Coupe du monde 2022 : huit sélections européennes s’engagent contre les discriminations

Les capitaines de huit sélections européennes, dont la France, l’Angleterre et l’Allemagne, porteront un brassard floqué d’un cœur rempli de six couleurs différentes et traverser de l’inscription « One Love ».

Les différentes controverses autour de l’organisation de la Coupe du monde ne faiblissent pas. A moins de deux mois du début de la compétition, l’UEFA, l’instance qui dirige le football européen, a lancé l’initiative « One Love ».

En guise d’engagement sur « les questions relatives aux droits des travailleurs et aux droits humains au Qatar », huit capitaines de sélections européennes qui participent à la Coupe du monde 2022 porteront un brassard floqué d’un cœur rempli de six couleurs différentes et traverser de l’inscription « One Love ».

La France, l’Allemagne, l’Angleterre, les Pays-Bas, le Pays de Galles, la Belgique, le Danemark et la Suisse font partie de cette initiative. La Norvège et la Suède aussi, mais ces deux pays ne sont pas qualifiés pour la compétition qui aura lieu au Qatar.

« L’amour du football nous unit tous »

Manuel Neuer, actuel capitaine de la sélection allemande et qui portera le brassard s’il dispute la compétition, explique : « L’amour du football nous unit tous, Peu importe d’où nous venons, notre apparence ou qui nous aimons […] le football doit être là pour tous ceux qui se sentent discriminés et rejetés. »

Cette initiative a été mise en place alors que, ce mardi soir, le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, émir du Qatar, a affirmé que « le peuple qatari accueillera à bras ouverts les fans de football de tous horizons ».


 

 

Poutine à l’offensive, la communauté internationale inquiète

Dans une allocution prononcée ce mercredi, Vladimir Poutine annonce la mobilisation de troupes réservistes pour renforcer son offensive contre l’Ukraine. En Allemagne comme au Royaume-Uni, on voit ces déclarations d’un oeil inquiet. 

« Tout cela mènera à une énorme tragédie et une énorme quantité de morts ». Voilà les mots d’Alexei Navalny, en réaction à l’annonce d’une mobilisation partielle de citoyens russes.

Dans une allocution télévisée, Vladimir Poutine a déclaré la mobilisation partielle des Russes en âge de combattre. Les 300.000 combattants réservistes seront déployés en Ukraine, où la Russie est en perte de vitesse après une contre-offensive de l’Ukraine.

« Une énorme tragédie » à venir pour Alexei Navalny

Du côté de l’Allemagne, le vice-chancelier allemand, Robert Habeck, a fustigé mercredi la mobilisation partielle des Russes en âge de combattre annoncée par le président Vladimir Poutine, une « étape grave et mauvaise ».

« Avec la mobilisation partielle, la Russie pratique une politique d’escalade de cette guerre d’agression en violation avec le droit international. C’est une étape grave et mauvaise que nous condamnons fermement », a réagi sur Twitter M. Habeck, qui est également ministre écologiste.

Le ministre britannique de la Défense Ben Wallace a estimé que la mobilisation partielle constituait un « aveu d’échec » illustrant que l’Ukraine « est en train de gagner ». C’est « un signe de faiblesse », a abondé l’ambassadrice américaine à Kiev, Bridget Brink.

Johanne Mâlin

Retraite : la majorité se divise face à la réforme par amendement

La Première ministre s’entretient ce mercredi avec les présidents des groupes parlementaires à Matignon. En discussion, la réforme de la retraite susceptible de passer par amendement si la majorité ne rallie pas le gouvernement.

Elisabeth Borne s’entretient mercredi à Matignon avec les présidents de groupes parlementaires, conformément à sa nouvelle méthode de « concertation », pour tenter de déminer une session qui s’annonce musclée, à partir du 3 octobre. Le gouvernement ne dispose que d’une majorité relative à l’Assemblée. Mais elle n’a pas exclu le recours à l’article 49.3 pour le budget à l’automne, car « les Français ne nous ont pas demandé l’immobilisme ».

