Des objets ayant appartenu à Freddie Mercury vendus pour un total de 46,5 millions d’euros

Organisée par la maison de vente Sotheby’s, la série de ventes aux enchères rassemblant des milliers d’objets ayant appartenu au chanteur et compositeur Freddie Mercury a battu des records.

Vendu 2 millions d’euros, le piano de Freddie Mercury a battu un record pour un piano de compositeur. Photo: Daniel LEAL / AFP

Atteignant les 40 millions de livres de sterling, soit 46,5 millions d’euros, ces ventes aux enchères ont battu le record pour une collection de ce genre a annoncé Sotheby’s dans un communiqué.

L’intégralité des quelque 1.400 lots a trouvé preneur, avec plus de 41.800 offres effectuées par les enchérisseurs, dont 27.100 en ligne selon la maison de vente d’origine britannique. Les enchérisseurs venaient de 76 pays d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Amérique latine et les acheteurs de 50 pays.

Près de 99% des lots se sont vendus à un prix supérieur à leur estimation haute, contrairement à la pièce maîtresse de ces enchères événement, le piano de l’artiste, sur lequel il a quasiment tout composé à partir de « Bohemian Rhapsody ». Ce quart de queue Yamaha a été vendu 1,742 million de livres sterling (2 millions d’euros), un record pour un piano de compositeur, selon Sotheby’s, contre une estimation entre deux et trois millions de livres sterling (2,3 à 3,5 millions d’euros).

Un peigne à moustache, des costumes et des manuscrits

Parmi les objets phares de cette vente, un manuscrit de « Bohemian Rhapsody » a été vendu 1,3 million de livres sterling (1,6 million d’euros). Des épreuves de « We Are The Champions » sont quant à elles parties pour 317.000 livres (370.000 euros), tout comme celles de « Don’t Stop Me Now ».

De nombreux costumes ont également été vendus, comme la couronne et la cape portées par l’artiste pendant la tournée The « Magic Tour », avec laquelle Queen a rempli des stades en 1986, se sont vendues 635.000 livres sterling (740.000 euros), environ dix fois leur estimation.

Estimé à 400 livres, le peigne à moustache de Freddie Mercury s’est quant à lui vendu 152.000 livres sterling (soit 177.000 euros). La collection a été mise en vente par Mary Austin, amie proche avec qui il a même été un temps fiancé et dont Freddie Mercury avait fait son héritière.

Avant d’être éparpillée, cette collection a été rassemblée lors d’une exposition gratuite à Londres, qui a accueilli 140.000 visiteurs, auxquels s’ajoutent 10.000 autres en comptant les expositions partielles à New York, Los Angeles ou Hong Kong, selon la maison de vente.

Une partie du fruit des enchères doit être reversée aux fondations Mercury Phoenix Trust et Elton John Aids Foundation, deux organisations impliquées dans la lutte contre le sida, dont Freddie Mercury était atteint lors de sa mort en 1991 à l’âge de 45 ans.

Elena GILLET avec AFP

Prêt-à-porter ou sur-mesure : à chacun son enterrement

Urnes en verre ou en métal, cercueils en pin ou en acajou, l’offre disponible pour les obsèques, déjà vaste, ne cesse d’évoluer. Et si une option n’existe pas encore, il est toujours possible de la faire commander.

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Taille, couleur, épaisseur… Des croix aux plaques gravées, les funérailles deviennent de plus en plus personnalisables pour les proches des défunts. Crédits photo : Samuel Kahn

Modèle, prix, taille, couleur, désormais, même les funérailles sont personnalisables à souhait. Toutes les gammes de prix sont disponibles, de 700 € pour un cercueil en bois de base à 25 000 € pour un modèle en acajou serti d’or. Du type de bois utilisé à la présence ou non de capiton dans le cercueil en passant par la finition des poignées, « les proches doivent avoir le maître mot dans la décision finale de ce à quoi devra ressembler le cercueil. Ils nous font part de leurs désirs, et on s’en rapproche au maximum » explique un employé des pompes funèbres OGF.

Pour les bourses plus serrées, les cercueils en carton sont plus abordables, avec des modèles allant généralement de 100 à 800 €. “Le carton est plus facilement personnalisable, affirme Brigitte Sabatier, responsable du site abCrémation. On peut choisir un motif tigré, fleuri, romantique…C’est une façon de montrer l’individualité du défunt.

Les urnes restent cependant le choix le plus économique, avec un prix plancher avoisinant généralement les 50 € – auquel il faut cependant ajouter le prix de la crémation : entre 650 € et 2000 € en fonction des funérariums -. 

Enfin, pour agrémenter la tombe du défunt, les motifs à apposer aux plaques marbrées et les formes de sépulture personnalisables à souhait ne manquent pas.

