Ben Roberts-Smith, ancien membre du corps d’élite Spécial Air Service (SAS), a perdu ce jeudi son procès en diffamation à l’encontre de trois journaux. En 2018, des articles l’accusaient d’avoir pris part au meurtre de six prisonniers désarmés en Afghanistan. Le soldat, qui a reçu le plus de distinctions militaires d’Australie, a toujours rejeté ces allégations. Il demandait plusieurs millions de dollars de dommages et intérêts.
Selon ces journaux, Ben Roberts-Smith aurait poussé un premier Afghan d’une falaise avant d’ordonner de l’abattre. Il était aussi accusé d’avoir pris part au mitraillage d’un homme portant une prothèse à la jambe avant de l’exhiber lors de son retour en Australie. Tout au long du procès, les journaux ont maintenu leurs affirmations. Le jugement a été salué comme une victoire pour la liberté de la presse en Australie.
En 2019, les dépenses militaires mondiales ont atteint leur plus haut niveau depuis la fin de la Guerre froide, d’après un rapport publié lundi 27 avril par l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri). La récession liée à la crise du Covid-19 pourrait entraîner une baisse dans les prochaines années, mais probablement de courte durée, selon les experts.
Les cinq pays ayant les dépenses militaires les plus élevées sont les États-Unis, la Chine, l’Inde, la Russie et l’Arabie saoudite. Ils représentent à eux seuls 60% des dépenses militaires mondiales. Les dépenses militaires des États-Unis ont augmenté de 5,3% en 2019.
Parmi les quinze premiers pays du classement, c’est l’Allemagne qui a connu la plus forte augmentation par rapport à 2018, ses dépenses militaires ont augmenté de 10% en 2019. Les dépenses militaires de la France en revanche sont restées relativement stables, avec une augmentation d’1,6% en 2019.
Une baisse possible après la crise du Covid-19
Nan Tian, chercheur à l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri), estime que « la croissance des dépenses militaires s’est accélérée ces dernières années », mais que cette tendance pourrait s’inverser avec la crise du Covid-19. Cependant, le Sipri ne s’attend pas à une baisse durable des dépenses militaires : « Nous pourrions assister à une baisse des dépenses pendant un à trois ans, puis à une nouvelle hausse dans les années à venir ».
Alors que les crispations sont de plus en plus fortes autour de l’attaque présumée chimique du régime de Damas et que les puissances occidentales renforcent leurs menaces sur une possible intervention, contre l’avis de la Russie, quel est le poids militaire des russes en Syrie ?
Les forces irakiennes convergeaient lundi vers Fallouja, à l’ouest de Bagdad, en vue de reprendre cette ville au groupe État islamique (EI), une bataille qui s’annonce comme l’une des plus difficiles dans la guerre contre les jihadistes. Le Premier ministre irakien Haider al-Abadi a annoncé dans la nuit le lancement de l’offensive pour reprendre ce fief jihadiste situé à 50 kilomètres de Bagdad, avant de visiter le centre des opérations.