Jean-Claude Veillard, actuel directeur de la sûreté du groupe Lafarge et ancien candidat du Front national aux municipales aurait supervisé les négociations entre le groupe français de ciment Lafarge et Daech. Le géant mondial de producteur de matériaux pour BTP aurait traité avec L’organisation État Islamique pour continuer ses activités économiques en pleine guerre syrienne, selon Mediapart.
D’après les témoignages et les mails recueillis par Mediapart, le soutien de Marine Le Pen était au courant des négociations avec les djihadistes et a dû donner son avis sur la décision finale. La stratégie sécurité du groupe de ciment dépendait directement des accords passés avec Daech.
Une plainte avait été déposée le 15 novembre 2016 par l’ONG française Sherpa et le Centre européen pour les droits constitutionnels et les droits de l’homme, notamment pour « financement d’entreprise terroriste » et « complicité de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité ».
Les appuis financiers de Lafarge en faveur de Daech: achat de pétrole, fourniture de camions de ciment https://t.co/E9XhDPvcOl pic.twitter.com/U7wjyHKPSV
— Mediapart (@mediapart) 3 mai 2017
Anaëlle De Araujo