L’offre est donc pléthorique et en expansion constante. D’autant plus que le monde funéraire n’est pas à l’abris des effets de mode. Les images  de Johnny Hallyday dans son cercueil en bois clair, plus tôt dans l’année, en ont inspiré plus d’un : “On a eu un afflux de demandes de cercueils blancs après son décès” raconte ainsi Jean-Michel Saint-Julien, chef d’agence de pompes funèbres.

Axelle Bouschon & Samuel Kahn

L’essentiel de l’actualité parisienne de ce mercredi matin

Bonjour à tous ! Il est 12 heures, et le CelsaLab vous propose un récapitulatif de l’actualité de ce mercredi 11 avril : université bloquée, les enfants parisiens pauvres de plus en plus nombreux, des dinosaures à vendre… Quoi de neuf à Paris ?

Les étudiants de l'université de Tolbiac Paris-I restent mobilisés dans le blocage de leur université. Le président de l'Université a décidé de faire appel aux forces de l'ordre.
Les étudiants de l’université de Tolbiac Paris-I restent mobilisés dans le blocage de leur université. Le président de l’Université a décidé de faire appel aux forces de l’ordre. Crédits photo : Selj
  • Université de Tolbiac : le président de l’université fait appel aux forces de l’ordre

Bloqué depuis le 26 mars par les opposants à la réforme à l’accès à l’université voulue par la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, le campus universitaire de Tolbiac (Paris I) reste sous tension. Georges Haddad, président de l’université Paris I-Sorbonne dont dépend Tolbiac « a demandé au préfet de police son concours pour rétablir le fonctionnement habituel du centre », cite Le Parisien.

Georges Haddad a également confié au quotidien qu’il ne souhaitait que la situation actuelle se transforme en « ZAD universitaire ».

A lire aussi : « Mouvement étudiant : une contestation amenée à durer », Europe 1

 

  • Les enfants pauvres sont de plus en plus nombreux à Paris

Les chiffres de la pauvreté des enfants ont été présentés mardi 10 avril par l’association K d’urgences et la caisse d’allocations familiales (CAF) de Paris lors d’une conférence de presse. Au sein de la seule capitale, 22,4% des familles monoparentales vivent sous le seuil de pauvreté (en-dessous de 1015€ de revenus mensuels). L’association dénonce le lien entre cette situation de précarité et l’explosion du nombre de familles monoparentales.

A lire aussi : « Familles monoparentales franciliennes : les femmes toujours en première ligne face aux difficultés », Insee

 

  • Les vignettes anti-pollution Crit’Air étendue à la proche banlieue en 2019

France Bleu Paris a révélé mardi 10 avril que les vignettes anti-pollution seront, en 2019, obligatoires pour les communes à l’intérieur de l’autoroute A86. Actuellement, la zone de restriction se limite au périphérique parisien.

Cette mesure est prévue par la Métropole du Grand Paris. C’est aussi un pas de plus vers la totale interdiction du diesel dans Paris intra-muros. Un objectif qui devrait être atteint en 2024.

A lire aussi : « Tout savoir sur la vignette Crit’Air », carte-grise.org

 

  • Des dinosaures à vendre en plein Paris

L’hôtel de vente Drouot de Paris et la société de ventes aux enchères parisienne Binoche et Giquello organisent ce mercredi 11 avril après-midi, à 15 heures, une vente aux enchères « Nature et merveilles » spéciale Jurassique. Un retour en arrière de plus de 140 millions d’années avec à la vente, deux squelettes de dinosaures presque complets, parmi d’autres fossiles et météorites. Un allosaurus et un diplodocus sont estimés à près d’un million d’euros la paire. Avis aux amateurs de spécimens rares et… originaux.

A lire aussi : « La star de Jurassic Park s’apprête à venir passer l’été à Paris », Le Figaro

 

Noémie Gobron

 

Les dinosaures envahissent les salles des enchères de Drouot

Mercredi 11 avril, l’hôtel des ventes de Drouot dans le 9e arrondissement de Paris organise une vente aux enchères un peu particulière : celle d’un allosaurus et d’un diplodocus. Un retour dans le Jurassique.

Deux spécimens de dinosaures sont vendus aux enchères mercredi 11 avril, à l'hôtel Drouot de Paris. Crédit photo : onecrazykatie (Pixabay)
Deux spécimens de dinosaures sont vendus aux enchères mercredi 11 avril, à l’hôtel Drouot de Paris. Crédit photo : onecrazykatie (Pixabay)

 

Ils sont âgées de plusieurs millions d’années. Et ils peuvent valoir des millions d’euros. Mercredi 11 avril, la société de ventes parisienne Drouot et la maison de vente Binoche et Giquello proposent à l’achat un allosaurus de près de 3,8 mètres de long. L’animal a vécu il y a 161 à 145 millions d’années dans l’actuelle Amérique du Nord et en Europe. Obtenir ce spécimen, c’est comme s’offrir une star de cinéma : il sera à l’affiche du prochain film Jurassic World, Fallen Kingdom qui sortira en France en juin prochain.

Une exposition publique des lots est organisée de 11 heures à midi ce mercredi.

Noémie Gobron