Plus d’encadrement et de contrôle pour les essais cliniques en France

La ministre de la santé Marisol Touraine a annoncé vouloir renforcer les contrôles concernant les essais cliniques. Des mesures plus strictes devraient assurer la sécurité des volontaires participant aux expérimentations. Après le décès de l’un d’entre eux en janvier dernier, le centre d’essais cliniques Biotrial de Rennes est notamment placé dans le viseur de la ministre.

Transparence et sécurité – voilà les mots d’ordre exigés par la ministre de la santé lors d’une conférence. Après le tragique accident qui a coûté la vie à un volontaire du centre Biotrial, les essais cliniques à venir devront se plier à des réglementations plus strictes. Évoquant les « manquements majeurs » observés lors de la Phase 1 de l’expérimentation, la ministre a exigé du centre d’essais cliniques de Rennes la remise d’un plan d’action d’ici un mois, sous peine de voir son autorisation de lieu de recherche suspendue.

En janvier dernier, six volontaires avaient participé à l’essai clinique d’une molécule du laboratoire portugais Bial, et avaient été hospitalisés à Rennes. L’un d’entre eux est mort, et quatre autres ont présenté des lésions cérébrales. Quatre mois après cet accident tragique, la police sanitaire Igas a révélé trois manquements majeurs dans son rapport final. Tout d’abord, l’absence de recherche en temps réel sur l’évolution de l’état du premier volontaire. Ensuite, le fait de ne pas avoir prévenu les autres participants de l’hospitalisation de la victime. Le centre d’essais cliniques a donc procédé à la dernière administration de la molécule sans leur « consentement éclairé », ignorant la situation du premier patient. Rappelons que cette molécule était testée pour la première fois sur des humains. Le laboratoire Bial et le centre Biotrial avaient d’ailleurs tardé avant de prévenir les autorités sanitaires de l’état des volontaires.

La ministre a estimé que les conditions d’autorisation des essais cliniques devront être renforcées, afin d’imposer un cadre identique à toutes ces expérimentations, ce qui est n’est pas le cas actuellement.

« Nous nous retrouvons dans la situation qu’un essai clinique à un endroit peut être mené dans des conditions différentes de celles d’un autre essai mené à un autre endroit », a déclaré Marisol Touraine.

Ce renforcement des mesures passera notamment par la création, d’ici à la fin de l’année, d’une « cellule dédiée aux essais précoces ». L’ensemble des centres d’essais cliniques seront d’ailleurs inspectés d’ici à la fin de l’année.

 

Marie-Hélène Gallay

Douai : renvoi du procès des braqueurs

Le procès des six braqueurs accusés d’avoir attaqué un fourgon blindé à l’explosif dans le Pas-de-Calais en 2011 devait s’ouvrir ce matin à Douai. Il a finalement été reporté en raison de l’absence de Redoine Faïd et Fabrice Hornec, considérés comme les acteurs-clés de l’affaire, suite à une erreur de procédure.

Me Jean-Yves Liénard, un des avocats de Fabrice Hornec, a déploré que la défense ait à subir « un désordre dû à une erreur de la chambre de l’instruction ». Il a néanmoins abondé dans le sens des avocats de la défense et des parties civiles en plaidant pour un renvoi.

Selon l’instruction, les deux hommes seraient les personnages principaux de ce braquage qui leur avait permis d’empocher 2 millions d’euros, en mars 2011, contenus dans le fourgon de la société Loomis. Poursuivis pour vol en bande organisée avec arme, violences en réunion, séquestration et destruction du bien d’autrui, les deux hommes ont toujours nié leur implication.

Le troisième prévenu Saïd Agouni, qui nie également les faits, est considéré comme le logisticien selon l’instruction. Les deux autres prévenus n’étaient pas présents le jour du braquage mais auraient aidé à sa préparation.

La date du nouveau procès n’est pas encore connue.

Florence Dauly.

Débordements au Stade de France : réunion d’urgence à Beauvau

Bernard Cazeneuve a convoqué une réunion d’urgence à 11h, ce matin, Place Beauvau, suite aux débordements en marge de la finale de la Coupe de France, samedi soir.

Le Stade de France a été le lieu de nouveaux débordements lors de la rencontre OM-PSG pour la finale de la Coupe de France. Bagarres entre supporters, vols, stupéfiants, lancers de fumigènes… 30 personnes ont été interpellées avant, pendant et après le match – dont l’humoriste Mickaël Youn, fan des Parisiens. Certaines d’entre elles étaient encore en garde à vue dimanche matin. Le dispositif de sécurité avait pourtant été renforcé pour cette finale, qui accueillait 78 000 spectateurs. Mille stadiers et 550 policiers et gendarmes avaient été mobilisés.

Le ministre de l’intérieur n’entend pas laisser les supporters faire leur loi à moins d’un mois du lancement de l’Euro 2016, qui se déroulera sous un état d’urgence prolongé exprès.


OM-PSG au Stade de France : quelques incidents… par leparisien


Michael Youn viré du stade de France après… par quoi2news

Barack Obama confirme la mort du chef des talibans afghans

Le mollah Akhtar Mansour, chef des talibans afghans a été tué samedi par une frappe de drone américaine à la frontière pakistanaise a annoncé lundi Barack Obama. Le gouvernement afghan, qui n’a été informé du raid qu’après qu’il a eu lieu, dénonce une « violation » de sa souveraineté.
Selon le porte-parole du Pentagone Peter Cook, le mollah Mansour  » était un obstacle à la paix et à la réconciliation entre le gouvernement d’Afghanistan et les talibans, interdisant aux chefs talibans de participer aux négociations de paix avec le gouvernement afghan.  »

Claire-Marie Germain