Pourquoi le site d’information Bastamag est jugé pour diffamation

Chairman and CEO of French industrial group Bollore, Vincent Bollore attends a press conference for the launch of the "BlueTruck" Metro, a new electric bus aimed at delivering fresh goods, on December 10, 2015 in Paris. The "BlueTruck" Metro is the result of a partnership between Metro Cash & Carry France and the branch of Bollore group, Blue Solutions. The new bus is displayed on the sidelines of the COP21, climate summit, taking place at Le Bourget, on the outskirts of Paris. / AFP / ERIC PIERMONT
Vincent Bolloré à Paris, le 10 décembre 2015. PHOTO AFP / ERIC PIERMONT

Ce jeudi 9 février à 13h s’ouvre le procès en diffamation contre le site d’information Bastamag au Tribunal de grande instance de Paris. Le groupe Bolloré avait porté plainte pour un article sur l’accaparement de terres en Afrique et en Asie par des fonds d’investissement ou des multinationales. Parmi les sociétés citées, la filiale luxembourgeoise Socfin, dont le groupe Bolloré est actionnaire à hauteur de 39%. Publié en octobre 2012, l’article se basait notamment sur des rapports d’ONG pour étayer ses informations.

La plainte vise également Pierre Haski, directeur de publication de Rue89 pour avoir repris l’article dans la catégorie “meilleur du web”. La journaliste Dominique Martin Ferrari et trois autres personnes sont aussi jugées pour avoir relayé l’article sur leur blog.

Dans un article paru le 5 février, Bastamag se demande s’il est “encore possible d’évoquer les activités du groupe Bolloré et leurs impacts sociaux et environnementaux”.

Louis Mondot

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