernier en date remonterait à la crise du Canal de Suez en 1956. Avec pour enjeux, encore une fois, la puissance diplomatique de la France.

Jeudi dernier, la nouvelle provoque un séisme sur la scène politique et diplomatique internationale. Ce sont douze sous-marins et 56 milliards perdus pour l’Hexagone, au profit de l’AUKUS, le nouvel accord stratégique entre l’Australie, les Etats-Unis et le Royaume-Unis. Un  « coup dans le dos » d’après le Ministre des Affaires Etrangères Jean-Yves Le Drian, dont les services français paraissent tout juste découvrir l’existence des tractations.

Alors que les présidents de France et des Etats Unis Emmanuel Macron et Joe Biden s’entretiennent ce mercredi 22 septembre, explications sur la « crise des sous-marins ».

Pourquoi est-ce vécu comme un « coup dans le dos » par la France?

La nouvelle fait l’effet d’une bombe. L’Australie rompt le 15 septembre, apparemment sans préavis, le « contrat du siècle » signé en 2019 avec la France, au profit de sous-marins nucléaires fournis par les Etats-Unis. Une « décision unilatérale, brutale, imprévisible » qui « ressemble beaucoup à ce que faisait M. Trump », selon Jean-Yves Le Drian sur France Info. Mais surtout, la diplomatie française semble découvrir « brutalement » la perte du contrat et l’existence de l’AUKUS « par une déclaration du Président Biden », toujours d’après le ministre.

Selon Alexis Pichard, spécialiste des Etats-Unis et enseignant-chercheur à l’Université de Nanterre, ce « coup dans le dos » est révélateur des ressemblances entre Biden et Donald Trump, malgré le ton conflictuel entre les deux candidats lors de la campagne présidentielle de 2020. « La seule chose qui a changé dans la politique étrangère entre ces deux présidents, c’est l’emballage », analyse l’universitaire, qui poursuit : « La tonalité est moins virulente, le côté humain davantage mis en avant avec Biden. Mais le fond reste le même : la mise en avant des intérêts américains et la guerre commerciale, notamment avec la Chine, » au détriment des puissances moyennes, comme la France.

Est-il possible que la France n’ait pas été au courant des tractations de l’AUKUS ?

« Compliqué à dire », pour Alexis Pichard. « Certaines informations avaient fuité dans les médias australiens il y a quelques temps ». Malgré l’indignation de Jean-Yves Le Drian, « la trahison du siècle » aurait pourtant commencé il y a dix-huit mois, dans l’hémisphère sud. En mars 2020, le Premier Ministre australien Scott Morrison aurait secrètement lancé l’idée d’une alternative au projet français, en privilégiant le marché américain. L’objectif: être davantage dissuasifs auprès de la Chine, de plus en plus agressive dans le Pacifique.

Pour se défendre, « l’Australie a tout intérêt à avoir de bonnes relations avec les Etats-Unis, grande puissance internationale, plutôt que la France » décrypte Alexis Pichard. « Et pour les Etats-Unis, c’est une manière de cadenasser la Chine dans les eaux territoriales. » Un an plus tard, le premier ministre britannique, Boris Johnson, est recruté. Une occasion pour le Royaume-Uni de se ménager une ouverture stratégique dans la zone Indopacifique, suite au Brexit et au rafraîchissement des relations avec l’Europe. L’AUKUS est finalement discuté discrètement entre Boris Johnson, Joe Biden et Scott Morrisson, en marge du sommet du G7 de juin dernier en Cornouailles.

Comment est jugée la réaction de la France par les Etats-Unis ?

« Rupture de confiance entre alliés », « Crise grave » : Pourtant habituellement réputé sur la réserve, Jean Yves Le Drian s’éloigne drastiquement depuis une semaine des codes diplomatiques. Retrait des ambassadeurs français à Washington et Canberra, annulation d’un gala dans la capitale américaine… « La France ne peut faire autrement que montrer une forte intransigeance diplomatique », explique Alexis Pichard, « Elle n’a pas d’autres moyens de pression, elle reste dépendante des Etats Unis, notamment à travers l’OTAN »

Mais les américains ne se sont pas émus des mots du chef de la diplomatie française : aucune réaction publique du Président Joe Biden, et seule la chaîne américaine MSNBC a consacré un certain temps d’antenne à la crise. «Et durant l’appel prévu ce mercredi entre Biden et Macron, on imagine mal le Président français montrer les muscles : Il n’y a rien à montrer, » assène Alexis Pichard. Pour certains observateurs américains, l’Hexagone est même vu « comme un enfant faisant son caprice, et qui reviendra de toute façon dans le droit chemin. »

A LIRE AUSSI – Aukus: Pour l’Australie, la dissuasion vaut bien une brouille avec la France 

La France est-elle isolée sur ce nouvel échiquier international ?

