Depuis l’instauration de l’état d’urgence le 14 novembre dernier, 3189 perquisitions ont été effectuées dans toutes la France. Des perquisitions qui n’ont pourtant pas permis de démenteler des cellules terroristes. Si 550 procédures judiciaires ont été ouvertes, 200 d’entre elles concernaient des infractions liées à la détention d’armes et 180 concernaient des affaires de stupéfiants.
Malgré ce nombre colossal de perquisitions durant les trois derniers mois, seules 25 infractions en lien avec une entreprise terroriste ont été constatées. Une seule personne a été mise en examen. Finalement, l’état d’urgence s’est avéré être une aubaine pour la police. Grâce à cette mesure d’exception, les policiers peuvent effectuer des perquisitions administratives et imposer des assignations à résidence sans contrôle du juge judiciaire.
Le nombre de perquisitions et assignations à résidence varient selon les départements. Les Alpes-maritimes, l’Essonne, et le Nord sont particulièrement touchés par ces mesures.