Du 11 juin au 4 juillet prochain, c’est l’ensemble du football sud-américain qui sera à la fête lors de la Copa América au Chili. Les 10 pays du cône sud et les deux invités, le Mexique et la Jamaïque, en découdront pour remporter le 44ème trophée de l’histoire de la compétition. Pour l’occasion, la rédaction du Celsalab a concocté un dossier spécial. Forces, faiblesses, joueurs à surveiller et grands absents, vous saurez tout sur les équipes candidates à la victoire finale.
Vainqueur du tournoi en 2001, la Colombie se verrait bien remporter une nouvelle fois la compétition. Elle pourra compter pour cette édition sur une génération talentueuse, avec des joueurs offensifs de classe mondiale, mais une défense encore un peu friable.
C’est devenu une habitude. A chaque nouvelle saison de Game of Thrones, le huitième épisode entraîne des retournements de situations ébouriffants. Et celui-ci ne fait pas exception à la règle. Attention, si vous n’avez pas vu l’épisode, vous risquez de gâcher votre expérience en lisant cet article.
Le « Forum Expat » s’invite à la Cité de la Mode et du Design de Paris les mardi 2 juin et mercredi 3 juin. Au programme : des conseils pour préparer son départ à l’étranger, que ce soit pour un séjour linguistique, un stage ou pour lancer son propre business. Mais pourquoi l’étranger attire-t-il autant, et surtout les jeunes ?
Ils étaient un peu plus de 2,5 millions de Français expatriés en 2014. Des chiffres qui prouvent que les départs à étranger restent particulièrement attractifs. Parmi les box, tout est là pour aider les visiteurs à préparer leur séjour. Sécurité sociale, congés, banques, logement, toutes les questions que les futurs voyageurs se posent sont réparties entre les 66 stands qui couvrent les Docks de la Cité de la Mode et du Design.
Le départ à l’étranger est un vrai plus selon Jackie Morin, directeur des affaires sociales de la Commission européenne. « Il y a trois raisons essentielles. Primo, le marché de l’emploi est meilleur dans d’autres pays, donc les ressortissants français peuvent en profiter sur une courte période ; secundo, certains pays sont en pénurie concernant des qualifications spécifiques ; tertio, c’est avant tout un marché de compétences, et si l’on en a les moyens, notamment sur le plan linguistique, autant mettre ces compétences à profit. »
Vingt pays sont représentés mais il en manque certains selon Emilie Grison, 32 ans, qui souhaite partir aux Etats-Unis pour y travailler et rejoindre sa famille.
« Je cherchais à savoir quel type de visa prendre et combien de temps cela allait mettre mais il n’y a pas de stand dédié aux séjours américains. Il y a quand même un coin réservé au ministère des affaires étrangères, ça me donne quelques pistes pour organiser mon départ. »
Même chose pour Julien Audy, 18 ans, qui cherche quelques bons plans du côté de l’Amérique du Nord. « Ce sont les Etats-Unis qui m’intéressent, ou bien le Canada, parce que je suis dans une brancheAdministration Echanges internationaux filière Amérique. »
« 45% des 18-24 ans envisagent un séjour à l’étranger«
Mis en place par le groupe Le Monde, et entièrement gratuit, le forum s’adresse à tous mais surtout aux jeunes. C’est d’ailleurs le thème de cette année : quelle mobilité pour les étudiants ou les jeunes diplômés ? « Aujourd’hui un stage à l’étranger, c’est quasi obligatoire pour les étudiants », note Dominique Brunin, directeur général de la CCI France International (Chambre de commerce et d’industrie). « Selon une enquête que nous avons réalisée, 45% des 18-24 ans envisagent un séjour à l’étranger. C’est presque la moitié de cette tranche d’âge ! »
Le Canada et le Québec semblent être les grands gagnants de ce forum. Quentin Chef, lui, est venu pour visiter les stands de ces deux destinations : « Je suis tout juste diplômé ingénieur architecte et je voudrais trouver un job à partir deseptembre pour un an ou plus. »
Différentes options pour aiguiller son séjour
Au Petit Journal, média des Français et francophones à l’étranger, plusieurs possibilités. Le tout est « d’écrire, faire de l’audience, et attirer les annonceurs, puisque le journal n’existe que sur le web », explique Erwann, l’un des représentants sur le stand. Sur la durée du séjour, certains partent six mois, d’autres six ans, tout dépend des profils. « Le Petit Journal couvre 47 villes maintenant. Ces derniers six mois, on a rajouté Dubaï, Montréal, Toronto et Alger. Et là, on espère s’installer à Amsterdam, Séoul et Jakarta. » Grâce aux réseaux sociaux, largement prisés dans ce genre de projet, Le Petit Journal organise des discussions entre anciens expatriés et futurs voyageurs pour que les premiers passent le flambeau aux seconds en partageant leurs expériences.
L’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger), qui couvre 35 pays en tout, s’occupe des élèves du lycée français mais pas seulement. Les jeunes professeurs peuvent aussi envisager d’aller enseigner à l’étranger. Un dispositif propose à des volontaires internationaux (VI) de se rendre sur place pour encadrer les chantiers des écoles en tant qu’architecte, pour proposer du soutien scolaire aux élèves en difficulté ou encore pour accompagner d’autres jeunes, notamment les élèves handicapés.
L’entreprise Femme Expat, de son côté, propose un pôle entièrement dédié aux femmes. Grâce à son site internet, les 5000 femmes inscrites peuvent s’échanger quelques bons plans et autres conseils pour vivre pleinement leur séjour.
Le cas Erasmus
En couvrant aujourd’hui 33 pays – l’Europe des 28, le Lichtenstein, l’Islande, la Macédoine, la Norvège et la Turquie -, le programme Erasmus a encore de beaux jours devant lui. Et ce depuis 1987. Pour son directeur de cabinet, Jean-Luc Prigent, certaines destinations marchent mieux que d’autres.
Un nouveau programme, nommé Erasmus +, prévoit un budget de 14,7 milliards d’euros dédié à la mobilité des jeunes d’ici à 2020. Soutenu par la Commission européenne, le programme aide non seulement les étudiants mais aussi les apprentis et les jeunes ayant quitté le système éducatif pour des périodes de volontariat à l’étranger. La preuve que ça fonctionne ? Plus de 85% des étudiants formés à l’étranger améliorent leurs chances d’être employés grâce à cette mobilité. 62% des participants aux études Erasmus ne sont plus demandeurs d’emploi après six mois. Autre chiffre révélateur : un stagiaire sur trois a été recruté par l’entreprise qui l’a accueilli en stage. De quoi motiver les jeunes qui hésitent encore.