F1 : Cap sur le Canada !

La Formule 1 fait étape au Canada, à Montréal, ce week-end pour le neuvième rendez-vous de la saison 2024. Les hostilités commencent dès ce vendredi 7 juin avec les essais libres. Deux semaines après un Grand-Prix de Monaco historique, le circuit de Gilles-Villeneuve nous gratifiera-t-il du même spectacle ?

Le rendez-vous canadien est devenu un incontournable du calendrier de la F1, présent depuis 1978. Le circuit Gilles-Villeneuve, renommé ainsi après la mort en course du prodige canadien en 1982, accueille la 42e édition du Grand-Prix. Les pilotes emprunteront à 70 reprises le tracé long de 4.361km, situé sur l’Ile Notre-Dame à Montréal.

Une piste exigeante pour les mécaniques et les pilotes avec de longues lignes droites, des virages rapides et des limites de piste qui laissent peu de place aux erreurs. Au cours des 42 éditions précédentes, 24 pilotes ont triomphé, parmi eux Lewis Hamilton et Michael Schumacher qui se partagent le record de victoires avec 7 succès. Ferrari est le constructeur le plus victorieux sur le tracé canadien avec 11 triomphes.

 

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Des grandes premières et des records

Le spectacle et les émotions ont toujours été au rendez-vous. On se souvient des premières victoires en carrière de Lewis Hamilton en 2007, puis de Robert Kubica en 2008, gravement accidenté ici-même en 2007. Daniel Ricciardo aura la ferme intention de célébrer comme il se doit les 10 ans de son premier succès à Montréal, en 2014.

Comment ne pas oublier, la première et seule victoire du Français Jean Alesi, en 1995, victime d’une panne d’essence après le franchissement de la ligne d’arrivée, qui se fait raccompagner par Michael Schumacher, sous les acclamations du public. Le GP du Canada, c’est aussi la plus longue course de l’histoire de la F1 (4 heures et 4 minutes) qui avait vu s’imposer Jenson Button, en 2011, dans le dernier tour.

Red Bull et Max Verstappen : le retour au sommet ?

Cette année, les enjeux et les incertitudes sont multiples. Invisible lors du Grand-Prix de Monaco, Max Verstappen aura à cœur de retrouver la plus haute marche du podium qui lui est de plus en plus contestée par les pilotes Ferrari et McLaren. Le triple champion du monde s’y est imposé au cours des deux dernières éditions en 2022 et 2023, non sans quelques difficultés. Actuel leader du championnat du monde, le Néerlandais compte 31 points d’avance sur son dauphin Charles Leclerc (2e avec 138 points). Lando Norris complète le trio de tête avec 113 points

Esteban Ocon, annoncé partant de chez Alpine F1 Team, tentera de faire oublier son abandon à Monaco, après s’être accroché avec son coéquipier Pierre Gasly. Victime d’un déferlement de haine sur les réseaux sociaux, le Français voudra faire taire ses détracteurs et finir son contrat chez Alpine sur une bonne note. Son ancien coéquipier, Sergio Perez arrive à Montréal plus sereinement. Le Mexicain a prolongé son contrat avec Red Bull Racing pour deux saisons supplémentaires.

Néanmoins, cette sérénité risque d’être mise à rude épreuve en raison de la pluie qui joue les invités de dernière minute. Des orages sont prévus vendredi et samedi. 60% de chances d’averses sont annoncées pour la course, dimanche.

Horaires

Vendredi :

Essais Libres 1 : 19h30-20h30
Essais Libres 2 : 23h00-00h00

Samedi :

Essais libres 3 : 18h30-19h30
Qualifications : 22h00-23h00

Dimanche

Course : 20h00

Alexandre Delaitre

DIRECT. Roland-Garros : demi-finales dames

Iga Swiatek est la première qualifiée pour la finale de Roland-garros ! Paolini mène 1 set à 0 face à Andreeva. L’italienne est à un set de disputer sa première finale en grand-chelem. 

17h54 : Service gagnant de Paolini qui remporte cette première manche ! L’italienne est à un set de rejoindre Swiatek en finale.

