Les Puces de Clignancourt : « l’autre marché »

IMG_0377À seulement quelques mètres du marché Vernaison, à l’ombre du périphérique, un autre marché se dessine. Les Puces de la porte de Clignancourt sont l’opposé de celles de Saint-Ouen : des vêtements et des baskets, souvent de mauvaise qualité, produits en série en Chine. Un véritable temple de la contre-façon fréquentée par une clientèle plus populaire.

À la recherche des « authentiques » Puces, nombreux sont les badauds à s’y aventurer… pour ensuite rebrousser chemin. « Pour moi, les puces de Saint-Ouen c’est synonyme de contre-façon, du coup je n’ai jamais cherché à aller voir plus loin », s’étonne Clara, parisienne de 25 ans. Une image dont les antiquaires aimeraient bien se détacher. « Il faudrait plus de contrôle, ces étales nuisent à l’image des puces », peste Halimi, vendeur de tapis dans le marché Malassis. La mairie de St-Ouen, a tenté de s’emparer du problème. Dans les années 2000, elle fonde la Brigade des puces, chargée de faire la chasse aux contre-façons. Une lourde tâche dans un univers où les faux sacs Chanel ont pignon sur rue.

Seine-Saint-Denis : un million d’euros de tickets restaurants volés

Deux employés d’une société de coursiers ont été dépouillés mardi à Bagnolet (Seine-Saint-Denis) par deux malfaiteurs armés de couteaux, pour un million d’euros de tickets restaurants.

Vers 06 heures 30 du matin, les voleurs « se sont fait remettre un carton contenant des tickets restaurants » pour un « préjudice estimé à un million d’euros », a indiqué une source policière à l’afp. Les coursiers n’ont pas été blessés. Les malfaiteurs étaient munis « de couteaux et peut-être d’une bombe lacrymogène », a ajouté une source proche de l’enquête.

Ils ont ensuite pris la fuite dans un véhicule retrouvé à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne). Les sacs contenant les tickets restaurants ont eux été localisés dans une cité HLM de cette ville proche de la Seine-Saint-Denis, grâce à une balise GPS qui se trouvait dans l’un d’entre eux. Les tickets restaurants ont sans doute été « dispersés » dans la cité et peuvent être « revendus à des tiers ».

Le véhicule va être étudié par la police scientifique. La police judiciaire de Seine-Saint-Denis est chargée de l’enquête.

Alice Pattyn