Patrimoine : lancement d’une souscription pour rénover le tombeau de Napoléon Ier

Le tombeau de Napoléon Ier se trouve en plein coeur des Invalides, à Paris. / Crédit : Wikipédia

La Fondation Napoléon et le musée de l’Armée se sont associés pour lancer une souscription en ligne, afin de rénover le tombeau de l’Empereur, ainsi que ceux de ses frères.  Les travaux, estimés à 800 000€, doivent remettre en état les sols de pierre, d’émail et de marbre sous le sarcophage de Napoléon, quant à lui resté en bon état. Les pierres tombales et quelques dorures profiteront également d’une remise en état.

Une restauration qui devenait nécessaire en prévision de la « saison Napoléon », qui se tiendra en 2021 pour célébrer le bicentenaire de sa mort, en 1821 à Sainte-Hélène. Des expositions, conférences et concerts seront ainsi organisés partout en France.

Les dons feront l’objet des déductions fiscales habituelles (66% du montant du don déductible de l’impôt sur le revenu), et « chaque contributeur se verra remettre un diplôme spécial », assure Le Point. « Les dons égaux ou supérieurs à 1 500 euros donneront droit à une médaille commémorative spécialement frappée pour l’occasion », ajoute l’hebdomadaire.

 

Alice Ancelin

Pour financer sa restauration, Notre-Dame de Paris se tourne vers le mécénat américain

La restauration de la cathédrale de Paris a commencé. Pour financer les 60 millions d’euros nécessaires, un appel au mécénat se lance aux Etats-Unis.

 

Les travaux de Notre-Dame de Paris dureront dix ans (Crédit Photo : Nicolas von Kospoth)

Dimanche, André Finot, directeur de de la communication de Notre-Dame de Paris et Michel Picaud, président de la fondation Friends of Notre-Dame de Paris, s’envolaient vers New York, afin de trouver de généreux mécénats pour financer les importants travaux de la cathédrale, car l’État ne peut y parvenir seul, le budget s’élevant à 60 millions d’euros.

Les Américains  aiment Paris et la France et connaissent beaucoup Notre-Dame à travers le Bossu de Notre-Dame. Mais ils sont aussi très marqués par le souvenir des Jeeps US à la Libération devant le parvis de la cathédrale », confiait Michel Picaud à nos confrères du Parisien.

Prévus sur dix ans, les travaux commenceront en priorité par la flèche centrale, qui culmine à 96 mètres de haut et un des arcs-boutant, à l’arrière de la cathédrale. Ces deux chantiers ont déjà commencé.

Guillemette de Préval