17h52 : Andreeva remporte son jeu et revient à 5-3. Paolini va servir pour le gain du set.

17h46 : Paolini sauve deux balles de break et s’en sort dans ce jeu très disputé. Elle mène 5-2 dans ce set. Le niveau de jeu semble avoir augmenté dans cette fin de set.

17h42 : Andreeva est beaucoup mieux dans l’échange. La Russe prend le jeu à son compte et s’offre une balle de débreak.

17h38 : L’ace d’Andreeva qui stoppe l’hémorragie et revient à 4-2. La russe est très tendue dans ce début de match mais reste dans le coup.

17h34 : Superbe échange entre les deux joueuses, le plus long du match abbé 19 coups ! Andreeva mène 30-15 sur son service.

17h32 : Paolini confirme son break dans la douleur, l’italienne se détache dans cette première manche 4-1.

17h26 : Premier break du match pour Paolini ! L’italienne serre le jeu et pousse Andreeva à la faute. 3-1.

17h22 : Paolini a su reprendre le jeu en main et remporte son jeu de service 2-1.

17h19 : Grosse pression mise par la jeune russe dans ce début du match 0-30.

17h18 : Andreeva remporte son jeu de service à son tour. 1-1

17h14 : Paolini commence bien cette partie et mène 1-0 !

17h12 : C’est parti pour cette deuxième demi-finale entre la jeune Russe Andreeva et l’italienne Paolini !

17h00 : À suivre la deuxième rencontre de ces demi-finales entre la jeune russe de 17 ans Mirra Andreeva et l’italienne Jasmine Paolini.

16h48 : La quatrième balle de match est la bonne pour Swiatek !  La numéro 1 mondiale a totalement dominé ce match face à une Coco Gauff trop agressive et imprécise. La Polonaise s’impose en deux sets 6-2 6-4 et se qualifie pour sa troisième finale consécutive à Roland-Garros. Elle affrontera le vainqueur du match entre Andreeva et Paolini.

16h43 : Gauff remporte le jeu et reste en vie dans ce match 5-4. Swiatek va servir pour le gain du match.

16h42 : Gauff résiste dans ce jeu très disputé qui se poursuit depuis 10 minutes !

16h36 : Énième faute de Gauff qui offre une balle de match à Swiatek

16h29 : Swiatek remporte son jeu, elle est à un jeu de se qualifier en finale. La polonaise a prie le jeu à son compte et ne laisse plus Gauff respirer. L’américaine multiplie les fautes et semble impuissante. 5-3

16h24 : Break blanc pour Swiatek ! La polonaise retourne complètement cette manche et se rapproche de la finale. L’américaine s’est totalement effondrée sur les derniers jeux. 4-3.

16h21 : Swiatek remporte sa mise en jeu avec autorité, tout est relancé dans ce set, 3-3.

16h16 : La réaction immédiate de la numéro 1 mondiale qui débreak et qui revient à 3-2.

16h15 : Quel retour gagnant de Swiatek qui s’offre une balle de débreak !

16h14 : Le niveau de jeu est monté dans ce deuxième set. Gauff est plus précise et les joueuses se rendent coup pour coup !

16h11 : Break pour Coco Gauff ! L’américaine fait enfin la différence sur ce jeu et parvient à déborder Swiatek. Elle mène 3-1 dans cette deuxième manche.

16h06 : Annonce tardive de l’arbitre qui semble avoir gêner Gauff. L’américaine proteste mais l’arbitre reste sur sa décision, 15-15. Très à fleur de peau, La jeune joueuse est en larme.

16h03 : Gauff remporte sa mise en jeu, l’américaine sert mieux dans ce deuxième set et s’offre plus de points faciles. Elle mène 2-1.

16h01 : 3e ace pour Gauff qui mène 40-30.

15h59 : Swiatek remporte sa mise en jeu et égalise, 1-1 entre les deux joueuses.

15h55 : Gauff remporte sa mise en jeu. Elle fait la course en tête dans ce deuxième set, elle mène 1-0.

