L’école Al-Sardi, gérée par l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), et située dans le centre de l’enclave palestinienne, a été bombardée cette nuit par l’armée israélienne. Le bilan est de 37 morts selon l’hôpital Al-Aqsa de Deir Al-Balah.
Le bombardement a visé dans la nuit l’école d’Al-Sardi, située à Nousseirat dans un camp de réfugiés palestiniens, où trente-sept personnes sont mortes selon l’hôpital Al-Aqsa de Deir Al-Balah. Dans cette école se trouvaient des Palestiniens ayant fui le nord de l’enclave, où les bombardements continuent.
L’armée israélienne, qui a revendiqué la frappe, a affirmé avoir pris des mesures « pour réduire le risque de blesser des civils non impliqués… notamment en effectuant une surveillance aérienne et en obtenant des renseignements supplémentaires ». Parmi les victimes, vingt-trois femmes et enfants sont morts.
Une potentielle base du Hamas
Pour l’armée israélienne, cette « frappe précise » a permis de tuer « plusieurs terroristes » qui se trouvaient dans l’école. Le Hamas et le Jihad islamique auraient utilisé ce lieu comme base pour préparer des attaques, selon Israël. Dans l’enclave, de nombreux bâtiments de l’Unrwa sont devenus des refuges pour les palestiniens, mais l’armée israélienne accuse le Hamas de s’y cacher. Une affirmation contredite à plusieurs reprises par ces derniers.
Un autre bombardement israélien a touché dans la nuit de mercredi à jeudi une maison située dans un camp de déplacés à Nousseirat. Au moins six personnes sont mortes, selon l’hôpital Al-Aqsa de Deir Al-Balah.
Elisa Robuchon