La culture dit « NON » au FN

Mardi, à la Cité de la musique à Paris, plus de 1 600 personnes ont répondu présentes à l’appel d’un rassemblement citoyen intitulé « la culture contre le Front national ». 70 organisations, syndicats et associations culturelles sont à l’origine de ce rassemblement. L’objectif ? Voter le 7 mai pour faire barrage à Marine Le Pen. Ils n’ont qu’un seul mot à la bouche : #StopFN7mai.

Sur l’écran géant, le message est clair et l’appel est lancé : #StopFN7mai. A cinq jours de l’élection présidentielle, le monde de la culture s’est mobilisé mardi soir à la Cité de la musique à Paris contre le Front national. Un appel à participer au scrutin du 7 mai et à voter pour faire barrage à la candidate Marine Le Pen.

20170502_194143

Grande absente de la campagne présidentielle, la culture a été, hier, remise sur le devant de la scène.

https://twitter.com/EnMarcheCulture/status/859538337002082304

Au total, plus de 1600 personnes ont répondu à l’appel d’un rassemblement citoyen, en présence de la ministre de la culture Audrey Azoulay. La salle était comble et, plus que jamais, déterminée à faire barrage au Front national.

« Le monde de la culture est inquiet quant à son avenir. Je demande l’art, plus que la culture. Je demande les arts. (…) L’objectif, c’est que dans cinq ans, le Front national redevienne un groupuscule » a déclaré le comédien Jean-Pierre Vincent, sur la scène de la Philharmonie.

Accueilli sous les applaudissements, le président de la Philharmonie, Laurent Bayle, s’est lui aussi engagé et a appelé « à voter massivement pour le seul candidat républicain, Emmanuel Macron ». 

Près de 70 organisations dont la Sacem, l’Association des scènes nationales, la Ligue des droits de l’Homme, la CGT Spectacle et la CGT Culture, avaient appelé à cette mobilisation avec pour ambition d’inciter à « voter pour faire barrage au FN »« Nous ne pouvons accepter la banalisation du Front national et de ses idées antidémocratiques de rejet de l’autre et de repli sur soi dans une société identitaire et fragmentée contraire aux valeurs républicaines », précisait l’appel signé par les acteurs culturels et les organisations.

Pour Jean-Frédérick Grevet qui travaille dans le secteur culturel depuis plusieurs dizaines d’années, il était « important de se déplacer au rassemblement ». « Il faut absolument que Macron passe. Je lui souhaite d’obtenir 80% face à Marine Le Pen« , a-t-il déclaré. « On le voit dans certaines villes que le FN gouverne, comme Orange, Béziers, ou encore Fréjus. Le parti a sabré la culture dans ces villes-là. Il n’y a aucun budget de prévu », a-t-il expliqué d’un ton désolé. « Remarque, tous les gouvernements totalitaires rejettent la culture, ce n’est pas si nouveau », a réagi son ami Eddy Chausse.

Jusqu’à présent, il n’y avait eu aucun rassemblement dans le monde de la culture contre le Front national, sauf en meetings. « #StopFN7mai » est une incitation au vote anti-FN, et une occasion particulière pour « rassembler des citoyens qui ne sont pas forcément d’accord sur tout, pour dépasser ce qui divise, pour partager avec l’autre, celui et celle que l’on ne connaît pas« , comme le précisait le discours de la comédienne Céline Sallette, au nom des 70 organisations à l’origine de ce rassemblement.

Les appels du monde de la culture contre le Front national se sont multipliés partout en France. Ce mercredi, à Avignon, des acteurs du monde culturel se réunissent contre l’extrême droite en présence de l’ancien ministre de la Culture Jean-Jacques Aillagon et du directeur délégué du Festival d’Avignon, Paul Rondin. Jeudi, la place de la République, à Paris, accueillera un concert, auquel une vingtaine d’artistes et de personnalités seront attendus. De nombreuses personnalités ont d’ailleurs clairement appelé à voter Emmanuel Macron pour s’opposer au Front national, comme Luc Besson, Olivier Py ou  Dany Boon. « Nous ne pouvons pas lâcher prise. Pas maintenant. Il n’y a pas de fatalité ».