Après ce camouflet diplomatique, la France doit se positionner dans le nouvel ordre géopolitique défini par l’AUKUS. Alexis Pichard le rappelle : elle reste à la tête de l’Union Européenne, dont elle prend la présidence en janvier 2022. « Elle est aussi présente dans plusieurs endroits stratégiques du monde, notamment par ces DOM-TOM », détaille l’universitaire. Ce lundi, en marge de l’Assemblée générale annuelle de l’ONU, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell ainsi que les ministres des affaires étrangères européens, ont exprimé leur solidarité envers la France. Pour eux, l’AUKUS affecte toute l’Union Européenne « par ses implications stratégiques. » Mais si elle garde une certaine puissance, l’aura diplomatique française aurait fortement diminué. « La France est maintenant partenaire des relations internationales, elle n’est plus actrice», conclut Alexis Pichard.

Charlotte de Frémont

À l’Atlético, « Grizou » n’est toujours pas dans le coup

Transféré sur le fil d’un mercato rocambolesque, Antoine Griezmann peine à retrouver ses marques après trois rencontres à l’Atlético de Madrid qui l’a révélé aux yeux de l’Europe. Décryptage.

Sorti tête basse à l’heure de jeu du match étriqué face à Getafe de ce mardi soir (victoire 2-1), Antoine Griezmann a encore peiné à marquer les esprits et les supporters pour son retour du côté du Wanda Metropolitano Stadium. Couvé par son entraîneur dont il est très proche, Diego Simeone, Griezmann est toujours « dans un processus d’adaptation » selon son technicien.

« Le plus dur est qu’il revient dans un Atlético entre deux eaux » pour Anne-Elise Carreau, journaliste à Ultimo Diez et RMC Sport, spécialiste du football espagnol. Même si certains joueurs sont toujours là (Oblak, Gimenez, Koke), « l’Atlético est différent de celui qu’il a quitté » ajoute-t-elle. En effet, le Français a évolué entre 2018 et 2021 du côté du FC Barcelone et « l’Atléti » a bien changé entre temps. Habitués à un style de jeu en contre, très porté sur la défense, les Colchoneros ont su se réinventer avec un style plus porté sur l’offensive qui leur a permis de glaner le titre de champion d’Espagne la saison dernière.

Malgré la présence de quelques cadres historiques, l’équipe doit retrouver un nouvel équilibre avec le Français alors que l’Atlético possédait déjà une équipe aux rôles bien définis. Ainsi Griezmann a pris la place d’Angel Correa, décalé sur l’aile droite et l’ailier droit Marcos Llorente a été replacé dans le cœur du jeu. Depuis le retour du tricolore, les deux joueurs affichent d’ailleurs un rendement bien inférieur et obligent Simeone à bricoler de nouvelles compositions d’équipes. A Madrid, tous ses coéquipiers et entraîneurs sont vent debout pour défendre leur star.

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Le risque de devenir « bouc émissaire »

Souvent très proche de ses entraîneurs et de ses supporters, Antoine Griezmann ne peut ignorer les sifflets qui fusent à l’annonce de son nom dans le stade. Il faut dire qu’en partant du côté du FC Barcelone en clamant « vouloir gagner des titres » en 2018, le Français ne pouvait pas s’attendre à un retour sous les acclamations du public. « Griezmann est préparé à cela depuis longtemps » explique Anne-Elise Carreau. « En revanche, le plus grand risque pour lui est que les supporters le désignent en tant que bouc émissaire avec les mauvais résultats de l’équipe ».

Pour Baptiste Desprez, journaliste au Figaro et auteur de Du mondial à l’Euro – L’histoire secrète d’un rendez-vous raté (Hugo Sport), la nature du joueur Griezmann « très sensible à l’affect » est forcément impactée. « L’Atlético est le seul club où il souhaitait revenir dès cet été » mais cela lui prendra du temps « même si je le voyais bien revenir plus rapidement » confie-t-il. Pourtant les maux de l’Atlético ne datent pas exactement du retour de « Grizi » sous les couleurs « Rojiblancos ». En 6 journées de championnat, l’Atlético ne s’est jamais imposé par plus d’un but d’écart et peine à convaincre les observateurs après la démonstration de force de la saison dernière.

L’éclaircie bleue ?

