Micro Folie, du numérique qui rend fou d’art

Quand l’ancienne ministre de la Culture Fleur Pellerin a demandé aux directeurs des établissements publics des idées pour faire sortir l’art des musées « traditionnels », le concept des Micro Folies est apparu.

C’est le directeur du Parc de la Villette Didier Fusiller qui a proposé ces musées numériques pour rendre accessible la culture et l’art, à la jeunesse notamment. La première « Micro Folie » a ouvert il y a 2 ans à Sevran en Seine-Saint-Denis. Marine Auger, la directrice adjointe du centre, explique que l’objectif est de les développer « dans les zones de sécurité prioritaire pour inciter la jeunesse à sortir des quartiers et dans les zones rurales où l’accès aux musées n’est pas facile ».

Au Micro-Folie de Sevran, les enfants viennent régulièrement utiliser les outils numériques mis à disposition.

La Villette et les musées partenaires proposent une collection d’œuvres numérisées qui s’agrandit au fur et à mesure. « Au début, il y avait 12 des principaux musées parisiens dans le projet. Aujourd’hui, ils sont 44. On avait 250 œuvres, maintenant on en a 643 ». Des outils numériques sont présents dans le musée avec des espaces d’expositions, de jeu et de réalisation. « C’est une grosse caisse à outils que chacun s’approprie comme il en a envie. L’idée globale est de démocratiser l’art ».

En 3 ans, le projet s’est largement développé. Il y a maintenant 20 Micros Folies en France et 7 à l’étranger. « Ils prévoient un déploiement de 200 musées sur le territoire français et dans le monde. L’objectif est d’en faire un réseau et de toutes les connecter ». La Micro Folie de Sevran a accueilli plus de 50 000 visiteurs en 2 ans, dont 6000 depuis le mois de janvier.

Poutchie Gonzales & Marine Ritchie

 

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