Cote de popularité des politiques : l’effet ponctuel des attentats

Depuis 2012, la France a été le théâtre de plusieurs attentats. De Mohammed Merah au 13 novembre, chaque nouvelle attaque, la cote de popularité des hommes politiques au pouvoir et leurs partis connait souvent une hausse, bien que celle-ci ne soit que temporaire.

Une cote de popularité à la hausse mais pas pour longtemps. Après les attentats de novembre, la cote de François Hollande a grimpé de 20 points dans l’opinion publique. Manuel Valls, le Premier ministre, gagnait 11 points. Un regain de popularité pour le chef de l’Etat qui était au plus bas dans les sondages. Après les attentats, François Hollande s’est affirmé comme un président omniprésent. Il s’est rendu sur place directement après les attaques, a pris la parole devant les Français, a convoqué le Congrès, décalré l’état d’urgence et s’est longuement exprimé lors de la cérémonie d’hommage aux victimes le 8 janvier dernier.

Mais le répis aura été de courte durée. Dès le mois de janvier, François Hollande passe de 35% d’opinion favorable à 23%. Manuel Valls suit le même chemin en passant de 43 à 36% d’opinion favorable. Un phénomène déjà observé au moment des attentats de Charlie Hebdo où Président et Premier ministre avaient déjà vu leur cote de popularité augmenter. Mais là encore, pour quelques mois seulement. Les attentats de janvier avaient surtout bénéficié à Manuel Valls, dont le pourcentage d’opinions favorables avait bondi de 34 à 48%, François Hollande était lui passé de 15 à 20%. Elle est ensuite repassée à 32 en avril pour le Premier ministre, 18 pour le Président.

Une hausse dans les autres partis

Si la hausse a été remarquée dans le camp de l’opposition, elle a été moins spectaculaire. Après les attentats de janvier Nicolas Sarkozy, président des Républicains, est passé de 31 à 35% d’opinions favorables en janvier et Marine Le Pen, présidente du FN a gagné un point dans les sondages. En novembre, Nicolas Sarkozy gagnait un point et la présidente du FN en gagnait 3.

En 2012, les attaques à Toulouse et Montauban par Mohamed Merah avaient entrainé une hausse de popularité pour toutes les personnalités politiques. Nicolas Sarkozy, alors Président, avait gagné 8 points d’opinions favorables, François Hollande grimpait de 11 points, et Marine Le Pen, 6 points.

Constance Maria

L’impact politique des attentats en question

François Hollande, Manuel Valls, Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen : quel a été l’impact des attentats sur les personnalités politiques ? Décryptage.

Sa cote de popularité n’avait pas été aussi élevée depuis février 2013. En décembre 2015, au lendemain des attentats, François Hollande recueillait 35 % d’opinions positives, contre seulement 15 en octobre. Un rebond qui touche également à son premier ministre Manuel Valls, dont la cote a bondi à 43 % (+11 points en un mois).

En janvier dernier, déjà, après les attaques de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher, ils avaient bénéficié du sursaut patriotique. Entre décembre 2014 et février 2015, la popularité de François Hollande avait grimpé de 7 points, et celle de Manuel Valls avaient même augmenté de 14 points, frôlant les 50 % d’opinions positives.

Un phénomène ponctuel

Une embellie qui relevait pourtant d’un épiphénomène : trois mois plus tard, en mai 2015, leur popularité avaient retrouvé leur niveau antérieur. L’effet des attentats de novembre est ainsi déjà en train de s’atténuer, et en janvier la cote de popularité de Hollande est descendue à 24% (+ 11 points) et celle de son Premier ministre à 36% (- 9 points).

Les attentats ne bénéficient pas à tous les partis de la même manière. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les Français n’accordent pas plus leur confiance au Front National après une attaque sur le sol national. La cote de Marine Le Pen a gagné 4 points entre octobre et décembre, une hausse moindre en comparaison des autres.

Un rebond inégal

Le président des Républicains Nicolas Sarkozy a même vu sa popularité baisser, passant de 31% d’opinions positives en octobre à 28 en décembre. Même constat lors des attentats de janvier : +1 point pour Marine Le Pen et +3 points pour Nicolas Sarkozy.

En 2012, suite aux attentats commis par Mohamed Merah, toutes les personnalités politiques avaient en revanche bénéficié d’un regain de confiance : entre février et mai, Nicolas Sarkozy, alors président, a gagné 8 points d’opinions positives, François Hollande, alors candidat à la présidentielle, 11 et Marine Le Pen.

Laura Daniel

Source : TNS Sofres

Chômage en Europe : en baisse fin 2015

Chômage en Europe : en baisse fin 2015

Par : Wassim Alem

En fin 2015 ,le taux de chômage moyen de l’ensemble des pays de l’union européenne avec un léger recul entre le 1er  et le dernier trimestre de l’année 2015 de -0,1 % 

Selon Eurostat qui publie chaque mois de taux de chômage harmonisés pour les pays membre de la zone Euro , après avoir sélectionner les pays les plus toucher par le chômage par pourcentage dans la population active sur les base de la définition de l’organisation international du travail ( OIT ) la population active représente le nombre total des personnes .

 

La crise de la dette des états européens les plus endettés éclate au même moment et conduit à des mesures de restrictions en Grèce et en Espagne, ou au Portugal. Il s’ensuit une récession pour ces pays accompagnée d’une hausse très forte du chômage. par contre une évolution radicalement différente avec un repli sensible du niveau du chômage en Denmark , Allemagne et la Suède .
Chômage en Europe : en baisse fin 2015

La présence des femmes en légère hausse à la tête de l’audiovisuel public

En avril dernier, Delphine Ernotte Cunci est nommée présidente de France Télévisions: une nomination plus que symbolique puisqu’elle est la première femme à diriger le groupe. Dans le secteur de l’audiovisuel public la présidence est le plus souvent masculine. Depuis 1975, moins de dix femmes ont réussi à accéder à la tête des cinq plus grandes institutions audiovisuelles publiques françaises, même si depuis 2015, la situation s’est quelque peu améliorée. Sur les cinq groupes principaux, trois sont désormais dirigés par des femmes.

Un chiffre encourageant mais qui reste à relativiser au vu de la sous représentation des femmes dans le milieu des médias: selon une étude mondiale relayée par le collectif « Prenons la Une », les femmes ne représentent que 24% des personnes dans les médias. En 2015, il n’y avait aucune femme dans le comité de direction de France Télévisions et moins de la moitié au sein de France Médias Monde, Radio France et l’INA (Institut National de l’Audiovisuel). Seul Arte France fait figure de bon élève avec un comité de direction composé à 65% de femmes.

 

Anne-Charlotte Dancourt et Mathilde Pujol