Zika : un virus baladeur

Depuis que l’OMS en a fait une »urgence de santé publique de portée mondiale », le virus Zika n’en finit plus de susciter l’inquiétude des Etats d’Amérique du Sud et d’Europe. Probablement responsable des milliers de cas de malformations de nouveaux-nés au Brésil (microcéphalie), ce virus n’est pourtant pas du tout endémique de la région. Découvert sur un macaque rhésus dans une forêt du sud de l’Ouganda en avril 1947, le virus s’est d’abord propagé en Afrique centrale, puis en Asie. Ce n’est qu’en 2007 que le virus est détecté pour la première fois hors de ces deux continents, sur l’île de Yap en Miconésie (Océanie).

Si à l’heure actuelle, le virus est surtout présent en Amérique du Sud, il ne s’y est installé que depuis 2014, notamment au Brésil. L’arrivée massive de touristes étrangers à l’occasion de la Coupe du monde de football en 2014 serait à l’origine de la migration du moustique tigre (Aedes aegypti), soupçonné de transmettre le virus. Seuls quelques cas ont été recensés en Europe, la plupart du temps des personnes qui reviennent de vacances en Amérique du Sud. Un scientifique revenant du Sénégal l’aurait également transmis à sa femme, ce qui représente le premier cas de transmission par voie sexuelle. En France, la première épidémie avait été signalée en 2013, avec une centaine de milliers de cas recensés en Polynésie française. Le Ministère de la Santé polynésien a annoncé jeudi matin que le virus ne circulait plus dans l’archipel.

Paul VERDEAU.

L’Europe à nouveau touchée par le spectre du terrorisme

L’année 2015 a rappelé aux Etats européens qu’ils étaient aussi des cibles pour les terroristes. Si le Proche-Orient demeure la région du monde la plus visée par les actes terroristes, l’Europe n’est pas épargnée. Le Nord ou le Sud du continent européen est visé, sans véritable discrimination géographique. Néanmoins, certains pays sont plus touchés que les autres.

 
L’ensemble des chiffres cités dans cette infographie prennent en compte les victimes, les forces de l’ordre ainsi que les auteurs des attentats qui sont décédés.

Les événements de 2015 en France ont ému l’ensemble de l’Europe, dans un élan d’émotion et de solidarité inédit. Pourtant, depuis le début des années 2000, l’hexagone n’est pas le plus touché par les terroristes. Entre 2000 et 2005, c’est l’Espagne qui a totalisé le plus de morts liés au terrorisme. C’est avec les attentats perpétrés par Al Qaïda dans des train de Madrid que le plus grand total de victimes est dénombré en Europe, avec un bilan qui s’élève à 198 morts.

Un triste chiffre qui a amené les pays européens a renforcer leur sécurité, avec, notamment, le plan vigipirate. Des mesures qui expliquent certainement la baisse significative des actes terroristes sur le territoire jusqu’en 2010. Un état de relatif calme qui prend fin avec la tuerie en Norvège, commise par Anders Behring Breivik.

Avec l’année 2015, le bilan des morts liés au terrorisme repart à la hausse et atteint des sommets inédits depuis dix ans. Un bilan qui réveille le spectre de la terreur en Europe, et qui amène, à nouveau, à des mesures sécuritaires fortes.

 

Clément Brault

Cote de popularité des politiques : l’effet ponctuel des attentats

Depuis 2012, la France a été le théâtre de plusieurs attentats. De Mohammed Merah au 13 novembre, chaque nouvelle attaque, la cote de popularité des hommes politiques au pouvoir et leurs partis connait souvent une hausse, bien que celle-ci ne soit que temporaire.

Une cote de popularité à la hausse mais pas pour longtemps. Après les attentats de novembre, la cote de François Hollande a grimpé de 20 points dans l’opinion publique. Manuel Valls, le Premier ministre, gagnait 11 points. Un regain de popularité pour le chef de l’Etat qui était au plus bas dans les sondages. Après les attentats, François Hollande s’est affirmé comme un président omniprésent. Il s’est rendu sur place directement après les attaques, a pris la parole devant les Français, a convoqué le Congrès, décalré l’état d’urgence et s’est longuement exprimé lors de la cérémonie d’hommage aux victimes le 8 janvier dernier.

Mais le répis aura été de courte durée. Dès le mois de janvier, François Hollande passe de 35% d’opinion favorable à 23%. Manuel Valls suit le même chemin en passant de 43 à 36% d’opinion favorable. Un phénomène déjà observé au moment des attentats de Charlie Hebdo où Président et Premier ministre avaient déjà vu leur cote de popularité augmenter. Mais là encore, pour quelques mois seulement. Les attentats de janvier avaient surtout bénéficié à Manuel Valls, dont le pourcentage d’opinions favorables avait bondi de 34 à 48%, François Hollande était lui passé de 15 à 20%. Elle est ensuite repassée à 32 en avril pour le Premier ministre, 18 pour le Président.

Une hausse dans les autres partis

Si la hausse a été remarquée dans le camp de l’opposition, elle a été moins spectaculaire. Après les attentats de janvier Nicolas Sarkozy, président des Républicains, est passé de 31 à 35% d’opinions favorables en janvier et Marine Le Pen, présidente du FN a gagné un point dans les sondages. En novembre, Nicolas Sarkozy gagnait un point et la présidente du FN en gagnait 3.

En 2012, les attaques à Toulouse et Montauban par Mohamed Merah avaient entrainé une hausse de popularité pour toutes les personnalités politiques. Nicolas Sarkozy, alors Président, avait gagné 8 points d’opinions favorables, François Hollande grimpait de 11 points, et Marine Le Pen, 6 points.

Constance Maria

Chômage en Europe : en baisse fin 2015

Chômage en Europe : en baisse fin 2015

Par : Wassim Alem

En fin 2015 ,le taux de chômage moyen de l’ensemble des pays de l’union européenne avec un léger recul entre le 1er  et le dernier trimestre de l’année 2015 de -0,1 % 

Selon Eurostat qui publie chaque mois de taux de chômage harmonisés pour les pays membre de la zone Euro , après avoir sélectionner les pays les plus toucher par le chômage par pourcentage dans la population active sur les base de la définition de l’organisation international du travail ( OIT ) la population active représente le nombre total des personnes .

 

La crise de la dette des états européens les plus endettés éclate au même moment et conduit à des mesures de restrictions en Grèce et en Espagne, ou au Portugal. Il s’ensuit une récession pour ces pays accompagnée d’une hausse très forte du chômage. par contre une évolution radicalement différente avec un repli sensible du niveau du chômage en Denmark , Allemagne et la Suède .
Chômage en Europe : en baisse fin 2015