Les projets de loi de budget pour 2023 (projet de loi de finances –PLF– et projet de loi de financement de la sécurité sociale –PLFSS–) doivent être examinés lundi en Conseil des ministres, alors que le gouvernement songe à présenter un amendement controversé sur les retraites dans le PLFSS. Une hypothèse qui divise la majorité.

Risque de perdre la majorité

M. Mattéi a redit à la Première ministre l’opposition des députés MoDem à un tel amendement, même s’il approuve « la nécessité d’une réforme ». Le président du MoDem François Bayrou y voit un « passage en force ».

Un amendement, « ce n’est pas un scandale » affirme Claude Malhuret, président du groupe Les Indépendants au Sénat, en rappelant que le Sénat, à majorité de droite, amendait chaque année le budget sur cette question. « Mais je comprends aussi qu’il y ait le temps du dialogue et que ce n’est pas une décision évidente pour le gouvernement », estime-t’il.

Le patron des députés LR Olivier Marleix a estimé mercredi qu’un amendement au budget de la sécurité sociale n’était « pas le bon cadre » pour voter une réforme des retraites, tandis que le député Éric Ciotti accusait le chef de l’Etat de « jouer au pompier pyromane ».

Les projets de loi de budget 2023 (notamment le projet de loi de financement de la sécurité sociale ou PLFSS) doivent être examinés lundi en Conseil des ministres, alors que le gouvernement songe à présenter un amendement controversé sur les retraites dans le PLFSS.

Opposition contre un « passage en force »

Le député LR des Alpes-Maritimes Éric Ciotti a dénoncé un « passage en force par le PLFSS » qui ne « paraît pas le vecteur le plus adapté ». « Sur le fond je suis favorable au principe d’une réforme, c’est un souci de cohérence, on ne peut pas dire dans l’opposition le contraire de ce qu’on disait dans la majorité. Mais sur la méthode, j’ai l’impression que c’est une forme de provocation de la part du chef de l’Etat », a ajouté sur LCI le candidat à la présidence de LR.

« Qu’est-ce qu’il cherche, des tensions dans la rue? A attiser des conflits? » s’est-il interrogé, partageant son « impression qu’il joue un peu au pompier pyromane ».

Cristiano Ronaldo veut jouer les prolongations

Lors d’une remise de prix mardi soir près de Lisbonne, Cristiano Ronaldo a annoncé son souhait de poursuivre sa carrière au moins jusqu’à l’Euro-2024. A 37 ans, l’attaquant portugais a affirmé que son ambition restait « grande ».

« Mon parcours n’est pas encore terminé », a déclaré la superstar du football, qui a reçu mardi soir le prix Quinas de Ouro du meilleur buteur des sélections, décernée par la Fédération nationale (FPF).

« Je veux être présent au Mondial (2022) et à l’Euro (2024) » a affirmé le joueur. Ce quintuple Ballon d’Or est considéré comme le pilier de la Seleçao en vue du Mondial au Qatar (20 novembre-18 décembre).

A 37 ans, le capitaine portugais compte 189 sélections et le record mondial de buts en équipe nationale avec 117 unités. Si sa présence à la Coupe du monde du Qatar est confirmée, il y jouera son 10e grand tournoi international.

Ne restera pas sur la touche 

De retour à Manchester United en 2021, Cristiano Ronaldo a connu un début de saison 2022-23 compliqué, relégué sur le banc alors que son départ a été évoqué en raison de la non qualification de son club anglais en Ligue des champions.

« Nous savons que Cristiano veut réaliser des choses que les autres n’ont jamais réalisées », a de son côté affirmé le milieu offensif Bruno Fernandes, invité par la presse à réagir aux propos de son coéquipier avec le Portugal et MU. « Il est le meilleur joueur du monde et continuera à surmonter des obstacles que d’autres ne peuvent pas franchir » ajoute-il.

Ce mercredi matin Cristiano Ronaldo, parmi les autres joueurs de la sélection portugaise se sont rassemblés à Lisbonne pour préparer les matches de Ligue des nations contre la République tchèque, samedi à Prague, puis l’Espagne mardi prochain à Braga.