Une météo idéale pour le départ du Vendée Globe !

Ultime chance de fouler le ponton du Vendée Globe : à partir de vendredi soir, il sera fermé au public jusqu’au départ des bateaux dimanche. Et la météo se précise pour le jour J.

« Un flux de Nord à Nord-Ouest de 15 à 25 nœuds au large, probablement moins à la côte, devrait prédominer sur les Sables d’Olonne avec des passages de lignes de grains. La houle de Nord-Ouest ne devrait pas excéder 1 mètre », annonce l’équipe de Great Circle, partenaire météo du 8e Vendée Globe. Des conditions de départ idéales pour les 29 skippers qui devraient rapidement traverser le golfe de Gascogne toujours sous un flux de Nord et une mer peu formée. Ils atteindront ensuite le cap Finisterre et les côtes portugaises, poussés par un vent plus tonique : 35 nœuds dans les rafales. Autant dire que ce début de tour du monde sera rapide… avec des vents a priori portants jusqu’à l’équateur ! « Grâce a ces conditions favorables, les participants pourraient mettre une journée de moins qu’il y a quatre ans pour atteindre l’équateur.
Une météo favorable aux foilers
L’apparition des foils, des appendices étranges qui sortent des bateaux comme des moustaches, constitue l’innovation technologique majeure de cette année. Sept des 29 bateaux au départ en sont dotés.

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Plus le vent est fort, plus les foils porteront le bateau et plus il s’allégera et gagnera en vitesse. Les bateaux qui ont la chance d’être dotés de ces appendices, devraient donc vite prendre le large.


Résumé quotidien J-10 / Vendée Globe 2016 par VendeeGlobeTV

 

Valentine Leboeuf

Seine-Saint-Denis : une directrice et une institutrice suspendues pour violences présumées sur des élèves

Une enquête menée par des parents d’élèves dans une école maternelle de Seine-Saint-Denis met en lumière les violences de certains instituteurs sur les enfants. La directrice et une institutrice ont été suspendues.

Des gifles, des oreilles tirées ou encore, un placard à sorcières pour enfermer les enfants qui font des bêtises. Les élèves de l’école maternelle Paul Valéry, VILLE?  Seine-Saint-Denis, seraient victimes d’acte de violences de certains instituteurs. Selon Le Parisien, Les auteurs présumés, ont été suspendus de leurs fonctions jeudi, après qu’une dizaine de parents a porté plainte.

Parmi eux, Myriam, mère d’une fillette de 3 ans. Un soir, elle récupère sa fille en pleurs. « Elle s’était fait pipi dessus. Elle m’a dit qu’elle avait été frappée par sa maîtresse » raconte la mère de famille, qui découvre bientôt que sa fille n’est pas la seule à subir ces violences.

Elle décide de mener une enquête avec d’autres parents. Les témoignages qu’ils ont récoltés remontent jusqu’en 2014. Et la liste des maltraitances physiques est longue. « Un jour mon fils a été bâillonné avec du ruban adhésif puis attaché à un appareil de motricité », détaille Sara.

Par ailleurs, Nadia confie au journal qu’un jour, son fils s’est plaint de douleurs aux  oreilles. « En y regardant de plus près, j’ai vu un léger décollement, raconte la mère de famille, je suis allée à l’hôpital et les médecins m’ont dit que cela provenait d’un tirage répété et prononcé de l’oreille. »

Les premiers enfants devraient être entendus par la brigade des mineurs ce vendredi. Le cabinet de directeur académique s’est exprimé sur la suspension des deux professeurs, et précisé qu’elles l’étaient « à titre provisoire » et que « cela ne préjuge en rien de leur culpabilité ».

S.Y.

Fausse affaire d’espionnage chez Renault : le parquet demande un procès

D’anciens responsables de Renault risquent de devoir rendre des comptes lors d’un procès au tribunal correctionnel. Ils sont soupçonnés à des degrés divers d’avoir trompé l’organisation Renault pour lui soutirer des fonds il y a cinq ans.

