Dans la nuit de dimanche à lundi à Grenoble, la devanture du siège de la Fédération du Parti socialiste a été visée par des tirs. Une enquête a été ouverte.
Grenoble : le siège du Parti Socialiste visé par des tirs d’arme à feu https://t.co/czobaZzZh1 pic.twitter.com/YU4xRo5GLv
— Le Parisien (@le_Parisien) 23 mai 2016
Une douzaine d’impacts de balle, d’un calibre de 9 mm (selon la police) ont été relevés sur la devanture du siège du Parti socialiste à Grenoble, cette nuit. Il est situé rue Nicolas Chorier, dans le quartier Saint Bruno.
Siège de la Fédération du Parti socialiste à Grenoble, rue Nicolas Chorier
Plusieurs riverains ont entendu les détonations dans la nuit, vers 1 heure du matin, et ont prévenu la police. Une patrouille a cherché à localiser les auteurs des tirs, en vain. Ce n’est qu’au matin que plusieurs douilles ont été retrouvées au sol (environ cinq).
Une enquête est ouverte
Une enquête pour “dégradation volontaire avec arme” a été ouverte. La police et l’identification judiciaire sont sur place : cependant, aucune trace de revendication n’a été retrouvée.
Dans un communiqué publié ce matin, Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, dénonce des « actes d’une particulière gravité ». A lire sur France Info
De son côté, Eric Piolle, maire de Grenoble, a condamné avec force ces tirs qu’il considère comme une « offense à la démocratie ».
Léa Broquerie