Aux portes du pouvoir, le Front national résistera-t-il aux rassemblements citoyens ? Réponse le 7 mai prochain.

Marie Lecoq.

La dernière saison d’Orange is the new black hackée

Netflix a refusé de céder au chantage. Résultat : dix épisodes de la saison 5 d’Orange is the new black ont été mis en ligne par un groupe de hackers sur le site de téléchargement « The Pirate Bay ».

 

orange is the new black

Netflix avait prévu de diffuser la dernière saison de sa série phare Orange is the new black début juin. Le groupe de pirates informatiques « The Dark Overlord » en a décidé autrement. Cet incident fait suite au refus du géant de la vidéo à la demande de payer une rançon au groupe de hackers. Le collectif a alors mis sa menace à exécution, en distribuant sur les réseaux de peer-to-peer de manière totalement illégale les dix épisodes de la saison 5. Si seulement 10 épisodes sur les 13 que compte la saison 5 sont disponibles, c’est parce que la cyberattaque a été menée avant que les trois derniers épisodes ne soient finalisés.

Sur Twitter, The Dark Overlord a également fait savoir que ces dix épisodes d’Orange is the New Black n’étaient pas le seul contenu qu’il possédait.

 

« Qui est le prochain sur la liste ? FOX, IFC (Independent Film Channel, NDLR), NAT GEO (National Geographic, NDLR) et ABC. Oh, qu’est-ce qu’on va s’amuser. Maintenant, on ne joue plus. »

 

Clothilde Bru

La saison 3 du Bureau des légendes a enfin une date de diffusion

C’est officiel, la saison 3 du Bureau des légendes, la série d’espionnage de Canal + incarnée par Mathieu Kassovitz et Jean-Pierre Daroussin, a enfin une date de diffusion.

(c) Canal +
(c) Canal +

Après plus d’un an d’attente, les fans du Bureau des Légendes pourront retrouver les aventures de Guillaume Debailly alias « Malotru », membre respecté de la Direction Générale de la sécurité extérieure (DGSE) dès le lundi 22 mai à 21 heures sur Canal +.

Dans un premier teaser dévoilé il y a un mois (vidéo), on découvrait « Malotru » toujours aux mains de Daesh, retenu prisonnier dans le désert dans un uniforme de prisonnier orange.

 

Nul doute que l’intrigue tournera autour de la libération de l’agent double. Au programme, dix nouveaux épisodes de 52 minutes entre l’Iran, la France et la Syrie.

 

Clothilde Bru

 

Un marchand d’art « oublie » un tableau de 1,5 million d’euros dans un taxi

Ce mardi, un marchand d’art, a oublié un tableau d’une valeur de 1,5 million d’euros dans le coffre d’un taxi. »L’administrateur de biens devait rencontrer un collectionneur dans le IIIe arrondissement » de Paris », a expliqué mardi la source policière. « Il a pris un taxi, mis l’oeuvre dans le coffre et l’a ensuite « oubliée ». Il n’aurait pas retrouvé son taxi et aurait porté plainte pour vol samedi, selon cette même source.

Il s’agit d’un tableau de Lucio Fontana, sculpteur et peintre italien, baptisé « Concetto spaziale ».

Capture d’écran 2017-05-02 à 12.26.09
GETTY IMAGES/AFP/MARY TURNER

L’oeuvre est l’un des monochromes lacéré de Lucio Fontana. Ces oeuvres appelées « tableaux à entailles » peuvent valoir plusieurs millions d’euros.

Le premier district de police judiciaire (1er DPJ) de Paris est chargé de l’enquête.

Marie Lecoq.