OM : Benjamin Pavard se dit « très heureux et très honoré » de rejoindre le club marsellais

Après l’annonce de son transfert à l’OM, Benjamin Pavard a donné sa première conférence de presse en tant que joueur du club. L’occasion pour le Français de réaffirmer son enthousiasme à ce changement et sa détermination pour la nouvelle saison.

De retour à la maison. Le défenseur international français Benjamin Pavard a déclaré jeudi 11 septembre être « très heureux et très honoré » de rejoindre l’OM. L’annonce avait été faite cet été, dans les derniers instants du mercato. « C’est beaucoup d’émotion. Cela fait neuf ans que je suis parti de France. Ça m’a beaucoup manqué. C’est pour ça que ce projet m’a tout de suite plu. Je suis très heureux et très honoré d’être ici », a affirmé Pavard lors de sa conférence de presse de présentation.

« J’avais besoin de vivre des émotions, de me rapprocher de ma famille, de retrouver la France. Je n’ai pas beaucoup joué en France et j’avais envie de prouver ma valeur ici aussi », a déclaré le défenseur des Bleus. Le joueur français a quitté Lille à 20 ans pour rejoindre le club de Stuttgart, avant de poursuivre sa carrière au Bayern Munich puis à l’Inter Milan.

« Prêt physiquement et mentalement »

Lors de sa conférence, Benjamin Pavard a réaffirmé l’affection qu’il porte pour le club marseillais : « Quand j’ai su qu’il y avait un intérêt de l’OM, ça a été clair et net. C’est un projet ambitieux et jouer au Vélodrome, à guichets fermés, avec ce public, cette ferveur, ce sont des émotions à vivre ». Il a ajouté : « Marseille est un très grand club aussi. J’ai eu la chance de gagner des trophées au Bayern et à l’Inter, mais Marseille ça ne se refuse pas, c’est magnifique ».

Arrivé mercredi à Marseille, l’ancien Milanais s’est dit « prêt physiquement et mentalement » à être sur le terrain dès vendredi contre Lorient. Il a également expliqué avoir échangé lors du rassemblement des Bleus avec Adrien Rabiot, qui vient lui de quitter l’OM à la suite d’un épisode chaotique.

« Il s’est passé ce qui s’est passé. Mais tout ce qu’il m’a dit était positif et il était très heureux pour moi. Il m’a dit que c’était incroyable, une expérience à vivre. Il ne m’a dit que du bien », a assuré Benjamin Pavard.

Incidents avec des supporters : vers la fin des sanctions collectives ?

Ligue 1 – De nouveaux débordements entre supporters ont éclaté mercredi soir, venant s’ajouter à ceux qui se sont déroulés depuis le début de la saison. Face à ce constat, la ministre déléguée chargée des Sports et les spécialistes du supporteurisme réclament la fin des sanctions collectives. 

L’histoire se répète. Après le Lille-Lens du weekend dernier, la Ligue 1 a de nouveau été marquée ce mercredi par des incidents entre supporters lors des matchs opposant Angers à l’OM et Montpellier à Bordeaux. Un enchaînement qui intervient quelques semaines seulement après un délétère Nice-OM qui n’avait pas pu aller à son terme, les Marseillais ne s’estimant pas en sécurité face aux ultras niçois.

« Mauvais moment » 

« C’est dommage parce que ça intervient au mauvais moment« , analyse auprès de Celsalab Sébastien Louis, auteur du livre « Ultras, les autres protagonistes du football ». « Cette saison on peut revenir dans les stades et on n’a jamais eu autant de dialogue entre les supporters et les autorités« , rappelle cet historien. Il en veut pour preuve le retour des fumigènes samedi 19 septembre, dans le cadre d’une expérimentation, lors du match de Ligue 2 Toulouse-Grenoble. Depuis plusieurs dizaines d’années ces artifices sont en effet interdits, mais leur légalisation est ardemment réclamé par les groupes de supporters.

 

S’il reconnaît des « incidents déplorables« , Sébastien Louis appelle par ailleurs à ne pas analyser tous ces événements de la même manière. Il distingue ainsi les affrontements hors du stade entre Montpeliérens et Bordelais des envahissements de terrain observés à Nice et à Lille. « Dans ces deux cas, ce sont des failles dans les services de sécurité« , observe-t-il. Autrement dit, pour ces situations les supporters n’étaient pas les seuls responsables.

« Des sanctions individuelles »

Une position partagée par la ministre déléguée chargée des Sports, Roxana Maracineanu. Invitée à réagir sur le sujet au micro de BFMTV, elle estime que c’est le « devoir » des clubs « d’assurer la sécurité avec leurs stadiers« , tout en les formant car ils « ont peut-être perdus l’habitude d’être là« . Tandis que la Ligue de football professionnelle a pris l’habitude depuis plusieurs années de sanctionner les écarts de conduite des supporters par des huis-clos, la ministre appelle désormais à des « sanctions individuelles« .

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