Norwood Thomas, 93 ans, et Joyce Morris, 88 ans, se sont retrouvés grâce à Internet 70 ans après s’être connus. Ils s’étaient rencontrés à Londres, quelques mois avant le Débarquement.
Soixante-dix ans plus tard, les voilà à nouveau réunis. Norwood Thomas, 93 ans, a retrouvé son amour de jeunesse, Joyce Morris, 88 ans. Ils se rencontrent à Londres, pendant la Seconde Guerre mondiale. Leur histoire commence comme n’importe quelle romance d’adolescent. Norwood est en service en Angleterre, et, très vite, il tombe sous le charme d’une jolie Londonienne de 17 ans : Joyce. Malgré un coup de foudre sur les bords de la Tamise, Norwood doit repartir aux États-Unis à la fin de la guerre. Ils entretiennent une correspondance régulière mais Joyce met fin à leurs échanges, sur un malentendu, pensant que Norwood est marié.
Réunis pour la Saint-Valentin
Elle n’oubliera jamais son amour de jeunesse. L’an dernier, elle demande à son fils de l’aider à retrouver Norwood sur Internet. Il tombe rapidement sur un article publié dans un journal en Virginie (États-Unis) mentionnant le vétéran. Par l’intermédiaire du journaliste, le fils de Joyce parvient à remonter jusqu’à Norwood. Ils reprennent alors contact par Skype. Leur histoire d’amour est devenue rapidement publique. Des centaines de personnes se sont cotisées sur Internet pour payer un billet d’avion à Norwood direction l’Australie, où vit désormais son ancien amour. Juste à temps pour la Saint-Valentin.
Le président de la République François Hollande a nommé ce mercredi son ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, à la présidence du Conseil constitutionnel. Cette nomination donne le coup d’envoi de ce qui devrait être le dernier grand remaniement gouvernemental avant l’élection présidentielle de 2017. Le bruit de ce changement de poste courrait déjà depuis plusieurs mois.
L’ancien Premier ministre (1984-1986), qui dirigeait la diplomatie française depuis 2012, a confirmé lui-même son départ du gouvernement à la presse en confiant avoir participé à son dernier Conseil des ministres ce matin. Il reste cependant ministre des Affaires étrangères « tant qu’il n’a pas passé l’ensemble des auditions dans les différentes commissions de l’Assemblée et du Sénat » a précisé le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll. Une fois cette étape franchie, Laurent Fabius succèdera à Jean-Louis Debré, nommé à ce poste en 2007 par l’ancien président de la République Jacques Chirac. Toutefois, il ne quitte pas totalement le Quai d’Orsay puisqu’il y garde un bureau en qualité de président de la COP21, chargé de suivre les négociations sous l’égide de l’ONU, pour encore quelques mois. Il a précisé qu’il tenait à garder cette « fonction internationale bénévole » qui n’a, selon lui, « pas d’incompatibilité juridique ou dans le temps » avec le Conseil constitutionnel.
Figure incontournable du parti socialiste depuis 40 ans, Laurent Fabius fut le plus jeune Premier ministre français, nommé à 37 ans par François Mitterrand en 1984. Il fut également président de l’Assemblée nationale par deux fois (entre 1988 et 1992 puis entre 1997 et 2000) ainsi que ministre de l’Économie et des Finances entre 2000 et 2002. A 69 ans, il n’est cependant jamais parvenu à son grand objectif, la présidence de la République. Il avait notamment été éliminé de la primaire du Parti socialiste en 2006, face à Ségolène Royal.
Mardi soir, Paris a présenté son logo pour sa candidature aux Jeux olympiques 2024 au public et à la presse. Au pied de l’Arc de triomphe, l’enthousiasme semblait l’emporter mais l’utilisation de la tour Eiffel a déclenché des critiques.
L’attente s’est finalement terminée mardi 9 février. Dès 19h30, un nombre considérable de spectateurs étaient déjà rassemblés sur les trottoirs des Champs-Élysées, devant l’ Arc de Triomphe qui est devenu l’écran principal pour dévoiler le nouveau logo des JO 2024. Au sommet était lisible le hashtag #Paris2024 pour inviter les gens présents et les internautes à réagir sur Twitter.
Des cubes sont « tombés » du haut de l’Arc, créant un bel effet visuel, tout en rappelant le jeu gameboy des années 80, Tetris. A 19h45, les tweets, avec le hashtag #Paris2024, ont commencé à apparaître sur l’Arc du Triomphe, ce qui n’a fait qu’augmenter le nombre de spectateurs. La circulation des Champs-Élysées dans les deux sens a été coupée dès 20h10. Tous les gens qui se trouvaient sur le trottoir se sont approchés au maximum, jusqu’à atteindre la clôture humaine formée par les policiers.
Comme promis, à 20h24, les cubes projetés sur « le grand écran » de l’Arc se sont unis afin de former le logo créé par l’agence Dragon Rouge. La Tour Eiffel était l’élément central du logo, comme elle l’était déjà au moment de la candidature de Paris aux JO de 1992. Néanmoins, elle est cette fois plus colorée et elle forme, à bien y regarder, le numéro 24.
Quelles réactions a provoqué le logo ?
