Nouveau record de décès quotidiens liés au Covid-19 en Russie

 

La Russie a enregistré ce vendredi un nouveau record de morts quotidiennes liées au Covid-19. L’important rejet de la vaccination et le manque de mesures de confinement imposées par le gouvernement expliquent cette hécatombe.

 

L’hécatombe se poursuit en Russie. Durement frappé par le variant Delta depuis juin, le pays a enregistré vendredi un nouveau record de morts quotidiennes liées au Covid-19. En cause, une vaccination restant poussive et rejetée par une grande partie de la population, ainsi  que des mesures de confinement absentes, indique l’AFP.

Selon le bilan quotidien fourni par le centre de crise du gouvernement russe, 828 personnes sont mortes du covid-19 ces 24 dernières heures. Le précédent record de 820 morts avaient été atteint deux fois, les 23 septembre et 26 août 2021.

Au total, 202.273 personnes ont péri des suites du Covid-19 depuis le début de la pandémie, selon une définition restrictive, donnée par le gouvernement, des décès dus au Covid-19. L’agence russe des statistiques Rosstat, qui a une définition plus large, faisait état de plus de 350.000 morts à la fin juillet 2021.

21.379 nouveaux cas vendredi

La Russie ne parvient pas à enrayer la progression du variant Delta. Vendredi, le nombre de nouveaux cas atteignait 21.379.

La vaccination, sur fond de défiance à l’égard des autorités, piétine depuis des mois malgré la conception de plusieurs vaccins nationaux: d’après un décompte du site Gogov seulement 28,4% de la population russe est totalement vaccinée à ce jour.

Les pouvoirs publics, pour préserver une économie atone depuis des années, refusent d’adopter des mesures sanitaires restrictives ou de confinement. Le port du masque, pourtant obligatoire, est très aléatoires dans les lieux publics et les consignes de distanciation rarement respectées.

L’Etat exclut toute mesure de restriction d’ampleur

La ville de Moscou a admis cette semaine être confrontée à une deuxième flambée du variant Delta, après une première durant l’été. Les contaminations y ont bondi de 24% sur une semaine, et les hospitalisations de 15%.

La présidence russe a une nouvelle fois exclu jeudi toute restriction d’ampleur, alors que depuis un confinement au printemps 2020 aucune mesure stricte n’a été imposée afin de protéger l’économie.

Le président Vladimir Poutine, cas contact après l’apparition d’un important foyer épidémique de dizaines de malades au Kremlin, est à l’isolement depuis le début de la semaine dernière.

Augmentation du prix de l’essence, hausse du RSA… Les principaux points de l’ultime débat Rousseau-Jadot

 

Les deux finalistes de la primaire écologiste débattaient sur BFMTV ce vendredi matin, pour la dernière fois avant le début du second tour. Les 122.670 personnes inscrites au scrutin voteront dès samedi pour désigner le candidat qui représentera les Verts lors de l’élection présidentielle de 2022.

 

Ultime débat entre les deux finalistes de la primaire écologiste. L’économiste Sandrine Rousseau affrontait l’eurodéputé Yannick Jadot ce vendredi matin sur le plateau de BFMTV, pour la dernière fois avant le début du second tour.

L’occasion notamment d’échanger autour de leurs visions respectives de l’écologie : Sandrine Rousseau a de nouveau assumé sa radicalité, quand Yannick Jadot a affirmé sa volonté de rassembler les Verts.

« Il faut que l’essence augmente car elle nous met en danger », a martelé la candidate écoféministe, qui souhaite faire augmenter son prix de 6 à 10 centimes par an durant tout le mandat si elle est élue présidente.

Parmi ses propositions pour compenser cette hausse, l’achat d’une flotte de véhicules moins polluants. Celle-ci serait mise à disposition de ceux ne pouvant se passer de voiture notamment. Une mesure « irréaliste » selon Yannick Jadot, qui souhaite de son côté davantage miser sur le développement des moyens de transport alternatifs : « Il faut un effort majeur sur les petites gares et les transports en commun. » L’eurodéputé est favorable à la gratuité de ces derniers pour les plus précaires.

Augmentation du RSA et réduction du temps de travail

Les deux candidats ont également confronté leur vision du revenu universel. Sandrine Rousseau a mis en avant son idée de mettre en place un « revenu d’existence ». Ce dernier serait accessible à « toutes les personnes majeures qui ont un revenu une fois et demie en deçà du smic ». Une telle mesure aurait vocation à augmenter mécaniquement le SMIC. La candidate vise ainsi une hausse de 10% de son montant au cours du quinquennat.

