« Si vous vous trouvez dans une zone d’évacuation, je vous empresse de partir MAINTENANT. Ne risquez pas votre vie ou celles de vos proches – partez maintenant. » C’est l’appel lancé sur Twitter cette nuit par le gouverneur de Floride, Rick Scott, à l’approche de l’ouragan Michael.
If you’re in an evacuation zone, I am urging you to leave RIGHT NOW. Do not risk your life or the lives of your loved ones- get out now.
— Rick Scott (@FLGovScott) 10 octobre 2018
Elevé ce matin à la catégorie 4 sur une échelle de 5, l’ouragan devrait toucher les côtes de la Floride dans la journée. Des rafales de 210 km/h sont attendues, ainsi qu’une montée du niveau de la mer de quatre mètres à certains endroits. Soit « la plus puissante [tempête] en plus de cent ans », avertissent les services d’urgence de l’Etat sur Twitter.
Le Centre national des ouragans (NHC) a alerté sur son caractère « potentiellement meurtrier ». « L’ouragan Michael est un événement sans précédent, il ne peut être comparé à aucun de ceux que nous avons connus », considèrent les services météorologiques floridiens.
Hurricane #Michael is now an extremely dangerous category 4 hurricane and its outer rainbands are beginning to reach the coast. This is a life-threatening event for portions of the northeastern Gulf Coast. Go to https://t.co/tW4KeGdBFb for details. pic.twitter.com/RtozXvcTE6
— National Hurricane Center (@NHC_Atlantic) 10 octobre 2018
Un ordre d’évacuation a été lancé et 2500 soldats de la garde nationale sont mobilisés. « N’oubliez pas qu’on peut reconstruire votre maison, mais pas vous ramener à la vie », a insisté Rick Scott sur twitter, en anglais et en espagnol.
Depuis lundi, les files s’allongent devant les stations essence quand d’autres se munissent de sacs de sable pour protéger leurs habitations. Les autorités craignent des coupures d’électricité dues à la chute d’arbres sur les lignes.
L’ouragan pourrait ensuite se diriger vers la Georgie et la Caroline du Nord et du Sud. Il y a un mois, un autre ouragan avait déjà frappé ces deux derniers Etats. Il avait entraîné la mort d’une quarantaine de personnes et coûté plusieurs milliards de dollars en dégâts matériels.