Dans l’orange bleue on revient sur l’actualité de la semaine. Dans nos 5 actus :
Au Sénégal, neuf personnes ont été tuées dans les violences qui ont éclaté dans le pays, après la condamnation de Ousmane Sonko ce jeudi 1 juin.
Ce vendredi 2 juin, le gouverneur de la région de Belgorod, en Russie a déclaré que deux civils ont été tués et deux ont été blessés lors de frappes ukrainiennes. Une prolongation des pressions qui touchent la Russie depuis le 22 mai.
À Paris, le siège de l’Unesco a accueilli lundi 29 mai un nouveau round de négociations sur un future traité international concernant la pollution plastique.
L’Opep se réunira ce dimanche 4 juin à Vienne sur fond de tensions entre Moscou et Ryad. Mais des signes de discorde entre principaux producteurs semblent se profiler à l’horizon.
Haïti, le Burkina Faso, le Mali et le Soudan en alerte maximal d’insécurité alimentaire, c’est ce qu’indique l’ONU dans un rapport publié ce lundi 29 mai.
Les États-Unis ont annoncé qu’ils se retiraient de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), accusant l’institution d’être « anti-israélienne ». Une décision qui sera effective à partir du 31 décembre 2018, conformément aux statuts de l’Unesco.
Washington avait déjà prévenu début juillet de son intention de réexaminer ses liens avec l’Unesco. En cause la décision de l’institution de déclarer la vieille ville de Hébron, en Cisjordanie occupée, comme « zone protégée » du patrimoine mondial. Cette décision, qualifiée « d’affront à l’Histoire », « discrédite encore plus une agence onusienne déjà hautement discutable », avait alors déclaré l’ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley.
« Cette décision n’a pas été prise à la légère. Elle reflète les inquiétudes des États-Unis concernant l’accumulation des arriérés à l’Unesco, la nécessité d’une réforme en profondeur de l’organisation et ses partis pris anti-israéliens persistants » a ajouté le Département d’État.
Ce n’est pas la première fois que les États-Unis prennent leurs distances avec l’Unesco. Ils s’en étaient déjà retirés en 1984. En cette époque de guerre froide l’institution de l’ONU était considérée par les Républicains au pouvoir comme étant trop lourde, trop administrative, trop politisée et surtout trop « communiste ». Il faudra attendre 2003 pour les voir réintégrer l’Unesco. Mais depuis 2011 les États-Unis, grand allié d’Israël, avaient arrêté de participer à son financement après que l’agence ait admis les Palestiniens parmi ses États membres.
Les États-Unis souhaitent tout de même garder un statut d’observateur, a précisé le Département d’État dans un communiqué. Ceci permettrait de continuer d’apporter la « vision » et « l’expertise » américaines « sur certains dossiers importants gérés par l’organisation », notamment « la protection du patrimoine mondial, la défense de la liberté de la presse » et la promotion des sciences et de l’éducation.
La directrice générale de l’Unesco Irina Bokova a très vite réagit et affirme « regretter profondément » le retrait américain. « L’universalité est essentielle à la mission de l’Unesco pour construire la paix et la sécurité internationales face à la haine et à la violence, par la défense des droits de l’Homme et de la dignité humaine ».