Son adversaire parle quant à lui de « revenu citoyen » et propose d’augmenter le revenu de solidarité active (RSA) dès son arrivée au pouvoir, « de 100 euros pour qu’il soit dans le quinquennat au niveau du seuil de pauvreté, soit entre 880 et 890 euros ». Il a expliqué s’inscrire « dans la filiation de ce qu’a porté Benoît Hamon en 2017 ». « C’est le RSA+ la prime d’activité, et ce que vous touchez est dégressif en fonction des revenus ».

Interrogée sur la question, Sandrine Rousseau a aussi développé son idée d’une semaine de travail réduite à 4 jours. Diminuer la part du travail dans notre vie serait l’occasion de « retrouver du temps pour soi », de ne « pas être tributaire d’une espèce de folie, d’organisation qui consiste à consommer toujours plus », a-t-elle estimé.

Les 122.670 personnes inscrites au scrutin voteront dès samedi, jusqu’à mardi prochain, pour le candidat qui représentera Europe écologie les verts lors de la présidentielle de 2022.

Fin de la fourrure chez Yves-Saint-Laurent et Brioni

Vendredi 24 septembre, le groupe Kering annonce qu’il renonce définitivement à utiliser de la fourrure dans ses collections. Yves-Saint-Laurent et Brioni étaient les deux dernières marques concernées.

Précurseur au sein du groupe, Gucci avait annoncé en octobre 2017 arrêter l’utilisation de la fourrure à partir des collections printemps-été 2018, rejoint ensuite par Balenciaga, Bottega Veneta et Alexander McQueen. Seuls Brioni et Saint Laurent n’avaient pas franchi le pas chez Kering, conduisant l’organisation de défense de la cause animale Peta à manifester le 10 mars devant la boutique Saint Laurent de l’avenue Montaigne à Paris, après les protestations exprimées sur les réseaux sociaux à propos d’une publicité où le mannequin Kate Moss posait dans une veste en renard.

Marie-Claire Daveu, directrice du développement durable de Kering, considère « qu’abattre des animaux qui ne seront pas mangés strictement pour utiliser leur fourrure ne correspond pas au luxe moderne« . Ce dernier devant être, selon elle, « éthique, en phase avec son époque et les questions de société« .

Après de grandes maisons de couture comme Chanel, mais aussi de prêt-à-porter (Burberry, DKNY), la chaîne américaine de grands magasins Macy’s a cessé de vendre de la fourrure début 2021. La marque Canada Goose, connue pour ses blousons en plumes d’oie à la capuche ornée de fourrure de coyote, cessera d’en fabriquer d’ici fin 2022.

De son côté, le concurrent LVMH indique à l’AFP qu’il « laisse à (ses) maisons la possibilité de continuer à utiliser de la fourrure« , à l’exception de celle provenant « d’espèces en danger« .

E.B avec AFP

Harcèlement scolaire : 35 recommandations émises par la mission d’information du Sénat

Quatre mois après sa mise en place, la mission d’information sur le harcèlement scolaire et le cyberharcèlement rend sa copie et fait 35 recommandations concrètes pour endiguer le harcèlement scolaire.

6 à 10 % des élèves subiraient une forme de harcèlement ; 800 000 à 1 million d’enfants sont victimes de harcèlement scolaire chaque année ; 1/4 des collégiens auraient été victimes d’un cyberharcèlement. Voilà les chiffres mis en avant par la mission d’information sur le harcèlement scolaire et le cyberharcèlement (MIHSC).

Par ailleurs, la MIHSC estime aussi que 65 % des professeurs s’estiment mal armés face au harcèlement.

Pourtant, le harcèlement scolaire est un sujet traité, pris en considération par l’Éducation Nationale depuis plusieurs années. Pour la MIHSC, l’ampleur du phénomène vient de deux principaux obstacles : les outils à dispositions ne sont pas suffisamment connus et la loi est démunie face au cyberharcèlement, qui se déroule principalement sur des messageries privées.

Face à ces constats, la MIHSC fait 35 recommandations aux acteurs de l’Éducation Nationale. Parmi elles, il y a la tenue le 7 octobre prochain d’un « grand débat au Sénat mais également dans l’ensemble du pays sur le harcèlement scolaire et le cyberharcèlement« , la mesure précise par cycle scolaire et par région de l’ampleur du harcèlement scolaire, ou encore le fait de faire un point systématique, à chaque rentrée et dans chaque académie de la qualité du climat scolaire.

La MIHSC veut également faire de « la lutte contre le harcèlement et le cyberharcèlement, la grande cause nationale dès 2022/2023″.

B.G.