Dix patients portent plainte contre un centre de santé holistique près d’Aix-en-Provence

Dix anciens patients ont déposé une plainte collective pour exercice illégal de la médecine et escroquerie contre le centre holistique Complexus Care, situé à Pélissanne près d’Aix-en-Provence, a indiqué vendredi 02 juin le parquet de Marseille.

« Mes clients se sentent honteux de ce qu’il s’est passé et ne comprennent pas comment ils ont pu se faire avoir par quelqu’un qui se présentait comme médecin, qui leur prescrivait des traitements lourds sans étude précise de leurs pathologies« , a expliqué à l’AFP Me Maya Lahloul, avocate des plaignants.

Les nutritionnistes et naturopathes du centre Complexus Care, fondé par l’influenceur Hocine Sekkiou, prescrivaient des traitements médicamenteux lourds aux patients sans les rencontrer et prônaient les médecines non-conventionnelles.

Les faits sont passibles de cinq ans de prison et 750 000 euros d’amende. « Cette plainte sera étudiée par le pôle spécialisé Santé publique en vue de la détermination des suites à donner« , a indiqué le parquet de Marseille à l’AFP.

Elena Gillet/AFP

Accusations de viol : un maire du Puy-de-Dôme définitivement exclu du PS

Accusé de viol par une militante socialiste, un maire du Puy-de-Dôme a été définitivement exclu du Parti socialiste. Le PS a indiqué qu’il s’agissait de la première décision en ce sens de la commission, installée au congrès de Villeurbanne en septembre 2021.

Logo parti socialiste Crédits : Parti socialiste

C’est une première. La commission de lutte contre le harcèlement et les discriminations du PS a définitivement exclu du parti un maire du Puy-de-Dôme accusé de viol sur mineur, a-t-on appris vendredi de sources concordantes et confirmant une information de Mediapart.

En 2020, une jeune militante socialiste de Montluçon (Allier), Chloé Darochas, avait déposé une plainte, classée sans suite depuis. Elle affirme avoir été contrainte à une relation sexuelle en 2017 avec un autre militant, Anthony Palermo, alors qu’elle était âgée de 16 ans, lui-même ayant 21 ans au moment des faits.

Depuis, élu maire de Saint-Eloy-les-Mines (Puy-de-Dôme), commune de 3.500 habitants, en 2020, Anthony Palermo »ne conteste pas avoir eu une relation sexuelle » avec la jeune femme mais « estime que celle-ci était consentie« , souligne la commission dans sa décision rendue mi-avril et consultée par l’AFP. La commission souligne toutefois que « l’expertise psychiatrique diligentée dans le cadre de l’enquête pénale a permis d’établir que la parole de la victime ne pouvait pas être remise en cause dans son fondement« .

Le maire accusé ne démissionnera pas de son mandat

De son côté, Anthony Palermo a indiqué à l’AFP avoir lui-même démissionné du parti le 2 janvier: « J’ai pris cette décision car le PS m’avait informé qu’il devait m’entendre alors que la plainte avait été classée sans suite et je ne souhaitais pas mettre en porte-à-faux mes camarades du Puy-de-Dôme« , a-t-il justifié. L’édile ne compte toutefois pas démissionner de ses fonctions de maire, et assure n’avoir « plus rien à faire avec ce parti qui ne respecte pas une décision de justice », répétant que ses relations avec la jeune femme étaient consenties.

Chloé Darochas de son côté a dit à l’AFP être « soulagée de cette exclusion qui est la bienvenue car il était compliqué pour moi d’être dans les rangs de mon bourreau et mieux vaut tard que jamais ».

Ambre Xerri

Fusillade dans les Yvelines : quatre blessés par balles dont un grave

Deux hommes encagoulés et armés ont ouvert le feu à plusieurs reprises place du marché de Trappes (Yvelines) dans la nuit de jeudi à vendredi, rapporte Le Parisien. Les forces de l’ordre ayant entendu des détonations se sont rendues sur les lieux vers minuit. Les agresseurs avaient pris la fuite en scooter après avoir tiré sur leurs cibles. Repérés par la brigade anti-criminalité, ils ont été poursuivis un moment mais sont parvenus à s’échapper.

Les victimes sont quatre hommes, âgés de 21 à 27 ans. Trois d’entre elles, touchées à la cheville, à l’aine et à la cuisse. Elles ont été opérées à l’hôpital de Trappes où elles se sont rendues d’elles-mêmes après l’agression. La quatrième victime, entre la vie et la mort, a été transférée à l’hôpital Georges Pompidou de Paris. La fusillade semble être un règlement de comptes lié au trafic de drogue.

Elisabeth Crépin-Leblond / AFP

Vendée : une femme tuée à l’arme blanche, son conjoint interpellé

Une femme âgée d’une quarantaine d’années a été tuée à l’arme blanche ce jeudi 1er juin à Montaigu (Vendée). Le suspect, son conjoint, a été interpellé. Il était en instance de séparation avec la victime, et s’est lui-même dénoncé aux secours après l’agression. Arrêté par les gendarmes sur son lieu de résidence, il était connu pour des faits de harcèlement et de violences intrafamiliales. La fille du couple, âgée de huit ans, et les parents sexagénaires de la victime étaient présents au moment de l’agression. Une enquête a été ouverte pour meurtre.

Le nombre de féminicides a augmenté de 20% en France en 2021 par rapport à l’année précédente, avec 122 femmes tuées sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint, selon les derniers chiffres disponibles du ministère de l’Intérieur.

Léo Guérin / AFP