15h47 : Nouvelle faute directe de Gauff, Swiatek remporte tranquillement cette première manche 6-2 en 40 minutes de jeu. L’américaine déjoue complètement pour l’instant. Elle tente d’être très agressive et commet beaucoup de fautes, de son côté Swiatek domine tranquillement. Elle est à une manche de disputer une troisième finale de Roland-Garros consécutive.

15h45 : 16 fautes directes déjà pour Gauff dans ce match contre 7 pour Swiatek.

15h43 : Gauff ne lâche pas et remporte sa mise en jeu. 5-2. Swiatek va servir pour le gain de cette première manche.

15h40 : Swiatek remporte son jeu, elle s’envole dans cette première manche et mène 5-1.

15h39 : Quel échange entre les deux joueuses, le plus long du match avec 19 coups ! Swiatek mène 30-0.

15h36 : Nouvelle faute de Coco Gauff. Double break pour Swiatek qui mène 4-1 dans cette première manche.

15h35 : Double faute de Gauff qui offre deux balles de break à Swiatek.

15h33 : Swiatek sauve une balle de break et remporte sa mise en jeu, la Polonaise mène 3-1. Pour l’instant, l’agressivité de Coco Gauff ne paye pas, malgré ses 6 coups gagnants, l’américaine commet trop de fautes.

15h24 : Gauff remporte son jeu de service. 2-1.

15h20 : Swiatek confirme son break malgré un jeu disputé. La numéro 1 mondiale mène 2-0.

15h13 : Swiatek break d’entrée ! 1-0 pour la Polonaise. Coco Gauff est très agressive dans ce début de match mais a fait beaucoup de fautes.

15h10 : Début de cette demi-finale !

 

15h06 : Coco Gauff a remporté le toss, c’est elle qui commencera à servir.

15h04 : L’échauffement commence.

15h00 : les deux joueuses pénètrent dans l’enceinte du court Philippe Chatrier.

Les deux joueuses se sont déjà affrontées 11 fois. Les confrontations tournent à l’avantage de Swiatek qui compte 10 victoires contre une seule victoire pour Coco Gauff.

Live animé par Mohamed Sadat

La Pro D2, l’autre rugby à l’ombre de la Coupe du monde 

Alors que la deuxième journée de la Coupe du monde de rugby démarre ce jeudi soir avec le match de l’équipe de France contre l’Uruguay, d’autres matchs de rugby se sont tenus hier. A l’ombre des stars de la prestigieuse compétition, le championnat de Pro D2 trace sa route. 

29 joueurs de Pro D2 participent actuellement à la Coupe du monde de rugby (Photo by PHILIPPE DESMAZES / AFP).

Pays de Galles, Australie et Angleterre pour leurs coéquipiers. Valence-Romans, Nevers et Aurillac pour eux. Jusqu’au 28 octobre, date de la finale de la Coupe du monde de rugby disputée en France, les joueurs de Pro D2, la deuxième division du rugby professionnel, continuent d’arpenter les terrains. 4 journées, 32 matchs en tout, disputés à l’ombre du stade de France ou du stade Vélodrome. 

Chacune des 16 équipes du championnat compte au moins un joueur sélectionné pour la plus prestigieuse des compétitions de l’ovalie, ainsi que le recense la Ligue nationale de rugby (LNR). Vingt-neuf joueurs au total.

Une perte qui concerne souvent les meilleurs éléments des effectifs. “Quand on a des Géorgiens ou des Samoans dans nos équipes, on sait à l’avance qu’ils joueront la Coupe du monde. On s’adapte en conséquence, en préparant les effectifs et les joueurs”, explique Xavier Pameja, l’entraîneur de l’USON, le club de Nevers. Sans amertume, le dirigeant compte plutôt “profiter de l’expérience que les mondialistes ramèneront dans leurs valises”

« Une aubaine »

“Pour nous, c’est une aubaine. On profite tous de la Coupe du monde”, témoigne sur la même longueur d’onde Jean-Louis Louvel, président du Rouen Normandie Rugby (NMR), qui compte dans ses rangs un joueur sélectionné pour la Roumanie. L’opportunité d’accueillir une Coupe du monde en France est tellement belle que la perte de joueurs en vaut la chandelle”, ajoute-t-il.

