Ce mardi, lors de la conférence de rentrée de Google, la société californienne a annoncé la commercialisation, dès novembre, aux Etats-Unis, des écouteurs sans-fil capables de traduire plus de 40 langues étrangères. Leur nom ? Les Pixel Buds.
« Aide-moi à parler Italien, anglais, espagnol… ». Il suffit d’appuyer sur un bouton de l’oreillette pour demander à traduire. Les Pixel Buds sont ces nouveaux écouteurs sans-fil présentés ce mardi lors de la conférence de rentrée de Google. Le principe est simple : connectée en Bluetooth via son smartphone, la personne qui porte les écouteurs demande à Google Translate, l’outil de traduction de Google, quelle langue elle souhaite traduire. Le logiciel analyse alors le discours de son interlocuteur et propose une traduction dans l’oreille de son utilisateur. Pour répondre, il suffit de reprendre la parole dans sa langue natale. Le logiciel propose ensuite une traduction orale, diffusée sur le haut-parleur du smartphone, à l’interlocuteur étranger.
Les écouteurs pourront fonctionner cinq heures avant d’être rechargés. Ils seront disponibles en blanc, noir et bleu.
Ils devraient être vendus dès novembre au Canada, aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, mais aussi en Australie, à Singapour et en Allemagne. Google n’a pas encore prévu de les proposer en France, pour l’instant. Le prix de départ ? 159 dollars, outre-Atlantique.
Toutefois, Google n’est pas la première société à commercialiser ce genre de produit. En mai dernier, l’entreprise Bragi sortait ses Dash Pro, les premiers écouteurs sans-fil capables de traduire simultanément 40 langues.
Waverly Labs avait la même ambition de briser la frontière entre les langues, avec la gamme d’oreillettes « Pilot ». Comme quoi, l’innovation donne des idées…
L’Islande s’est qualifiée pour le Mondial 2018 en battant le Kosovo 2-0 lundi soir à Reykjavik. Une première historique pour la petite île volcanique prise par la fièvre du ballon rond depuis son parcours sensationnel à l’Euro 2016. Galvanisés par près de 10.000 spectateurs poussant leur équipe au rythme du « Viking clap » et de « Hu ! » conquérants, les hommes de Heimir Hallgrimsson ont assuré leur qualification directe : ils ont terminé premiers de leur groupe devant la Croatie, victorieuse de l’Ukraine à Kiev par 2 buts à 0.
L’île, qui compte moins de 340 000 habitants, va devenir le pays le moins peuplé de l’histoire à participer à une Coupe du monde. Le précédent record appartenait à Trinité et Tobago (1 300 000 personnes).
C’est la dernière ligne droite ! Engagés dans les qualifications pour la Coupe du monde 2018, certains pays européens sont déjà qualifiés, d’autres déjà éliminés, tandis que les derniers groupes rendent leur verdict lundi soir et mardi. On fait le point.
Des 54 nations européennes en lice pour la Coupe du monde en 2018, seules cinq sont déjà assurées de faire le voyage en Russie. Vingt-huit sont également fixées, mais dans le mauvais sens : elles resteront à la maison.
Pour les autres, c’est une autre histoire : il faudra trembler jusqu’au bout. Le dénouement de ce grand thriller, justement, arrive bientôt.
Ils sont déjà qualifiés
La Pologne, l’Allemagne, l’Angleterre ont fini leur campagne de qualifications à la première place et verront la Russie. Cela a été compliqué pour la première, qui a dû attendre le dernier match de poules pour exulter. Beaucoup plus aisé pour les deux dernières, invaincues et qualifiées depuis deux matchs. L’Espagne et la Belgique seront également de la partie. Il leur reste une dernière rencontre à disputer, respectivement ce soir face à Israël et demain contre Chypre. Enfin, la Russie était déjà qualifiée en tant que pays hôte.
Attention toutefois, car l’Ukraine et la Croatie (deuxièmes ex-aequo avec 17 points), qui s’affrontent rôdent. En cas de défaite voire de match nul de l’Islande, l’une ou l’autre nation pourrait ravir la première place aux Scandinaves, ou, au pire, les barrages. Un match nul entre les deux nations, et la deuxième place sera pour la Croatie (grâce à une meilleure différence de buts). Dans tous les cas, malheur au vaincu, qui ne verra pas la Russie.