Pour Baptiste Desprez qui suit le Mâconnais depuis 2018 en équipe de France, il est « évident » que le salut de l’attaquant français se fera d’abord par l’Equipe de France. Auteur d’un match exceptionnel face à la Finlande (victoire 2-0) avant ses nouveaux débuts compliqués du côté de Madrid, le Français avait affiché un visage conquérant et extrêmement prometteur. « Cela tient au fait qu’il a été placé derrière deux attaquants dans une zone très définie. Lorsqu’il court un peu partout pour tacler, c’est une manière pour lui de se rassurer ». Alors qu’il évolue sous deux entraîneurs à la mentalité résolument défensive, peut être Diego Simeone pourra-t-il s’inspirer de Deschamps qui semble avoir trouvé une partie de la solution au problème Griezmann. D’ici là, le Français devrait refouler les pelouses samedi face au Deportivo Alavés (14h).

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Rénovation de la Gare du Nord : un « plan B » pour les JO

Après l’abandon de l’ambitieux projet initial de rénovation de la plus grande gare parisienne, le ministre délégué aux Transports a annoncé le lancement d’un chantier plus modeste en vue des Jeux Olympiques 2024. Un « plan C » devrait également voir le jour à l’horizon 2030.

Moins ambitieux et plus abordable. Le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a annoncé ce mercredi le lancement par la SNCF d’un nouveau projet de rénovation de la Gare du Nord en prévision de la Coupe du monde de rugby en 2023 et des Jeux olympiques de 2024.

Ce « plan B » intervient après l’abandon mardi du chantier initialement prévu pour la plus grande gare parisienne : la SNCF avait d’abord choisi la foncière d’Auchan, Ceetrus, en juillet 2018 pour tripler la surface de la Gare du Nord. Face à l’augmentation du coût et l’accumulation du retard pris dans les travaux, la société ferroviaire s’est ravisée.

« Le projet initial était de 600 millions d’euros et a glissé vers 1,5 milliard. Il s’est décalé de deux à trois ans dans le calendrier. C’est la chronique d’un projet qui s’est mal déroulé sur le plan technique », a regretté Jean-Baptiste Djebbari sur RMC/BFMTV. Ceetrus a dénoncé de son côté un manque de « loyauté » de la part de la société ferroviaire, en assurant qu’elle avait « toujours agi dans l’intérêt du projet ».

Après une longue polémique avec la ville de Paris -qui pourtant avait approuvé le dossier à l’origine- car le projet était jugé trop imposant et s’apparentant trop à un centre commercial déconnecté du quartier, une mouture moins ambitieuse du projet avait été adoptée en novembre 2020. Une « phase de participation du public par voie électronique » en vue de la délivrance d’un permis de construire modificatif était d’ailleurs en cours jusqu’à vendredi.

« On démarre tout de suite, on s’y met dès aujourd’hui »

Mais ces ambitions revues à la baisse n’auront pas empêché l’envolée des coûts et l’accumulation du retard. En outre, les travaux tels que StatioNord les envisageait auraient exigé de supprimer le quart des trains en 2023 et 2024, « ce qui (était) juste impossible », selon la SNCF. « C’est une déroute industrielle, et pas du tout un problème politique », affirme-t-on au sein du groupe.

« Le projet est abandonné en l’état. La SNCF a indiqué son intention de prononcer la déchéance du contrat », et elle est « soutenue par le gouvernement », a résumé Jean-Baptiste Djebbari. La mairie de Paris a elle appelé à « ne pas reporter une nouvelle fois la modernisation et la rénovation de la gare ».

« On démarre tout de suite, on s’y met dès aujourd’hui », a affirmé à l’AFP la directrice générale de SNCF Gares & Connexions, Marlène Dolveck. Il s’agit selon elle d’ajouter des escaliers mécaniques, de renforcer la signalétique, de réaménager la gare routière, d’ajouter des places de stationnement pour les vélos, de revoir la zone des taxis et VTC, de pacifier les espaces jouxtant le bâtiment… Le terminal transmanche doit également être réaménagé, avec une amélioration de la salle d’attente et des zones d’embarquement pour Eurostar.

« Plan C » à l’horizon 2030

« Après, il y aura un « Plan C » parce qu’on n’a pas abandonné l’idée d’avoir une gare prête à l’horizon 2030, pour accueillir nos voyageurs, car on anticipe qu’il y aura une importante augmentation des flux », a annoncé la responsable. « Le cahier des charges est à définir » pour cette nouvelle transformation, qui doit être étudiée « en réflexion avec l’ensemble des acteurs publics », selon Marlène Dolveck.

« Nous sommes disponibles et volontaires pour engager un nouveau projet de rénovation de la Gare du Nord qui soit au service des usagers du quotidien, de l’insertion urbaine et de l’intermodalité », a quant à lui déclaré dans un communiqué Emmanuel Grégoire, premier adjoint de la maire PS Anne Hidalgo.