Jean-Vincent Placé s’excuse et dit vouloir soigner son « alcoolisme »

L’ex-secrétaire d’État, récemment renvoyé devant la justice pour violences, injures et outrage après une soirée très alcoolisée à Paris, s’excuse dans Paris Match.

Jean-Vincent Placé sort du silence après sa garde à vue. Crédits : Wikimedia Commons
Jean-Vincent Placé sort de son silence après sa garde à vue. Crédits : Wikimedia Commons

Jean-Vincent Placé sort du silence. L’ex-secrétaire d’État, récemment renvoyé devant la justice pour violences, injures et outrage après une soirée très alcoolisée à Paris, s’excuse dans Paris Match. « Je mesure bien la honte et l’indignité d’avoir été en état d’ébriété, d’avoir eu un comportement déplacé et inconvenant. J’en paierai les conséquences. Je le dois à ma famille auprès de laquelle je m’excuse aussi », a-t-il déclaré à l’hebdomadaire. Paris Match précise qu’il a également écrit une lettre d’excuses au préfet de police.

« Les trente-sept heures de garde à vue ont eu un mérite: j’ai enfin pris le temps de réfléchir. J’ai réalisé que, dans les derniers mois, j’avais bu excessivement en diverses circonstances. Il y a eu des excès, de l’alcoolisme. J’assume le mot. C’est une maladie, l’alcoolisme », poursuit l’ancien sénateur écologiste et ex-président de l’Union des Démocrates et des Ecologistes (UDE).

Pour autant, il conteste tout acte de violence et tout acte raciste. « Une chose est de boire trop, une autre d’être pris pour un pervers et un raciste. Je n’ai jamais insulté cette jeune femme. Elle l’a confirmé lors de la confrontation. Je n’ai jamais proféré d’insultes racistes. Encore moins avec ce videur qui se fait appeler Vladimir et se prétend serbe. Lui m’a mis une gifle, mes lunettes sont tombées, elles se sont cassées en deux. L’outrage aux policiers est à replacer dans ce contexte d’énervement », se défend-il. M. Placé dit enfin vouloir « solder le temps d’avant, présenter (ses) excuses, arrêter de boire ». « Mais après, je veux qu’on me laisse tranquille », conclut-il.

Jean-Vincent Placé a été arrêté début avril après une soirée très alcoolisée à Paris. Il doit comparaître le 11 juillet au tribunal pour violences, injures à caractère racial et outrage à agents.

Lucas Martin avec AFP

 

Crash d’un avion militaire en Algérie : au moins 100 morts

Un avion de transport militaire algérien s’est écrasé mercredi faisant au moins 100 morts, a annoncé l’agence d’Etat Algérie Presse Service.

Airbus A330-200 d'Air Algérie et le Centre Air Canada (Siège d'Air Canada) à l'aéroport Montréal-Trudeau (YUL) (Québec, Canada).- Abdallahh / Hhussein Abdallah
Airbus A330-200 d’Air Algérie et le Centre Air Canada (Siège d’Air Canada) à l’aéroport Montréal-Trudeau (YUL) (Québec, Canada).- Crédits : Abdallahh / Hhussein Abdallah

Les télévisions algériennes ainsi que l’agence nationale Algérie Presse Service ont annoncé qu’un avion militaire algérien s’est écrasé peu après son décollage de la base de Boufarik, commune située à 30 kilomètres au sud d’Alger. L’appareil, un Ilyushin II-76 qui a une capacité de 120 places, comptait au moins cent soldats à bord, a confié une source militaire.

Aucun bilan n’est encore disponible mais des images de l’engin en flammes circulent déjà sur les médias algériens. Sur place, un photographe de l’AFP a décrit des fumées noires s’échappant de l’appareil, et des centaines d’ambulances et dizaines de camions de pompiers seraient arrivés, sirènes hurlantes, sur la scène du crash.

Troisième crash en moins de cinq ans

En février 2014, un avion militaire transportant 77 personnes du corps militaires accompagnés de leurs familles s’était crashé entre Tamanrasset, au sud de l’Algerie et Constantine, située à l’Est. Cinq mois plus tard, un avion de Air Algérie faisant la liaison entre le Burkina Faso et Alger s’écrasait au nord du Mali, faisant 116 victimes dont 54 ressortissants français.

Clara Losi avec AFP

À Paris, l’application Sauvlife facilite la prise en charge des personnes en arrêt cardiaque

L’application Sauvlife géolocalise les victimes d’arrêt cardiaque et guide des volontaires pour faire les gestes de premiers secours. 

Chaque minute, une personne victime d'un arrêt cardiaque perd 10% de chance de survie.
Chaque minute, une personne victime d’un arrêt cardiaque perd 10% de chance de survie.
  • 95% des arrêts cardiaques entraînent la mort de la victime

Une appli pour sauver des vies ? C’est l’objectif de SauvLife. Lancée à Paris le 13 mars, et dans d’autres grandes villes en France, cette application géolocalise les victimes d’arrêt cardiaque et des personnes volontaires capables d’intervenir, avant que les secours n’arrivent. Les premiers gestes de secours peuvent ainsi être plus rapidement effectués.

Car en moyenne, les secours mettent entre six et treize minutes pour arriver. Or, chaque minute, une personne victime d’un arrêt cardiaque perd 10% de chances de survie. Il n’y a donc aucun moment à perdre. Aujourd’hui, encore 95% des arrêts cardiaques aboutissent à un décès.

  • Le volontaire est guidé par téléphone par les secours tout au long de l’intervention 

« Le principe est simple, explique Arnaud Libert, directeur exécutif de la communauté de bénévoles. Lorsque le Samu est contacté par quelqu’un témoin d’un arrêt cardiaque, le service d’urgence décide de lancer un appel sur l’application. Lui seul est habilité à le faire. Les personnes volontaires – sous-entendu ayant téléchargées l’application – et localisées à proximité de la victime reçoivent alors une alerte sur leur téléphone et acceptent, ou non, d’aller secourir la victime. Tout du long, la personne volontaire est guidée au téléphone par les secours. Plusieurs personnes peuvent être appelées en même temps. »

Mi-mars, Dylan Dabezies, a été contacté par le Samu. « J’étais chez moi, sur mon téléphone, quand j’ai reçu un SMS du Samu me demandant si j’acceptais d’aider une personne localisée à 500 mètres de moi, raconte ce jeune homme de 17 ans qui a téléchargé l’application quelques jours après sa mise en service. J’ai tout de suite accepté. J’ai pris mon manteau et ai couru le plus vite possible. En une minute, j’étais chez la personne victime. J’ai donc commencé à faire les gestes de premier secours. Puis les urgences sont arrivées quelques minutes plus tard et ont pris le relais. »

  • Une application basée sur la confiance des volontaires 

L’application ne peut fonctionner que sur la confiance des utilisateurs. « Lorsque l’on s’inscrit, on certifie sur l’honneur qu’on est apte à réaliser les gestes de premier secours. Pas besoin de diplômes, expose Dylan, même si celui qui veut devenir médecin urgentiste est déjà titulaire du PSE 1 (Premier Secours en Equipe de niveau 1). Chaque année, je refais une formation pour me remettre à niveau« , précise-t-il.

Depuis le lancement de l’application, 31 000 téléchargements ont été effectués sur toute la France. Au total, trois actions ont été déclenchées à Lille et Paris.

Guillemette de Préval