L’homme ukraino-russe soupçonné d’avoir envisagé une « action violente » en France ces derniers jours, et retrouvé en possession d’explosifs dans sa chambre d’hôtel à Roissy le 5 juin dernier, est présenté à un juge antiterroriste ce vendredi 07 juin, selon une source proche du dossier.
Le parquet national antiterroriste avait ouvert une enquête à la suite de son interpellation.
Un automobiliste âgé de 29 ans a percuté lundi volontairement deux policiers, à Colombes, dont l’un grièvement blessé. L’homme devait faire l’objet d’une expertise psychiatrique ce mardi, déterminante pour la prise en charge de l’enquête par la justice antiterroriste.
Lundi 27 avril, un peu avant 17h40, Youssef T., âgé de 29 ans, a foncé au volant d’une BMW noire sur deux motards de la police nationale à l’arrêt, alors qu’ils contrôlaient un véhicule à Colombes, dans les Hauts-de-Seine. L’homme a déclaré qu’il « voulait mourir en tuant des policiers » lors d’une de ses premières auditions, a indiqué une source judiciaire. Les enquêteurs s’interrogent sur l’éventuel mobile terroriste du suspect.
Une expertise psychiatrique devait être menée dans la matinée mardi 28 avril, sur cet homme inconnu des services de renseignements, et ayant des antécédents psychiatriques datant de 2012. Cette expertise sera déterminante dans la décision du parquet national antiterroriste (Pnat) de se saisir ou non de l’enquête. Youssef T., n’a pas d’antécédents judiciaires récents et n’était « pas fiché S », a indiqué la procureure de la République, Catherine Denis. Il était seulement connu pour des « faits de droit commun anciens », a précisé une source au sein du parquet.
Passage à l’acte en réaction à la « situation » en Palestine
Dans ses premières déclarations, il aurait dit avoir regardé des vidéos sur la « situation » en Palestine avant d’agir, a expliqué le parquet de Nanterre, chargé du dossier. Dans sa voiture, un couteau et une « lettre expliquant son geste » ont été retrouvés. La perquisition réalisée à son domicile, elle, n’a rien révélé de « significatif ».
Les deux policiers, dont l’un a été grièvement blessé, ont été transportés à l’hôpital souffrant de traumatisme aux jambes et de multiples fractures, avec un autre policier municipal. Le premier a été placé en coma artificiel afin d’être opéré.
« L’enquête qui débute fera toute la lumière sur les motivations » du suspect, a promis le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner dans un tweet lundi soir.
Mes pensées accompagnent nos deux policiers blessés, alors qu’ils étaient engagés pour nous protéger.
Hommage au sang froid des policiers municipaux qui leur ont porté secours et ont interpellé le mis en cause.
L’enquête qui débute fera toute la lumière sur ses motivations. https://t.co/Q56XdJq1jS
Deux personnes au moins ont été tuées mercredi 9 octobre lors d’une attaque à l’arme à feu en pleine rue, à Halle (Saxe-Anhalt) dans l’est de l’Allemagne.
Deux morts et deux blessés graves : Le nombre total de blessés est pour l’instant inconnu. L’hôpital de Halle a signalé deux blessés graves en train d’être opérés, en plus des deux morts. L’un des corps a été aperçu couvert d’une bâche bleue sur le bitume, juste après l’attaque.
Une synagogue était visée : D’après Max Pivorozki, le président de la communauté juive de Halle, le tireur n’a pas pu pénétrer dans le bâtiment, protégé par une porte sécurisée. Près de 80 personnes y célébraient la fête religieuse de Yom Kippur. Après avoir tiré sur la synagogue, le ou les assaillants ont ensuite visé un restaurant turc avec une grenade. Des tirs ont également été entendus à Landsberg, à quinze kilomètres de Halle. Aucun lien n’a pour l’instant été établi entre les deux attaques. Sur une vidéo amateur reprise par de nombreux médias et montrant manifestement un extrait de l’assaut, un homme habillé en kaki et casqué, d’apparence calme, tire au fusil d’assaut en pleine rue.
Un des auteurs présumés interpelé : Après l’attaque, les auteurs présumés se sont enfuis à bord de leur véhicule. La police de Halle a déclaré avoir arrêté un homme mais elle conseille tout de même aux habitants de rester chez eux.
Unsere Kräfte haben eine Person festgenommen.
Bleiben Sie trotzdem weiterhin wachsam.
Wir sind mit starken Kräften in und um #Halle präsent und stabilisieren die Lage, bis alle Informationen gesichert vorliegen.#hal0910
Des vidéos amateur ont été postées sur Tweeter. On y voit un homme d’apparence calme en tenue militaire kaki et casqué, tirer avec un fusil d’assaut. Il n’y a pas d’images d’un autre assaillant.
Le parquet terroriste saisi : Pour l’instant, nous ne savons pas si les auteurs se revendiquent d’une idéologie. Cette attaque intervient quelques mois après le meurtre, en Hesse, de Walter Lübcke, un élu pro-migrants du parti conservateur de la chancelière Angela Merkel (CDU). Le principal suspect est un membre de la mouvance néonazie. L’affaire a réveillé la crainte d’un terrorisme d’extrême droite à l’image de celui du groupuscule néonazi NSU, responsable du meurtre d’une dizaine d’immigrés en Allemagne entre 2000 et 2007. Plus de 12.700 extrémistes de droite jugés dangereux sont recensés par ls autorités.
Elle avait rejoint les rangs jihadistes en Syrie en 2014. Une femme de 26 ans a été inculpée à son retour en France et écrouée, a appris l’AFP de source judiciaire, confirmant une information de BFMTV. Interpellée le 6 mai à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle alors qu’elle était visée par un mandat d’arrêt, cette Franco-Marocaine a été inculpée pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle ».
Selon BFMTV, la jeune femme, qui avait épousé un combattant tunisien mort depuis, avait dit vouloir réaliser une opération kamikaze et s’était inscrite sur une liste de volontaires pour commettre un attentat-suicide. Après s’être rendue en octobre 2018 aux autorités turques, elle avait été emprisonnée avant d’être finalement remise à la France la semaine passée.