Turquie : Erdogan réintègre l’AKP

Mardi, le président turc Recep Tayyip Erdogan a officiellement réintégré le parti islamo-conservateur au pouvoir, presque trois ans après l’avoir quitté, mettant en œuvre le premier volet de la révision constitutionnelle validée lors du référendum du 16 avril.

Cette mesure permet à M. Erdogan de briguer, lors d’un congrès extraordinaire prévu le 21 mai, la direction du Parti de la justice et du développement (AKP), qu’il a co-fondé en 2001 et qui domine la scène politique turque depuis 15 ans, remportant toutes les élections depuis 2002.

M. Erdogan avait officiellement coupé ses liens avec l’AKP lorsqu’il avait été élu président en août 2014, comme le prévoyait alors la Constitution, mais avait conservé une large influence sur le parti.

Un riche Norvégien offrira un navire aux chercheurs océanographes

181 mètres de long, 30 membres d’équipage et 60 scientifiques à bord et un départ prévu en 2020. Le navire de recherche océanographique construit en collaboration avec le Fonds mondial pour la nature (WWF) fait déjà parler de lui… Le milliardaire norvégien Kjell Inge Røkke a annoncé mardi qu’il financera la construction du navire ultra-moderne et qu’il le mettra à la disposition de la communauté scientifique.

Dixième homme le plus riche de Norvège avec une fortune de près de 2 milliards d’euros selon le magazine Kapital, M. Røkke déboursera une somme non spécifiée pour ce navire.

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« Je veux rendre à la société la grande majorité de ce que j’ai gagné », a dit l’homme d’affaires de 58 ans qui a fait fortune dans la pêche et les hydrocarbures. « Ce navire en est un élément », a-t-il expliqué au journal norvégien Aftenposten.

Il devrait notamment faciliter les recherches sur la présence de plastique en mer. En raison de l’utilisation massive de cette matière, les océans abriteront plus de détritus plastiques que de poissons d’ici 2050, s’était alarmé le forum économique mondial de Davos en janvier.

« Ce navire permettra de propulser la recherche océanographique vers un tout autre niveau », s’est félicitée la secrétaire générale de WWF Norvège, Nina Jensen. « Il n’a jamais été aussi urgent de trouver des solutions », a-t-elle estimé dans un communiqué.

Marie Lecoq

La Chine demande la suspension « immédiate » d’un bouclier antimissile américain

Pékin a demandé ce mardi la suspension « immédiate » du déploiement du bouclier antimissile américain Thaad, mis en place en Corée du Sud afin de contrer la menace d’une attaque de la Corée du Nord. Washington avait  annoncé quelques heures plus tôt que ce système était désormais opérationnel.

Le gouvernement chinois, considérant que ce dispositif entrave sa propre force de dissuasion, dénonce depuis plusieurs mois sa mise en place.  « Nous prendrons fermement toutes les mesures nécessaires pour maintenir nos intérêts » , a déclaré le ministre des Affaires étrangères chinois, Geng Shuang, lors d’une conférence de presse. Il a cependant approuvé la déclaration surprise du président Donald Trump, annonçant qu’il « serait honoré » de rencontrer le dirigeant Nord Coréen Kim Jong-Un, si « de bonnes conditions » étaient réunies.

Emilie Salabelle

Turquie : l’AKP se réunit pour réintégrer Erdogan

Le parti de la justice et du développement (AKP), au pouvoir en Turquie, se réunit ce mardi pour réintégrer le président Recep Tayyip Erdogan, mettant ainsi en oeuvre le premier volet de la révision constitutionnelle validée lors du référendum du 16 avril. Elle est cependant dénoncée par l’opposition qui accuse le scrutin d’avoir été truqué.

Ce dernier avait coupé les liens avec l’AKP, lorsqu’il était devenu président en 2014, conformément à la Constitution en vigueur à l’époque.  Cette révision constitutionnelle autorise désormais le président à réintégrer un parti politique. Cette mesure est la première du texte à être appliquée, la plupart de ses dispositions entrant en vigueur en 2019.

Une fois redevenu membre de l’AKP, qu’il a co-fondé en 2001, M. Erdogan devrait en briguer la présidence lors d’un congrès extraordinaire le 21 mai, remplaçant l’actuel Premier ministre Binali Yildirim qui dirige le parti depuis 2016.

« Lors du congrès, une élection aura lieu et nous prévoyons que notre président de la République sera élu à la tête du parti », a déclaré lundi le porte-parole de l’AKP, Yasin Aktay.

Même s’il n’en était plus membre depuis son élection à la présidence, M. Erdogan a dans les faits continué, dans une certaine mesure, de tenir les rênes de l’AKP, un parti qui domine le paysage politique turc depuis quinze ans.

 

Sarafina Spautz