La France a peur. Peur de mourir tout seul, peur de mourir loin de son lit, peur de mourir mais en fait non… Mais du coup, si ça nous arrive, il se passe quoi exactement ? Voici les réponses à ces questions que vous vous êtes forcément posé un jour ou l’autre.
Comment ça se passe si je décède à l’étranger ?
Et si je meurs à l’étranger ? pic.twitter.com/Kri4JdlPRh
— Question funéraires (@QFuneraires) May 28, 2018
Si les proches le désirent, ou si personne ne se manifeste après le décès, les obsèques sont organisées sur place. Le corps, sur demande de la famille, peut également être rapatrié. Il faut pour cela se rapprocher de l’ambassade française qui délivre une autorisation de transport.
Et si je meurs sans rien ni personne ?
Et si je meurs sans personne pour prendre en charge mes obsèques ? pic.twitter.com/LBEWQqywdl
— Question funéraires (@QFuneraires) May 28, 2018
Chaque citoyen français a le droit à des obsèques dignes : les services sociaux de chaque ville de France doivent organiser les obsèques des personnes isolées ou sans ressources nécessaires sur simple demande. Ils sont alors placés dans le carré des indigents.
Etre enterré sans être vraiment mort, c’est possible ?
Être enterré sans être vraiment mort, c’est possible ? pic.twitter.com/uirnj1Ug6p
— Question funéraires (@QFuneraires) May 28, 2018
Les légendes urbaines racontées au coin du feu ont la peau dure, et l’idée de se réveiller six pieds sous terre enfermé dans un cercueil reste une angoisse répandue. Des histoires d’horreurs qui prennent leur source dans des récits, bien réels, d’exhumation de cercueils avec des traces d’ongles sous le couvercle. Pour autant, les progrès de la médecine rendent aujourd’hui ce scénario très improbable. Plus besoin donc de faire installer sur sa tombe une clochette actionnable depuis l’intérieur du cercueil en cas de réveil miraculeux.
Et si personne ne s’occupe de ma tombe?
Et si après ma mort, ma tombe est laissée à l’abandon ? pic.twitter.com/9n4gU1lyzr
— Question funéraires (@QFuneraires) 30 mai 2018
Si une tombe n’est pas entretenue, l’administration du cimetière doit contacter les propriétaires qui risquent des sanctions financières. Au bout de trois ans, la municipalité peut reprendre la concession. Elle procède alors à une réduction de corps. Les restes sont placés dans un ossuaire.
Axelle Bouschon & Samuel Kahn