Aussi, pour que la Coupe du monde se déroule sans anicroche, aucun doublon avec les matchs de Pro D2. Les matchs, qui se déroulent traditionnellement les vendredis, sont disputés en semaine. Le Top 14, sa grande sœur, s’est elle arrêtée. “Pour les joueurs, cela ne change rien. Le dimanche devient un mardi, le lundi un mercredi. Le temps se déplace”, raconte Xavier Pameja. Germain Burgaud-Grimart, troisième-ligne du club de Soyaux-Angoulême, acquiesce: “Jouer en semaine, on s’en fiche. Les jours d’entraînement changent, c’est tout. Cela nous permet même d’aller voir la Coupe du monde les week-end”, sourit-il, en pensant à ses deux coéquipiers qui disputent la compétition, un pour le Chili et l’autre avec le Portugal. 

Moins de monde dans les stades

La Pro D2 souffre cependant de la comparaison avec la Coupe du monde sur d’autres points. “En ce moment, faire venir des gens au stade est plus compliqué. Les matchs sont en semaine, et les familles ne viennent pas forcément les soirs. Et puis, la Coupe du monde offre une magnifique vitrine devant la télévision”, raconte Jean-Louis Louvel, pressé de voir les supporters revenir au stade Robert-Diochon. Le troisième-ligne angoumois Germain Burgaud-Grimart, est plus prosaïque: “En semaine, le rugby perd un peu de fête. Les fans vont moins boire de bières au stade entre copains”. 

Le joueur de Soyaux-Angoulême estime toutefois que l’ensemble du rugby professionnel profite de la Coupe du monde. « On voit que les petits s’intéressent, que les jeunes se licencient et regardent à la télé les grands joueurs. Tout cela va profiter à la Pro D2« , observe-t-il.

Un ruissellement version rugby acquiescé par Xavier Pameja. “A Nevers, ça bouge beaucoup. Il y a une fan zone, du monde dans les bars, on sent l’effet de la Coupe du monde. Même chez nos jeunes, on sent l’émulation, estime-t-il, avant de poursuivre : « quand on voit notre équipe de France, le bonheur qu’elle peut apporter, on se dit qu’après la compétition il y aura encore du public. Tout le monde aura envie d’être Antoine Dupont ! »  

Ulysse Llamas

 

Mauvais résultats tricolores : « La fédération française de tennis accompagne trop les joueurs. C’est problématique »

Ce jeudi 1er juin dans la soirée, le couperet est tombé. Après 1968 et 2021, aucun français ne sera au troisième tour de Roland-Garros après la défaite en quatre sets d’Arthur Rinderknech face à Taylor Fritz. Christophe Thoreau, journaliste spécialiste dans le tennis, nous livre son expertise. 

Crédit : Piktochart

 

Dernier tricolore en lice ce jeudi soir, Arthur Rinderknech s’est incliné face à Taylor Fritz au 2e tour du tournoi parisien. Une élimination malheureusement logique et qui scelle le fiasco français sur cette édition 2023 de Roland Garros.

Comment expliquer l’échec des Français à Roland-Garros ? Est-il si surprenant ?

 

Ce n’est pas surprenant : tout le reste de l’année, les Français n’ont pas été suffisamment performants. La seule tête de série était Caroline Garcia, qui était également en manque de résultats avant Roland-Garros. Tout cela vous conduit à vous retrouver à jouer des joueurs plus fort que vous.

La chose qui me gêne, c’est que pour les médias généralistes, le tennis se limite à Roland-Garros. Alors qu’il y a du tennis onze mois sur douze dans l’année, et, depuis plus de 20 ans, les Français ont de bons résultats. Il y a 11 français parmi les 100 meilleurs du monde, ce n’est pas rien quand même.

Les gens doivent comprendre que le tennis est un sport individuel. Un champion va être débusqué, repérer, la Fédération va l’accompagner jusqu’au haut niveau, c’est-à-dire jusqu’à la 200/250e place mondiale, et après ce n’est qu’entre les mains du joueur lui-même. Et s’il n’a pas les capacités techniques, il va caler, il aura du mal à vivre de son sport en étant autour de la 140ᵉ place mondiale.

