Attaque au couteau à Antibes : Deux personnes interpellées à la suite de l’agression dans un lycée horticole

Après l’attaque au couteau commise par Ekin A. dans un lycée horticole d’Antibes, dans les Alpes Maritimes, deux personnes ont été interpellées et placées en garde à vue jeudi 11 septembre. Selon Franceinfo, au moins l’une d’entre elles était en Normandie, la petite amie du suspect.

L’enquête se poursuit sur l’assaillant Ekin. A. Deux personnes ont été interpellées et placées en garde à vue après l’attaque au couteau au lycée d’Antibes fréquenté par ce jeune majeur de 18 ans. L’agresseur a fait deux blessés, un élève de 16 ans et une enseignante de 52 ans, grièvement atteinte.

La petite amie de l’assaillant arrêtée à Cherbourg

Selon Le Parisien, l’un des complices a été arrêté ce jeudi matin en Normandie. D’après les informations de Franceinfo, il s’agit de la petite amie de l’assaillant. Son arrestation a eu lieu à Cherbourg-en-Cotentin. Nous n’avons pas d’information sur l’autre personne interpellée.

Âgée elle aussi de 18 ans, la jeune femme est entendue par les enquêteurs de la police judiciaire de Nice. Elle partagerait avec Ekin. A. une obsession pour les tueries de masses comme celles d’Anders Breivik, en Norvège. Les deux lycéens souffriraient de sévères troubles psychiatriques selon Le Figaro, qui rappelle que tous deux avaient été arrêté il y a un an pour un projet de tuerie de masse similaire.

Internée en hôpital psychiatrique

La jeune fille était âgée de 17 ans à l’époque. Le Parquet de Grasse, en charge de l’affaire, avait alors communiqué que « l’exploitation de son ordinateur et de son téléphone a révélé qu’il était entré contact avec une jeune fille, âgée de 17 ans, hospitalisée en psychiatrie à Cherbourg-en-Cotentin, qui semblait partager ses intentions meurtrières »

Prévenu, le parquet national antiterroriste avait confié l’enquête à la juridiction de Grasse. Ekin A. avait alors été incarcéré, sa petite amie avait été placée en hôpital psychiatrique de force. Elle était restée sous contrôle judiciaire jusqu’à ce jour. Malgré la distance, les deux jeunes semblent semblent être restés en contact, et ont planifié l’attaque survenue le 10 septembre.

Un enfant retrouvé mort à Perpignan, deux hommes de la famille en garde à vue

Ce jeudi, un enfant de sept ans a été retrouvé mort dans un appartement à Perpignan. Déjà condamnés par le passé, l’oncle et le père de l’enfant ont été placés en garde en vue.
Photo: CLEMENT MAHOUDEAU / AFP

Un garçonnet de sept ans, portant des traces de violence, a été retrouvé mort jeudi à Perpignan. Son père et son oncle, âgés de 33 et 28 ans, ont été placés en garde en vue. Selon le Parisien, le père était déjà connu pour des faits de violences intrafamiliales.

D’après une source proche de l’enquête, le garçon, qui portaient de multiples ecchymoses et dont le corps, désarticulé, était partiellement congelé, a été retrouvé dans la salle de bain de l’appartement situé dans le quartier pauvre du Bas Vernet.

Les deux sœurs du petit garçon, âgées respectivement de deux et trois ans, portaient « des traces de traumatismes multiples« , a précisé le procureur de la République de Perpignan Jean-David Cavaillé.

Alertés par les pompes funèbres

Selon les informations du Parisien, ce sont les pompes funèbres qui ont alerté les forces de l’ordre après avoir reçu un appel téléphonique d’un individu. Ce dernier aurait transmis une fausse attestation de décès pour son fils, ce qui aurait alerté les pompes funèbres. Après avoir contacté le médecin dont le nom figurait dans le document, qui a nié avoir l’avoir rédigé, elles ont appelé la police.

Une enquête a été ouverte pour meurtre sur mineur, tentative de meurtre, violence sur mineures par ascendant, séquestration, recel de cadavres et faux et usage de faux. Elle a été confiée à la police judiciaire de Perpignan.

Elena GILLET avec AFP

Gard : le corps de l’enfant autiste disparu a été retrouvé

Depuis lundi matin, une soixantaine de gendarmes et 200 bénévoles appuyés par un hélicoptère, des maîtres-chiens et des plongeurs avaient fouillé les périmètres autour de la maison. / Crédit : Google Maps

Triste dénouement deux jours après la disparition d’Aymery, un jeune autiste de 9 ans. Le corps de l’enfant a été retrouvé dans un trou d’eau mardi à 9h30, près de sa maison à Aigues-Vives dans le Gard. Le corps a été découvert par des plongeurs de la gendarmerie.

Une vaste opération de 60 gendarmes et de 200 bénévoles avait été lancée dans l’espoir de retrouver Aymery, disparu le 12 mai. L’enfant avait échappé à la vigilance de ses parents avant de quitter le domicile, uniquement vêtu d’un pyjama. Attiré par l’eau, l’enfant a été retrouvé dans un réservoir proche du domicile de ses parents.

Le petit Aymery était atteint d’autisme non verbal, il ne répondait pas à son prénom et ne communiquait pas. La commune d’Aigues-Vives, fortement mobilisée dans les recherches, a annoncé son soutien total à la famille de l’enfant.

Edouard Lebigre

Un incendie détruit un camp de gens du voyage à Marignane (Bouches-du-Rhône)

Quelques 120 pompiers et 35 véhicules de secours sont intervenus sur place. / Crédits : Pompiers 13

Une centaine de gens de voyage ont dû être évacués ce dimanche après l’incendie de leur camp situé à la limite de Marignane et de Châteauneuf-les-Martigues, dans les Bouches-du-Rhône.

Attisé par un vent à plus de 100 km/h, le feu a détruit 3 hectares, sur lesquels se trouvaient une vingtaine de caravanes et une quinzaine de véhicules.

Si « aucun blessé au sein de la population n’a été recensé« , rapporte un communiqué des sapeurs-pompiers, 10 soldats du feu ont été légèrement blessés et 7 ont été évacués à l’hôpital pour des examens complémentaires. Sur le site, des bouteilles de gaz étaient stockées ce qui a provoqué de nombreuses explosions.

Adrien Grange avec AFP