Musique : Cinq groupes à suivre !

De la soul au jazz en passant par le rock et blues, voici une sélection de cinq groupes à l’actualité récente qu’il est vivement conseillé de suivre. 

 

Kamasi Washington a sorti en mai un triple album jazz.
Kamasi Washington a sorti en mai un triple album jazz.

L’extravagante soul de Hiatus Kaiyote

En 2013, les Grammy Awards propulsent sur le devant de la scène Hiatus Kaiyote. Le quatuor venu de Melbourne ne remportera pas de prix mais sa nomination dans la catégorie « meilleure performance R&B » pour la chanson Nakamarra, aux côtés de Kendrick Lamar, Anthony Hamilton ou Snarky Puppy assurera la notoriété internationale du groupe.

Le 5 mai 2015, Hiatus Kaiyote fait de nouveau parler de lui avec un deuxième album, Choose Your Weapon, un voyage d’une heure au travers des multiples influences du groupe. Avec du jazz, de la funk, un peu de gospel, des sonorités africaines et une bonne dose de rock, les quatre australiens réussissent à créer une musique soul comme on n’en avait jamais entendu ailleurs.

Ils seront au Point Éphémère le 22 juin à Paris, pour leur unique date en France prévue à ce jour.

Le monument du jazz de Kamasi Washington 

Trois heures de musique, un orchestre de 32 musiciens et un chœur de 20 personnes, c’est ce que renferme The Epic, triple album composé par le saxophoniste Kamasi Washington. Pour un premier album, l’artiste de 34 ans qui a grandi à Los Angeles n’a pas fait les choses à moitié.

Publié sur le label Brainfeeder Records, dont fait notamment parti Flying Lotus, The Epic permet à Kamasi Washington de se faire connaitre en son nom. Et de fait, le saxophoniste n’en est pas à ses débuts.  Avant ce monumental album, il a pris ses marques en collaborant avec de nombreuses pointures : George Duke, Mos Def, Snoop Dogg ou encore Lauryn Hill. Dernièrement, il a participé à To Pimp A Butterfly auprès de Kendrick Lamar.

Le blues expérimental de Dirtwire

Le duo électroacoustique Dirtwire est composé de David Sartori et Evant Frason, tous deux originaires de Oakland, en Californie. Très peu connu en France, Dirtwire a pourtant suscité l’intérêt de la presse musicale anglo-saxonne avec son dernier album RipTide, sorti le 12 mai 2015. Dans cet album, les deux multi-instrumentistes associent sonorités acoustiques, électriques et électroniques. Une alchimie qui fait toute l’originalité de leur blues expérimental.

La rencontre entre Gaël Faye et Flavia Coelho 

Rappeur à la double culture, rwandaise par sa mère, française par son père, Gaël Faye a grandi au Burundi. Après avoir œuvré au sein du groupe Milk Coffee Sugar, il sort en 2012  Pili pili sur un croissant au beurre, un premier album où il fait preuve de ses grandes qualités d’écriture et de sa volonté de conjuguer slam et musique du monde.

De son côté, Flavia Coelho se fait connaître en 2011 avec Bossa Muffin. L’artiste née à Rio de Janeiro charme les Français et multiplie les concerts. Avec son deuxième album Mundo Meu, la chanteuse enrichit sa culture musicale brésilienne de sonorités hip-hop et collabore avec de nombreux artistes tels que Patrice ou Tony Allen.

Quand les deux artistes se rencontrent, cela donne O Dom, une douce mélodie qui sonne comme un métissage de plus, mêlant sans difficulté leurs deux univers artistiques.

 

La voix sensuelle de Théo Lawrence 

Théo Lawrence n’a que 19 ans. Passionné par le blues, la soul et le rock’n’roll, il commence dès son plus jeune âge à composer et chanter en s’accompagnant à la guitare. Adolescent, il monte son premier groupe, Velvet Veins, avec Oliver Viscat à la basse et à l’harmonica et Louis-Marin Renaud à la batterie. Aujourd’hui, il poursuit ses aventures avec les mêmes acolytes mais sous son nom. Malgré son très jeune âge, le chanteur étonne par la maturité et la puissance de sa voix qui habille à merveille son blues atemporel.

 

Maëva POULET

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