Dans le groupe D, on prend quasiment le même scénario et on recommence. En cas de défaite voire de match nul, la Serbie (18 points) peut encore se faire doubler par l’Irlande (2e, 17 points) ou le Pays de Galles (3e, 16 points), qui se défient dans le « match de la mort ». La sérénité reste cependant dans le camp des Serbes, qui reçoivent des Géorgiens déjà éliminés. Dans un choc aux allures de suprématie régionale, Irlandais et Gallois donneront tout pour viser une des deux premières places ou, du moins, ne pas finir sur le carreau. Avantage aux Gallois, qui évolueront à domicile, et qui n’auront besoin que d’un match nul pour voir les barrages.
Ils viseront la « qualif » mardi
La France, assurée d’être au minimum barragiste, n’a toujours pas rejoint l’Allemagne, l’Angleterre et consorts dans le train direct pour la Russie. Premiers du groupe A avec un point d’avance sur la Suède, les Bleus chercheront à composter leur ticket, mardi.
La balle est dans leur camp puisqu’ils affronteront la Biélorussie, avant-dernière du groupe A, tandis que les Scandinaves n’auront pas la tâche facile contre les Pays-Bas, à l’extérieur. Prudence toutefois : tout autre résultat qu’une victoire éjecterait les Tricolores de la première place si les Suédois gagnent en terres néerlandaises. Les anciens partenaires de Zlatan Ibrahimovic pourraient même se contenter d’un match nul si les Bleus perdent.
Dans le groupe B, choc au sommet entre la Suisse et le Portugal. Assurés d’être barragistes, les deux pays visent mieux. Pour le Portugal, il faudra absolument vaincre les Helvètes, à domicile, pour se qualifier sans passer par la périlleuse case des barrages. Les Suisses se contenteront d’un match nul.
Enfin, dans le groupe H, la Grèce ne peut plus rejoindre la Belgique, qui a sécurisé la première place. Les partenaires du Marseillais Mitroglou devraient capitaliser sur une victoire contre Gibraltar, à domicile, pour finir parmi les meilleurs deuxièmes. Troisième, la Bosnie-Herzégovine part de plus loin et devra espérer un faux-pas grec et une victoire contre l’Estonie pour croire à une miraculeuse qualification pour les barrages.
Ils passeront par les barrages
L’Italie, l’Irlande du Nord et le Danemark sont assurés de finir dans les huit meilleurs deuxièmes.
La Slovaquie et la Grèce espèrent en être aussi. Les tickets restants seront récupérés par le deuxième des différents groupes cités, dont le dénouement n’est pas encore connu.
Les partisans de l’unité espagnole ont manifesté, hier, dans les rues de Barcelone. Ils étaient plusieurs centaines de milliers à crier leur refus de l’indépendance, alors que le gouvernement espagnol et le pouvoir catalan sont dans une impasse.
Les rues de Barcelone se sont parées, dimanche, du drapeau espagnol, alors que les partisans de l’unité du pays manifestaient contre l’indépendance de la Catalogne. Ils étaient 350 000 selon la police locale et plus de 900 000 selon les organisateurs, à s’être rassemblé dans la capitale catalane. C’était la première manifestation des partisans du « non » depuis le référendum du 1er octobre. Celui-ci avait fait ressortir une large majorité de « oui », plébiscité à 90%, mais seulement 42% des Catalans y avaient participé.
« Vive la Catalogne! Vive l’Espagne! » scandaient les manifestants dans la rue, eux qui se considèrent comme la majorité silencieuse.
« No nos engañan, Cataluña es España » (Ne nous mentez pas, la Catalogne fait partie de l’Espagne ») carrer de Fontanella pic.twitter.com/TLnv1NFhBO
Pour le moment, la situation est dans l’impasse : le président de la région, Carles Puigdemont, a laissé entendre qu’il déclarerait l’indépendance de la région mardi, si le gouvernement espagnol ne répondait pas aux propositions de médiation. Les indépendantistes estiment qu’ils ont recueilli une majorité écrasante de « oui » à l’indépendance. Cependant, selon les sondages, les Catalans voudraient qu’un référendum en bonne et due forme soit organisé, mais le « non » l’emporterait.
De son côté, le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy n’envisage pas de dialogue tant que les séparatistes menacent de rompre avec le reste du pays. « On ne peut rien construire si la menace contre l’unité nationale ne disparaît pas», a déclaré Mariano Rajoy au quotidien El Pais, dimanche.
La ministre française des Affaires européennes, Nathalie Loiseau, a quant-à-elle annoncé ce lundi sur CNews que, si la Catalogne annonce son indépendance de manière unilatérale, elle ne « serait pas reconnue » par la France. « On ne peut pas résumer la Catalogne à la consultation que les indépendantistes [ont] organisée », a-t-elle justifié.