En 2011, trois salariés de Renault ont été accusés, à tort, de s’être livrés à de l’espionnage industriel, avant d’être finalement innocentés. C’est maintenant au tour de ceux qui auraient participé à cette fausse affaire de se voir rappelés par la justice.

Le parquet demande le renvoi en correctionnel de quatre personnes, dont deux ex-cadres de Renault affectés à la sécurité du groupe. Ils auraient “trompé” la société Renault pour lui “soutirer” des fonds pour un montant de plus de 300 000 euros, en présentant des fausses factures pour des prestations “inexistantes”, explique l’AFP.

Parmi les quatre personnes soupçonnées, Dominique Gevrey. Il était au moment des faits membre de l’équipe de direction de protection du groupe Renault. Il est aujourd’hui accusé “d’escroquerie” et de “tentative d’escroquerie”. Complicité de recel, violation du secret professionnel, complicité d’escroquerie figurent parmi les accusations concernant les trois autres acteurs du dossier.

V.W avec AFP

Primaire de droite : un deuxième débat plus musclé

Il ne reste plus que dix-sept jours et un débat aux sept candidats de la primaire de la droite avant le premier tour du scrutin. Ils se sont affrontés en direct jeudi pour le deuxième round, dans la salle Wagram. Cette fois-ci, les échanges ont été plus nombreux et plus musclés. Globalement, les candidats ont tous été plus convaincants.
On commence par Alain Juppé, le candidat favori. Un statut qui lui permet de rester en retrait lors de ce deuxième débat. Il était en effet plutôt discret et sur la défensive. Bref, sa prestation peut être qualifié de « non risquée. » Mais il a parfois durci le ton, notamment contre les journalistes qui l’ont interrogé : « Excuse-moi… Euh, excusez-moi, on est en train de parler sécurité ! » rétorque-t-il à Apolline de Malherbe, qui lui assène qu’il n’y a « rien sur les quartiers dans son programme ». Il a assuré respecter la parité gouvernementale s’il était élu et a confirmé qu’il ne ferait qu’un seul mandat. On soulignera enfin son lapsus, « François Bar.. » en référence à Francois Baroin, pressenti pour être premier ministre de Nicolas Sarkozy à la place de François Bayrou. François Bayrou qui ne sera pas le premier ministre d’Alain Juppé en cas de victoire.

La phrase marquante : « Je ne suis pas homme à changer de cap tous les six mois. »
Selon un sondage Elabe pour BFMTV et RMC publié dans la foulée du débat, Nicolas Sarkozy est le candidat le plus convaincant (24%) après Alain Juppé (34%). L’ancien Président a pourtant été la cible prioritaire de ses concurrents mais a su garder son calme tout au long de l’émission. Mieux, il a même fait l’effort de sourire ! Son arme principale est son expérience en tant qu’ancien Président. Il aurait selon lui appris de ses erreurs et de ses réussites et serait donc plus apte que les autres à exercer cette fonction.

La phrase marquante : [Adressée à Le Maire] « Bruno, commence d’abord par être élu, tu verras que c’est très difficile ».
Francois Fillon arrive en 3e place de ce débat, derrière Alain Juppé et Nicolas Sarkozy. Il est apparu comme le candidat « gaulliste » et s’est énergiquement refusé à entrer dans le débat sur la place de Bayrou dans le futur gouvernement. « Je ne rentre pas dans ce pugilat alors que nous avons 4 millions de chômeurs, la menace terroriste. Je passe un contrat avec les Français, pas avec Bayrou. Ça s’appelle le gaullisme ». Selon lui, inutile d’engager de nouveaux fonctionnaires de police, le problème vendrait des 35 heures et de la répartition annuelle du temps de travail. Le sondage BFM lui accorde le prix du plus « courageux » du débat.