Différentes personnalités politiques et sportives ont réagi à la projection du logo. Parmi elles, Anne Hidalgo. La maire de Paris a déclaré au journal Le Parisien (réservée aux abonnés): « Le message doit agir de façon subliminale mais pragmatique. Ce logo se regarde, se sent. C’est de la poésie. » Côté sportifs, le champion de Taekwondo, Pascal Gentil, a affirmé au journal : « Je m’attendais à ce que la Tour Eiffel soit présente, mais j’aime beaucoup cette petite touche graphique qui ressemble à de la calligraphie chinoise. »
Sur place, les gens ont eu des points de vue très variés. Marlyse Leduc, 32 ans, a trouvé que la Tour Eiffel était le symbole idéal pour designer le logo. « Je crois presque tout le monde attendait ça. Mais la Tour est selon moi le meilleur élément pour nous représenter. Ici, elle aun design très original et très beau. »
Pour Claude Breton, 40 ans, le logo était surprenant. « Malgré le fait que je n’aime pas beaucoup les couleurs, je trouve que l’effet visuel entre la Tour et le numéro 24 a sauvé tout le message du logo. En plus de représenter la ville hôte des Jeux Olympiques, un logo doit aller au-delà et transmettre l’essence de l’événement. Les concepteurs du logo ont bien réussi. »
La couleur, justement, s’est avérée être un élément intéressant, comme l’explique Lucille Petit, 27 ans, conceptrice graphique. « Pour moi, la variété des couleurs est l’élément plus attirant du logo. Avec le bleu, le rose, l’orange et le vert, ils représentent la diversité qu’il y a dans le monde : la diversité des langues, des origines, des coutumes. Les couleurs s’entrelacent avec le numéro et la Tour semble dire :‘Paris vous appelle à la fête sportive qui unit les hommes du monde entier !’ »
Et pourtant, le logo n’a pas plu à tout le monde. C’est le cas de Philippe Blas, 37 ans. « C’était très évident et pas original du tout. Il ressemble à un dessin fait par mon petit frère. Ils devraient mieux investir tout l’argent gaspillé dans le logo. » D’autres déçus s’attendaient à un symbole plus recherché, comme Mathieu Lauren, 30 ans. « Je suis vraiment déçu. Je m’attendais à un design plus surprenant. J’ai perdu mon temps ici à attendre dans le froid pour rien. La Tour Eiffel pour représenter Paris? Pas original du tout! »
Sur le réseau social Twitter, les réactions n’ont pas attendu
Dans son rapport 2016, la Cour des comptes épingle les mauvaises gestions des deniers publics. Lutte contre le tabac, fraude dans les transports ou contrats de génération, tour d’horizon des recommandations des Sages.
Objectif de réduction de déficit jugé « incertain »
Une fois de plus, la Cour des comptes doute de la capacité du gouvernement à tenir son objectif de réduction du déficit public de 0,5 point en 2016. « Sa réalisation est incertaine car il repose sur une prévision de croissance des recettes qui pourrait être surévaluée de 0,1 à 0,2 point de PIB » estiment les magistrats financiers. Si la dette reste élevée – 96,4% du PIB -, le déficit public s’était stabilisé à 3,8%.
Hausse du prix des cigarettes
Une fois n’est pas coutume, les magistrats saluent le « volontarisme » du plan Cancer III, le dernier plan en vigueur pour lutter contre la maladie. Cependant ils soulignent aussi qu’il va être difficile de parvenir à 1,34 million de fumeurs en moins d’ici à 2019, et 3,9 millions en moins d’ici à 2024, sans augmenter le prix du paquet. Inclure la lutte anti-tabac dans la rémunération des médecins est une piste également évoquée.
Le flop des contrats de génération
C’était une mesure phare du candidat Hollande, les contrats de génération devaient permettre de lutter contre le chômage. Le président avait fixé l’objectif de 500 000 contrats de génération d’ici à 2017. Seuls 40 300 avaient été signés fin juillet 2015. Le dispositif, qui associe l’embauche d’un jeune de moins de 26 ans avec le maintien d’un emploi d’un senior de plus de 57 ans, est jugé « complexe et peu lisible par les entreprises ».
La douche froide pour Science Po
En 2012, la Cour des comptes avait jeté un pavé dans le mare de Science Po Paris en accusant l’institution de dilapider l’argent public (en rémunération, primes, décharge et logement de fonction). Dans son nouveau rapport, la Cour se félicite d’une remise en ordre « bien engagée » et d’ »irrégularités de gestion corrigées ». Cependant les magistrats soulignent une persistance du manque de clarté dans la rémunération des cadres dirigeants. L’école est encore trop endettée et dépend des fond publiques. Ils enjoignent Sciences Po à « revoir » ses implantations en région jugées trop coûteuses. Ils réclament aussi des scénarios financiers plus prudents que ceux présentés.
Lutte contre la fraude dans les transports franciliens
La Cour des comptes juge « préoccupant » le développement de ce phénomène dans les transports franciliens, l’un des plus importants en Europe. Le taux de fraude est particulièrement important dans les bus et les trams. En 2013, cela représentait 123 millions de voyages fraudés pour les bus, 84 millions pour le métro, 23 millions pour les trams et 14 millions pour le RER.
Cher nucléaire
Le parc nucléaire français vieillit et demande de plus en plus d’investissement pour maintenir sa productivité ou simplement répondre au normes de sécurité. De 1 milliard d’euros en 2007, ces dépenses ont atteint 4,4 milliards en 2014. La Cour estime que nos centrales vont nous coûter 100 milliards d’euros, d’ici à 2030.