Dans un article sur Ouest France, Gilles Moretton le président de la fédération française de tennis, affirme que l’un des problèmes est que l’instance accompagne trop les joueurs. Êtes-vous d’accord avec ce constat ?

 

Totalement, c’est l’un des reproches que je fais à la Fédération qui accompagne trop les joueurs en France. Le tennis est un sport individuel et le joueur doit se poser la question après l’accompagnement dont je vous ai parlé. « Est-ce que j’ai envie d’être champion?  » doit être la question à se poser.

Le tennis est le seul sport où le joueur va engager l’entraîneur et le payer. Certains joueurs ont du mal avec ce rapport à l’investissement. Un entraîneur réputé coûte beaucoup d’argent. C’est une vraie volonté, en France la Fédération est riche, et c’est un confort qui est peut-être de trop. On a eu de grands joueurs comme Monfils, Tsonga, Gasquet et Simon qui sont tombés sur trois monstres [Nadal, Federer et Djokovic, ndlr], donc il faut arrêter de dire « le » tennis français dans l’ensemble est mauvais.

Aux alentours de la 100e place, le joueur doit se poser la question suivante : est-ce qu’il veut vivre cette vie de joueur de tennis qui est particulière ? Les joueurs sont souvent blessés car ils jouent tout le temps, les voyages sont incessants… Est-ce qu’il a envie de réussir et mettre tous les outils chaque jour pour le faire ?

Que faudrait-il changer selon vous ?

 

Je pense qu’il faudrait abaisser l’âge à partir duquel les joueurs ne peuvent plus avoir d’aide fédéral. On peut aussi imaginer faire cela à partir d’un certain classement, par exemple la 100e place. A partir de là, le joueur se débrouille, et investit dans une structure pour pouvoir réussir au haut niveau.

On peut également s’inspirer du modèle italien. Les voyages font partis de la vie d’un joueur de tennis et coûtent cher, le tennis est en général un sport cher. C’est pourquoi la fédération italienne a donc décidé, pour limiter les frais de déplacement, de monter la plus grande catégorie de tournois Futures. Ils se sont dit il fallait avoir un maximum de tournois de 2ᵉ et 3ᵉ division. L’Italie est un pays de tradition tennistique avec des joueurs comme Panata, Pietrangeli… L’Italie sait détecter, former mais fait désormais en sorte que les joueurs privilégient les tournois locaux et voyagent de moins en moins.

Peut-on être optimiste pour le tennis tricolore ?

Je pense qu’un joueur comme Ugo Humbert, qui est un beau joueur de tennis, peut faire des choses. Il est reparti sur un bon cycle, il a gagné plusieurs matchs sur terre battue face à de très bons joueurs, même si c’était en Challenger. Il a de nouveau envie de jouer après une période compliquée au moment du Covid. Il peut selon moi rapidement se retrouver parmi les 30 premiers mondiaux.

Arthur Fils et Lucas Van Assche sont désormais dans le top 100, ils sont dans une phase où ils ont basculé car ils vont joueur les Grands Chelems et les Master 1000. Leur vie change, ça va être dur, surtout les six premiers mois parce qu’ils affronteront des joueurs beaucoup mieux classés et plus fort qu’eux. Ça y est, ils ont basculé dans un autre monde. Je pense qu’ils vont réussir à être à leur place.

Lucas Van Assche me fait penser à un Arnaud Clément moderne. Il a de bonnes jambes et il est malin. Arthur Fils quant à lui tient vraiment bien l’échange, il est costaud, sa balle va vite et il sert bien. Je l’ai vu lors de son premier tour face à Davidovitch Fokina qui est un très bon joueur et il tenait très bien l’échange.

Ce sont deux bons joueurs et la manière avec laquelle ils mènent individuellement leur carrière et font les efforts incitent à l’optimisme. Mais je ne vous dis pas qu’ils vont gagner des Grands Chelems !

Aïssata Soumaré