Birmanie : des militaires arrêtés en possession de 440 000 tablettes de méthamphétamines

Deux officiers militaires et deux autres hommes ont été arrêtés ce mardi,  avec 440 000 tablettes de méthamphétamines dans l’état d’Arakan, une subdivision administrative de la Birmanie, a annoncé une source policière. Le chargement, dont la valeur est estimée à 880 millions de kyat (600 000 €), a été découvert dans la voiture occupée par les quatre hommes, alors qu’ils tentaient de passer un checkpoint.

La Birmanie est un des plus grands pays producteurs de drogue. En 2016, la police a perquisitionné la quantité record de 98 millions de tablettes, soit presque le double de la quantité confisquée en 2015. La plupart des pilules est fabriquée par des groupes armés situés sur la frontière entre la Birmanie et la Chine, puis est exportée à travers l’Asie du Sud, fournissant toutes sortes de clients, depuis les chauffeurs de camions jusqu’aux fêtards fortunés.

Emilie Salabelle

Aix-en-Provence : ouverture d’un procès sur fond de trafic de drogue, vengeance et homicide

Le procès de Mohamed Belhacène, accusé du meurtre de son ami Yann Fuentes commis en 2014 à Septèmes-les-Vallons, s’est ouvert ce mardi devant la cour d’assises des Bouches-du-Rhône. L’accusé nie toute implication dans l’homicide.

« Ma position ce sera toujours la même : c’était un très bon ami à moi », a-t-il déclaré devant la cour. L’accusé est resté impassible lors du rappel des faits qui lui sont reprochés, niant toute responsabilité.

Le 1er mai 2014, le cadavre de Yann Fuentes était retrouvé dans une voiture, deux balles de petit calibre dans la tête. Un meurtre commis, selon l’accusation, sur fond de trafic de drogues et de vengeance personnelle. La veille de la découverte du corps, Yann Fuentes et Mohamed Balhacène auraient passé la nuit à discuter au pied d’une cité dans une voiture, dans laquelle a été retrouvé le cadavre de Yann.

Les deux hommes étaient amis mais partageaient un antécédent conflictuel, selon des témoignages recueillis par les enquêteurs. En 2009, Mohamed Belhacène avait été sérieusement « mis à l’amende » et séquestré, après la disparition de 10 kg de résine de cannabis, dont Yann et son oncle l’avaient accusé auprès du réseau pour lequel ils travaillaient.

La cour d’assises devra déterminer si Yann Fuentes a été tué à cause de cette ancienne affaire, ou dans le but d’éliminer un concurrent dans une guerre que se livrent les réseaux de trafic de drogues.

 

Ambre Lepoivre