Lidl : un site internet de vente en ligne lancé en France

Le géant du hard-discount allemand lance son site de e-commerce en France ce jeudi. Il promet plus de 5 000 références non-alimentaires sur son site d’ici la fin de l’année 2023.

Dès ce jeudi, le groupe Lidl lance son site de e-commerce dans l’Hexagone. En naviguant sur le nouveau site internet, les clients ont le choix : textile, articles de bricolage et de jardinage mais aussi mobilier made in Lidl sont déjà en ligne. Au total, plus de 2 000 références non-alimentaires y sont répertoriées pour les premières semaines de lancement, mais le groupe ambitionne d’agrandir son offre à 5 000 produits d’ici la fin de l’année.

© Compte Twitter @lidlfrance

Développer “la notoriété de l’enseigne”

Déjà lancé dans sept autres pays européens, dont l’Espagne, la Belgique ou encore l’Allemagne, Lidl opte pour le même modèle dans l’Hexagone. L’objectif du géant du hard-discount est simple : « Faire grimper [la] fréquentation [de son site], tout en développant la notoriété de l’enseigne », a précisé dans un communiqué Arnaud Girard, responsable commerce en ligne chez Lidl France.

Le groupe profite même d’une notoriété déjà présente : en février 2022, la Fevad (fédération de l’e-commerce et de la vente à distance) recensait 13 millions de visiteurs uniques sur le site internet de Lidl. La spécificité de ce dernier par rapport à Amazon, Cdiscount ou la Fnac, qui figurent aussi dans ce classement ? L’ancien site internet de Lidl, dixième site de e-commerce le plus visité en France, ne proposait alors aucun article à la vente en ligne – les utilisateurs pouvant seulement consulter le catalogue ou les promotions du moment.

Pour le premier jour de son site internet, Lidl France propose des offres spéciales sur certains produits.

Un Amazon hard-discount ?

Lidl France entend bien attirer de nouveaux clients avec un site qui se veut “complémentaire des magasins”, explique Michel Biero, directeur exécutif Lidl France. Le e-commerce étend le nombre d’acheteurs potentiels pour la marque : en 2022, plus de 42 millions de Français ont acheté des produits en ligne. Le secteur du commerce en ligne, en augmentation par rapport à 2021, a même atteint les 146,9 milliards d’euros l’an passé.

En période d’inflation, ces prix bas peuvent permettre au groupe d’être là où ses concurrents ne sont pas encore – comme le magasin de hard-discount Action devenu cette année l’enseigne préférée des Français. En proposant des casques audio sans fil à moins de trente euros, un nettoyeur haute pression affiché à une cinquantaine d’euros mais aussi une tente quatre personnes à soixante euros, Lidl affiche clairement sa volonté de proposer des prix modérés. Pourtant, la livraison payante, allant de 4,99 euros à 44,98 euros, fait gonfler la note finale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Elena Gillet

Poitiers : un père condamné à 15 ans de réclusion pour avoir tué son bébé

Le couperet est tombé. La cour d’assises de Poitiers condamne à quinze ans de réclusion ce père divorcé pour avoir violemment tué son fils âgé de trois mois.

Le 10 avril 2020, l’homme alors âgé de 37 ans, gardait seul le nourrisson dans son appartement de Poitiers. L’enfant, entre la vie et la mort lorsque sa mère l’a récupéré, a succombé à ses multiples blessures deux jours plus tard au Centre hospitalier (CHRU) de Tours. Le père, cuisinier de formation, a été interpellé peu après. Alcoolisé à ce moment-là, il a nié les accusations.

La mère de l’enfant l’avait confié à son père et a « retrouvé un pantin désarticulé dans un tel état qu’elle a eu peur de le regarder », a résumé son avocate pendant l’audience. Durant les deux jours de débats, la défense a maintenu que le nourrisson avait chuté accidentellement dans les bras du père. Les deux expertises médico-légales ont finalement écarté cette hypothèse.

« Depuis la mort de mon fils, j’ai l’impression que la vie ne sert plus à rien », a lâché l’accusé devant la cour. Les jurés l’ont condamné à une peine de 15 ans de réclusion criminelle, au-delà des 14 ans requis par l’avocate générale.

Léo Guérin / AFP

Igor Tudor : « J’ai pris la décision de partir pour des raisons privées et professionnelles »

Igor Tudor va quitter l’Olympique de Marseille (OM). En conférence de presse ce jeudi après-midi, le coach olympien est revenu sur les raisons de son départ de l’OM, insistant sur le fait qu’il n’était « fâché contre personne ».

 

L’entraineur croate a précisé : « J’ai donné 100 % de moi-même. J’ai fait plusieurs nuits blanches et beaucoup travaillé pour le club ». Il est revenu sur le contexte marseillais : « Travailler ici à l’OM, c’est comme travailler 2-3 ans dans un autre club. Ca fait un moment que j’y pensais ». De son côté, la direction a affirmé, en marge de la conférence de presse, qu’Igor Tudor a « démissionné », rapporte la chaîne RMC Sport.

Elle a par ailleurs rendu hommage à celui qui est encore son entraîneur pour un match, contre Ajaccio ce samedi (21h). Son président Pablo Longoria ne regrette pas : « Igor nous a donné la culture du travail, le niveau d’exigence, d’ambition. C’est pour cela que je le remercie ». La direction a précisé que le successeur d’Igor Tudor n’a pas encore été trouvé.

UL (avec L’Équipe et RMC Sport)

Agressions sexuelles de Shaïna Hansye : des peines durcies en appel

La cour d’appel d’Amiens a prononcé des peines de six mois à deux ans de prison avec sursis à l’encontre des quatre hommes qui ont agressé sexuellement en 2017 Shaïna Hansye, alors âgée de 13 ans. Un verdict en appel plus lourd que celui rendu en première instance. Le principal auteur des agressions sexuelles, âgé de 14 ans et petit ami de Shaïna au moment des faits, a été condamné à deux ans de prison avec sursis, et sera inscrit au fichier des délinquants sexuels.


«C’est le triomphe de la parole de Shaïna» face à des agresseurs qui ont montré lors des audiences, à huis-clos, «une forme d’arrogance dans leur contestation et négation des faits», a salué l’avocate de la famille de Shaïna, Me Negar Haeri. Le frère de la victime, Yasin Hansye, a lui déploré que la qualification de viol n’ait pas été retenue. Les condamnations interviennent avant l’ouverture lundi du procès d’un autre jeune homme, accusé d’avoir poignardé et brûlé vive l’adolescente en 2019.

 

Elisabeth Crépin-Leblond/ AFP