[PODCAST] Les 5 actus marquantes de la semaine

Dans l’orange bleue on revient sur l’actualité de la semaine. Dans nos 5 actus :

  • Au Sénégal, neuf personnes ont été tuées dans les violences qui ont éclaté dans le pays, après la condamnation de Ousmane Sonko ce jeudi 1 juin.
  • Ce vendredi 2 juin, le gouverneur de la région de Belgorod, en Russie a déclaré que deux civils ont été tués et deux ont été blessés lors de frappes ukrainiennes. Une prolongation des pressions qui touchent la Russie depuis le 22 mai.
  • À Paris, le siège de l’Unesco a accueilli lundi 29 mai un nouveau round de négociations sur un future traité international concernant la pollution plastique.
  • L’Opep se réunira ce dimanche 4 juin à Vienne sur fond de tensions entre Moscou et Ryad. Mais des signes de discorde entre principaux producteurs semblent se profiler à l’horizon.
  • Haïti, le Burkina Faso, le Mali et le Soudan en alerte maximal d’insécurité alimentaire, c’est ce qu’indique l’ONU dans un rapport publié ce lundi 29 mai.

Ecoutez le podcast ici

Un épisode présenté par Emma Larbi. Réalisation : Barbara Gouy, Benjamin Milkoff, Emma Larbi, Titouan Allain et Yara El Germany.

Coronavirus : les prix des carburants routiers continuent de chuter

Selon des chiffres officiels publiés lundi, les prix des carburants routiers vendus dans les stations-service en France ont poursuivi leur baisse, suivant le plongeon des cours mondiaux du brut. 

DR- Les prix à la pompe continuent de chuter

Le ministère de la Transition écologique et solidaire a publié lundi plusieurs données confirmant la chute des prix du carburants. Le prix du gazole, carburant le plus vendu, valait 1,194 euro par litre, en baisse de 1,91 centime par rapport à la semaine précédente. L’essence super sans plomb est aussi en recul de 1,70 centime. Enfin, le SP98, est en baisse de 1,97 centime. 

Les prix des carburants à la pompe varient en fonction de plusieurs paramètres comme le cours du baril de pétrole, le taux de change euro-dollar, le niveau des stocks de produits pétroliers et de la demande, ainsi que des taxes. 

Les cours du pétrole se sont effondrés avec la pandémie de Covid-19, qui fait chuter la demande avec le ralentissement de l’activité économique, notamment dans les transports.

Les réserves de pétrole pourraient atteindre leur maximum d’ici quelques semaines

Aux Etats-Unis, le cours du baril de référence plongeait ce lundi, pénalisé par des infrastructures de stockage proches de leurs limites et une réponse des pays producteurs jugée insuffisante face à la chute historique de la demande. Aux alentours de midi à Paris, le baril américain chutait de 16,65% par rapport à la clôture de vendredi. Le baril de Brent de la mer du Nord est lui aussi en baisse de 4,01%. 

Les pays producteurs de pétrole rassemblés au sein de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs partenaires se sont mis d’accord en avril pour réduire de quelque dix millions de barils par jour leur production à partir du mois de mai, mais le déficit de la demande causé par la pandémie de Covid-19 pourrait dépasser le double.

Résultats, les réserves d’or noir se remplissent à toute vitesse et pourraient atteindre leur maximum d’ici quelques semaines selon plusieurs analystes, une réaction en chaîne qui pèse encore davantage sur les prix du brut. 

 

Marjolaine Roget