La phrase marquante : « Oui, je suis pour l’uniforme à l’école parce que je pense que c’est moderne. »
Au centre du plateau, la seule femme candidate à cette primaire, Nathalie Kosciusko-Morizet. Sa prestation pourrait être qualifiée de « percutante ». En effet, celle qui avait été effacée lors du premier débat, cogne et se démarque, notamment contre les attaques de Nicolas Sarkozy. Elle l’affirme, si elle était Présidente, elle ne «gesticulerait pas en fonction de l’actualité». Une critique à peine voilée du style présidentiel de l’ancien chef de l’État. Evoquant le FN, « on ne fricote pas avec leurs idées, on ne braconne pas sur leurs terres ». Elle s’est donc présentée comme « le vote antidote », celui des électeurs qui ne soutiennent ni Hollande ni Le Pen. Pour de nombreux téléspectateurs, c’est elle qui a remporté ce deuxième débat.

La phrase marquante : « Les femmes, ce n’est pas de la diversité, c’est la moitié de l’humanité ! »
Jean-François Copé, au plus bas dans les intentions de vote à la primaire, n’a manqué aucune occasion de tacler son meilleur ennemi Nicolas Sarkozy. Sur la question migratoire, il s’en est pris aux accords du Touquet, signés par l’ex-chef de l’Etat, alors ministre de l’Intérieur, en 2003.
Mais il a aussi marqué le débat notamment grâce a des touches d’humour qui ont déclenché des rires dans l’assistance. Il a par exemple évoqué lui-même « l’affaire du pain au chocolat » – en référence à l’interview pour Europe 1 lors de laquelle il s’était montré incapable de donner le prix de la viennoiserie. Il a aussi fait preuve d’autodérision en expliquant que « les échecs ça forme plus que les victoires, je peux en porter témoignage. »


Le prix d’un pain au chocolat ? « 10 ou 15… par Europe1fr

La phrase marquante : « On a peut-être fait des réformes formidables, mais on a été battu en 2012 »

 

Bruno Le Maire a reconnu avoir raté le premier débat, et décidé de se reprendre en main pour le deuxième. Cette remise en question a payé : il s’est montré plus agressif, plus direct et plus spontané. C’est lui qui a déclenché les hostilités envers l’ennemi public n°1 de ce débat, Nicolas Sarkozy, rappelant que les anciens présidents comme Mitterrand ou Chirac ne s’étaient pas représentés « après avoir été battus ». Cette attaque lui a valu une réplique cinglante de l’ex-chef de l’État : « Commence déjà par essayer d’être élu ! » Ambiance…
L’ex-ministre de l’Agriculture s’est clairement positionné à droite, notamment sur les questions identitaires : il a célébré ce qu’il appelle « le combat culturel » pour imposer « que les lois religieuses se soumettent aux lois de la République ». Sur la question du terrorisme, il estime que « face à une menace d’exception, il faut une justice d’exception ». Il souhaite donc « permettre aux juges d’interpeller de manière préventive toute personne qui pourrait commettre un acte terroriste ».
Mais une erreur factuelle embarrassante ternit la performance du diplomate de formation. Alors qu’il défendait une intervention au sol des troupes françaises en Syrie, il a soutenu que la France l’avait déjà fait en 2011 en Syrie. Alain Juppé, qui était ministre des Affaires étrangères à cette époque, l’a sèchement contredit.
La phrase marquante : « Je suis d’accord avec toi, Nicolas, mais tu serais plus crédible si tu n’avais pas ouvert à la gauche », en réaction à la méfiance de M. Sarkozy envers François Bayrou.
Il est le seul a avoir été plus performant lors du premier débat diffusé sur TF1. Jean-Frédéric Poisson est apparu jeudi uniquement pour ce qu’il est : « le candidat le plus à droite de ces primaires », comme il s’est lui-même qualifié. Critiqué par NKM pour ses rapports avec le Front National (le candidat avait déclaré sur RTL se sentir parfois proche des idées du FN), il a néanmoins clarifié la situation et affirmé qu’il ne voterait pas Marine Le Pen en 2017.

A lire aussi : Jean-Frédéric Poisson s’exprime sur RTL

La phrase marquante : « Je suis allé voir Bachar El-Assad […] Je voulais savoir par moi-même si oui ou non il était sur le départ », a assumé le député, favorable au régime syrien
Rendez-vous le 17 novembre prochain pour le 3e débat.

 

Valentine Leboeuf et Célia Laborie