Un ressortissant syrien qui souhaitait attaquer des soldats arrêté en Allemagne

Un Syrien de 27 ans soupçonné de liens avec l’Islam radical a été arrêté en Allemagne pour avoir préparé une attaque à la machette ciblant des soldats allemands, trois semaines après l’attaque meurtrière de Solingen.

Le parquet de Munich a annoncé ce vendredi l’arrestation, jeudi soir, d’un syrien. Celui-ci s’était procuré, peu de temps auparavant, deux machettes avec lesquelles il prévoyait d’attaquer, dans une ville de Bavière, « des soldats de l’armée allemande qui y passaient leur pause déjeuner, et d’en tuer le plus grand nombre possible », indique un communiqué du parquet.

« Par son acte, l’accusé voulait faire sensation et susciter un sentiment d’insécurité au sein de la population », a ajouté le parquet, selon lequel, l’attaque était planifiée dans la commune de Hof, ville d’environ 50.000 habitants située à quelque 150 kilomètres au nord de Nuremberg.

Un contexte lourd de menace terroriste ces dernières semaines

La section de lutte contre l’extrémisme et le terrorisme du parquet de Munich s’est chargée de l’enquête. Les services de sécurité allemands sont déjà en alerte ces dernières semaines après l’attentat au couteau commis à Solingen fin août et revendiqué par le groupe jihadiste État islamique. L’auteur présumé de l’attaque qui a fait trois morts était également syrien.

La semaine dernière, une tentative d’attentat a visé le consulat général d’Israël à Munich. Elle était menée par un Autrichien de 18 ans, connu pour avoir des sympathies islamistes. Dans les jours suivants, un Albanais de 29 ans, soupçonné de radicalisation islamiste, a tenté d’entrer de force, armé d’une machette, dans un commissariat d’une ville du sud-ouest du pays pour s’en prendre à des agents, avant d’être arrêté.

Ces événements ont remis au premier plan la menace sécuritaire jihadiste en Allemagne, poussant le gouvernement du chancelier social-démocrate Olaf Scholz à annoncer de nouvelles mesures comme le retour des contrôles aux frontières.

Simon Kremer avec AFP

 

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